Mes mecs et moi... et moi... et moi... et MOUAH???

Déjà, à la base, je n'aime pas le cirque.
Je n'aime pas les clowns - et d'une manière générale les gens qui ont un truc sur la figure qui modifie/masque leur bouche... c'est valable aussi pour les poils... Axl Rose excepté ;-) -, je n'aime pas la foule -j'ai déjà testé "seule au milieu de 55000 personnes", ceci explique cela- et je ne supporte pas l'idée que l'on "dresse" des animaux sauvages et qu'on les enferme à l'année dans des cages Louis Onzesques.
Là, c'était l'occasion de sortir avec la tribu, une fois, la seule, la dernière, vu que l'an prochain, je n'aurai pas d'invitations (et que l'an dernier et l'année d'avant, je les avais données).

D'abord, se garer: mission impossible. Un seul parking ouvert... Le temps qu'on tourne et qu'on en ressorte -pas grâce à ceux qui tournaient en rond- le deuxième parking s'ouvre! Yeah!
Le Greffon s'est endormi dans la voiture. Pas grave, on l'installe dans la poussette et on va faire la queue pour entrer. La porte à peine passée, un gars de la sécurité me dit que je dois laisser la poussette (donc, réveiller le petit :D)... Je commence à râler... Je vais vers le stand de ma boîte et la connasse de responsable de la com' (on s'est croisées un paquet de fois en 20 ans!) me dit que c'est le stand réservé au personnel du "Biiiip"... Un regard mauvais et un "oui, justement" achèveront de la convaincre que si elle ne donne pas un cadal à mes mômes, je lui pète les dents. Là, je crois qu'elle m'a reconnue. Les fauves et leur père font la photo avec le père nawel du boulot (pas moi, j'ai trop la honte!) et on s'engouffre sous le grand chapiteau ... plein à craquer. Youpi...

On se retrouve tout en haut, pratiquement derrière. Place peu intéressante la plupart du temps, sauf pour ChériChéri, qui peut, de là, mater à loisir le croupion des danseuses -peu vêtues- qui font la transition entre les numéros, en alternance avec des clowns pas maquillés mé zacrobates.
Témüjin s'emmerde d'entrée. Attila est scotché par le couple sur le trapèze -il kiffe trop Tarzan- et le Greffon, qui vient de se réveiller dans le noir et le bruit hurle de terreur... Les animaux, les clowns, les danseuses... rien ne les intéresse. Attila est debout, assis, debout, assis, avec son père, son frère, moi, secoue notre banc... sauf pendant les numéros de voltige. Là, il est hypnotisé. Témüjin me pose 10 questions à la seconde -est-ce que j'ai une gueule à connaitre les variétés de canassons, moi???- et écrabouille au passage sys-té-ma-ti-que-ment mon sac et nos fringues... (l'une d'elle finira sous les gradins...).

A l'entracte, Greffon rivé à ma hanche droite, je vais saluer des copines (oui, bon, ok, j'ai quelques copines au boulot... là, ça va! Je partirai pas en vacances avec, hein!). Au retour de l'entracte, les fauves (j'allais dire "les vrais", mais ça n'est pas très clair quand même, alors on dira "d'Afrique") arrivent. Ca ne dure pas trop longtemps. Tant mieux, j'ai horreur de voir ça! La petite panthère (en taille, pas en âge, je pense) avait l'air tellement flippée que je lui aurais presque donné à becqueter un de mes gniards pour la calmer... ou le dresseur... Bah, juste avant, un ours avait bien essayé de bouloter le chien de son numéro! S'il n'avait pas été muselé, y'aurait eu du sport! Et un peu de sang, aussi...

Sinon, j'ai retrouvé ma poussette à la sortie, mes mômes hystériques (non, non, rien n'a changé...) et le soir, pour me venger de ChériChéri qui avait râlé que je "l'empêchais de lire et d'écrire" en lui demandant ce qu'on "mangeait ce soir", j'ai commandé chez Pizza Machin pour les gosses et moi! Na! Ben, il s'est fait un sandwich! Comme un grand!