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02/08/2009

OMG!!!! Brünooooo!!!!

Toi, là, tu penses ce que tu veux de Sasha Baron Cohen.

Moi, je l'adore. Point.

Et je viens de passer une heure et demi à me bidonner. Et l'homme avec moi. Et on va taxer Borat à un pote (film qu'on n'a pas pu aller voir au ciné, on se demande pourquoi... oui, pourkoâââââââ????)

Bon, on s'est aussi demandé à plusieurs reprises s'il s'était fait massacré la tronche à un moment où à un autre pendant le tournage (et si tu regardes bien, tu verras que ... *pneu qui crisse* atta, tu crois pas que je vais spoiler SBC, non?... pfff...).

Alors, une chose est certaine, ce n'est pas un film qui va révolutionner le cinéma, la photo, la musique (OMG! Manu!!! J'ai trooop pensé à toi: il y a de quoi te réconcilier à vie avec C'line!!!! J'ti juuuure!!!!)... mais SBC a un don particulier pour faire ressortir le "meilleur" des gens qu'il interviewe ou croise, alors même qu'ils savent qu'ils sont filmés (ce n'est jamais en caméra cachée). OK, parfois, c'est très très lourd (baisser son froc, c'est facile, non?), mais parfois, c'est juste fabuleux et moi, franchement, ça m'a fait penser à deux de mes idoles (non, je ne dis pas que c'est leur fils caché/spirituel/naturel, mais c'est mon avis et je le partage): Desproges et Groucho Marx. Le tac-au-tac, la blague que tu comprends à retardement (oui, même avec un cerveau de brune) et l'escalade dans la putasserie des propos, tout ça pour mettre en évidence la connerie humaine: car oui, si tu y vas, rappelle-toi bien dès le départ que ce n'est PAS au premier degré, en tous cas, pas de la part de SBC (ben oui, pour Brüno, si... forcément ;-)). Et toujours toujours regarder (la ou) les personnes qui se trouvent face à Brüno, et pas lui (enfin, un peu, pour comprendre des trucs, t'es obligé... mais bon... quoi? je suis pas claire?)

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Bref, Brüno a 19 ans et voyage de Vienne (il est né à Klagenfurt... chouette lac, très froid même en juillet, camping sympa et pour ce que j'en dis, bled paumé, quoi...) à Milan (fashion week... fashion week), de L.A. en Israel, du Liban à l'Afrique et de l'Alabama à l'Arkansas... en passant par un talk show au Texas... Brüno est gay... Brüno est une fashionista... Brüno veut être une star internationale... Brüno essaye de devenir hétéro... Brüno en fait des tonnes et les gens en face de lui s'enfoncent... s'enfoncent... s'enfoncent... pendant que tes côtes te font de plus en plus mal.. (sauf si tu es très très blonde: y'avait deux specimen devant nous, ce sont les seules qui n'ont pas ri...)

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Sache, si tu vas le voir, que jamais, JAMAIS, tu ne verras une star avec un enfant adopté de la même manière et que jamais, JAMAIS, tu ne repenseras au Moyen-Orient et au Darfour (JE RIS SI JE VEUX!) comme avant (j'y peux rien si c'est de la blague tenace... merde!)... Les nuits au clair de lune dans la campagne ricaine et les combats virils dans les cages, les oeuvres de charité et les panels qui choisissent les émissions aux US of A, les parents qui veulent des enfants-stars, l'armée et les soirées échangistes chez les rednecks... un sacré voyage... et une vraie plongée au coeur des communautés les plus intolérantes et les plus gerbantes: il y en a pour tous, toutes origines et religions confondues... il nous tarde de voir les autres dans Borat, maintenant...

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Et si je puis me permettre: SASHA si tu n'avais pas invité qui tu sais à la fin du film je te dirais bien que JE T'AIME!!!!

 

 

 

 

PS: naturellement, ce film est à voir en VERSION ORIGINALE, bordel!

21/07/2009

Cricri, Johnny et Edith sont dans un bateau...

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Au cinoche, le grand jeu de ChériChéri et mouah-même est de reconnaître les acteurs secondaires, voire, les apparitions fantômatiques (p'tain! r'garde, Mickael Jackson!!!) dans les films sans avoir bûché le casting avant, of course!

Et pour Public Ennemies, c'est moi qui ai gagné! J'ai identifié Stephen Dorff (entre deux nausées, c'était pas simple... je t'expliquerai, pars pas!), Stephen Graham (merci les Arctic Monkeys), situé (je me rappelle jamais de son blase au bon moment) Stephen Lang (c'est moi où ils s'intitulent tous Stephen???) pendant que l'homme m'assurait que "si, je te dis que c'est Giovanni Ribisi!" ... "Noooon?" et en captait un autre dont j'ai déjà re-oublié le nom mais qu'on a vu dans 50000 séries télé ricaines. Pis, Diana Krall, ça compte pas (ChériChéri a appelé ça une faute de goût et qu'à la limite, tant qu'à planter l'ambiance et mettre une chanteuse blanche entourée de musiciens noirs aux US of A dans les années 30, ils auraient mieux fait de prendre Madeleine Peyroux... J'adore mon ChériChéri...). Pis, j'ai gagné, j'te dis, Stephen Graham, c'est du mot compte triple. (pis, les autres qu'on a reconnus, c'est à égalité...)

 

Sinon, le film... Euh... comment dire...le rythme est irrégulier (mais pas irrégulier "bon", irrégulier "portnawak") et la caméra (encore un effet pervers de la discrimination positive) est tenue par un épiletpique myope. Y'a tellement de gros plans (non, mais gros gros plans) que j'ai eu le temps de compter les points noirs sur la gueule de Depp (il a aussi le dos des mains poilu, ainsi que la première phalange.. pis, les pores, sont pas très très reserrés... ). Close-up. Gun fight. Sang. Close-up. 360°. Close-up. Gun fight. Close-up... J'ai mis une heure à reconnaître Stephen Dorff, ça bougeait tout le temps, et quand ça tanguait pas, on voyait quelqu'un en gros plan, et lui qui s'agitait en arrière plan (dans le flou, donc)... dur dur...

A part ça, on connait (ou pas) l'histoire (nous, on savait, merci le câble et nos 10000 chaînes, on attendait la chute...) mais faut aimer les gun fights et le grand huit. Faut aussi apprécier Johnny D. et Christian B. (rrrrrrrrr). Le premier, je ne peux pas l'encadrer. Très très bon acteur: juste, lui, il me revient pas (et j'ai adoré Benny & Joon et Edward aux mains d'argent). Le second, je suis fan. De l'acteur (depuis l'Empire du Soleil) et du mec (parce-que j'ai un gros faible pour les teigneux... et c'est pire quand ils ont un cheveu sur la langue ou un ptit défaut de prononciation... et non, je ne parle pas du chuintement dû à la présence d'un dentier, mélange pas tout, bordel!).

Le film, lui, n'est pas impérissable. Michael Mann a fait mieux. Grosso Modo, c'est une version années 30 de son Miami Vice (ouais ben, c'est mon avis, hein!) ou au mieux, une version sous meth de "Crime Story" (la série? tu te rappelles pas? Avec Stephen Lang dedans, justement...). Le tout sauce western spaghetti (avec les gros plans d'Ennio M. mais en plus longs et plus nombreux... mais vraiment beaucoup beaucoup plus nombreux... ah, non, mais je te jure...). En V.F, même gratos, j'y serais pas allée.

Pour le fun, laisse-moi te dire quand même que dans mon délire habituel monomaniaco-obsessionnel, j'ai été servie, puisque le film débute dans l'Indiana. Et qui qu'est né dans l'Indiana, hein? (non, je le dis pas, t'as qu'à deviner!)

Côté zizique: super, c'était raccord avec notre brunch sous la glycine (et sur le hamac) quelques heures plus tôt: beaucoup de Billie Holiday. En même temps, ça donnait un peu l'impression qu'il n'y avait qu'elle à l'époque... même moi ça m'a surprise... (non, mais, j'overkiffe, donc, je couine pas, mais c'est dommage... c'était l'occasion...). Puis Diana Krall, je dis comme ChériChéri: technique ok, feeling DTC.

 

L'homme n'a pas vu les 2h et quelques passer... moi, si...

En même temps, je m'emmerde vite au cinoche (et si t'as besoin d'une comparaison, j'ai beaucoup aimé Batman et les Watchmen, je n'avais pas vu les heures passer, c'est un signe).

 

Voilà!

 

Bientôt, je te parle de Casino Royale que j'ai regardé en diagonale et d'un seul oeil, mais ça suffisait largement.