Mes mecs et moi... et moi... et moi... et MOUAH???

Il était une fois, au pays des Schtroumpfs… non, j’décoooone!

Il était une fois, dans le sud de la France, un peu à l’ouest (indication GEOGRAPHIQUE, est-il besoin de préciser?), une charmante jeune fille qui entendit un jour cette chanson.

Elle se dit que, mince, sympa, cette chose. Mais cékiki chante? Quoi? Un chanteur de Hard Rock? Noooooon! Pas possiiiiible! Ah, bon? Ben si! Alors, comme ça, elle achète l’album, parce-que déjà qu’elle aimait le film (le I et le II, si, si! Moi je ne viens pas de le découvrir KIEFER! Je kiffais déjà son père quand j’étais petite, alors! Et si t’as oublié, c’est lui qui jouait au base-ball-boite-aux-lettres dans « Stand by Me »… pffff!) et la musique, finalement, elle est pô mal du tout. Et ça, c’était en 1990! Passe l’hiver 90/91, elle finit par acheter tous les albums de Bon Jovi (je sais, j’en suis pas particulièrement fière aujourd’hui, d’autant plus que, puisque j’en parlais récemment à propos des

ARCTIC MONKEYS, j’aime pas tout sur ces albums, et même sur certains, ça ne va pas au-delà de trois ou quatre titres!). Mais, bon, le ver était dans le fruit… ou le heavy metal revenait dans sa petite vie bien sage (t’as qu’à croire!), faisant le lit de sa folie furieuse suivante (non, pas les petits singes, j’ai aimé d’autres groupes avant eux!): les Guns n’ Roses!

Un matin, le radio réveil (branché sur RFM à l’époque où RFM programmait des choses récentes…) s’allume et elle entend ça:

Et elle se dit « Damned! Cékissa? ». Elle tend l’oreille… Ils le disent même pas! Pendant plusieurs jours, elle guette! Et un jour, bingo! Le NOM!… Merde! Elle connaît le nom! Elle connaît la réputation (racistes, antisémites et j’en passe!)! Peut pas acheter ça! Elle tient le coup…. Et finalement, elle se dit « Fuck! » et elle demande qu’on lui enregistre quelques morceaux, pour voir. Sur le cul, elle se retrouve!

…..

Les mois passent, elle a tous les albums, elle est fan, accro. Elle apprend qu’ils passent en concert UNIQUE en France. A Paris. Argh! Un jour, sur une radio locale, elle entend qu’un voyage groupiert est organisé pour y aller, au concert! Ni une, ni deux, elle s’inscrit.

Elle saute dans le bus le cœur léger, le « Dahlia Noir » sous le bras, un tattoo presque frais sur le bras! Seule sur sa banquette, elle repère, à gauche, un charmant jeune homme (j’ai jamais les yeux dans ma poche, je tiens ça de mon père!), mais elle est dans son livre comme une droguée, alors, elle passe son tour. Arrivée à Paris, il s’avère qu’on a la journée devant soi. Direction les Champs et les magasins avec deux nanas rencontrées dans le bus (quand même, parfois, je parle aux gens que je ne connais pas!). L’une d’elles anime une émission sur la radio qui organise ce voyage en bus. Et elle l’invite à venir voir comment ça se passe. Cool. Sur ce, concert (des gamines hystériques qui hurlent « Axl!!!!!!!!!!!!! » dans mes oreilles, le pied!), elle les a vus en live, elle est contente! Elle peut repartir… Elle prend place à côté de la fille qui l’a invitée et qui se trouve derrière le jeune homme. Elle ouvre son sac et offre du chocolat (j’ai toujours ce qu’il faut sur moi!). Elle se dit qu’ils ont l’air de se connaître, et que, si elle va à la radio, elle finira par le retrouver. Pas de stress! Et ben, elle le reverra jamais!

Par contre, sur place, y’a ChériChéri! Qui anime aussi une émission (ou deux?) et qui est la star de la radio (genre, tout le monde le connaît et l’adooore, les filles sont après lui! J’te jure!).

Même qu’au début, je pouvais pas l’encadrer. Mais le « Dahlia Noir » a bien fait son boulot avec lui. Et mes tattoos aussi!