Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

13/05/2011

Où ça va bientôt péter...

8h10, école maternelle, bureau de la dirlo... (qu'était à la bourre)

Une table rectangulaire encombrée de papiers, quatre chaises, quatre paires de fesses posées.

La dirlo et l'instit d'un côté.

ChériChéri et mouah de l'autre.

La dirlo: si nous avons souhaité vous rencontrer à nouveau, c'est parce-que nous sommes très inquiètes pour Taz.

Les parents: silence

La dirlo: il va falloir qu'on décide ensemble de ce qu'on va faire, ce n'est plus possible, cet enfant est en souffrance, il manque d'un cadre, les enfants, ils ont besoin d'un cadre, etc, etc...

Les parents: silence (j'avais dit que je me tairais, non?)

L'instit: il perturbe la classe, il me déstabilise... il refuse de faire les activités... il ne dessine pas, je ne peux même pas évaluer son graphisme, etc, etc...

La mère: silence.

Le père: ouais, ben, c'est pareil chez nous, il est casse-couille, il pique des colères, etc, etc...

La mère: *bout intérieurement* *mais il le fait exprès c't'andouille de parler vulgos en public, bordel???*

La dirlo: d'ailleurs, la psychologue scolaire, Mme G, l'avait remarqué lorsqu'elle était venue faire une évaluation pour un autre élève...

La mère à l'instit: *craque* oui, et vous avez fait une demande d'aide à Mme G..

L'instit et la dirlo en coeur: non non, c'est lorsqu'elle est venue qu'elle l'a remarqué..

La mère: *tu vas pas me la faire, toi!* j'ai vu Mme G la semaine avant les vacances et elle m'a montré la demande d'aide écrite que vous lui aviez transmise...

L'instit: ... ah, oui... euh...

La mère: *dans ta face* se redrape dans le silence...


Au final, comme j'avais décidé de ne pas causer (là, j'avais pas le choix, l'homme n'était pas au courant pour le papelard), le mari a dit "ok" à une rencontre (ou série de rencontres?) avec "l'équipe éducative" pour "mettre en place" des trucs...

Je ne vois plus qu'une solution: déménager dans un autre quartier et changer d'école...


Une où on ne demandera pas à un gamin en phase d'apprentissage de la vie en société (hors de la famille) d'en maîtriser toutes les subtilités dès le jour de la rentrée en petite section... et où on ne me broutera pas les genoux parce-qu'il ne dessine pas (en classe, avec la maîtresse, parce-qu'au clae, y'a pas de souci...) et parce-que son graphisme laisse à désirer... putain, mais pourquoi il dessinerait des ronds quand il a envie de faire des lignes droites, hein? POURQUOI?

IL EST EN PETITE SECTION DE MATERNELLE, BORDEL!!!

Pas aux Beaux-Arts!!!


PS: il est quand même vachement plus gérable que ce qu'elle pense, l'instit: faudrait juste qu'elle et ses collègues arrêtent de parler aux gamins comme s'ils étaient adultes... cerveau pas adapté... mégalomanie au taquet (c'est l'âge, hein...)... empathie degré zéro et capacité à se concentrer limitée... les blablas à la Dolto, à cet âge, soit ça les gonfle, soit ça les rend cons (désolée, mais je préfère encore un gosse casse-couille qu'un qui sera incapable de prendre une décision tant qu'un de ses parents ne lui aura pas expliqué le pourquoi et le comment de ce qu'il doit faire... et j'en connais...). Ça me rappelle quand Témüjin était en maternelle et que le dirlo du claé lui faisait un speech super sérieux: mon gamin avait cet air concentré de nain qui boit tes paroles, mais en y regardant de plus près, tu constatais facilement, le connaissant, qu'il n'entendait même pas... y'avait comme un champ de force autour de sa tête qui empêchait les sons d'atteindre le tympan...


PPS: et je n'ai rien contre l'Education Nationale, hein... on fait avec ses moyens... Par contre, j'aimerais bien me débarrasser de ces chieuses... Déjà, leur kermesse de fin d'année, cette fois, elles pourront se la carrer profond: je ne ferai rien à bouffer, je ne tiendrai pas de stand, je ne viendrai pas aider à la mise en place ni au rangement et je ne viendrai pas DU TOUT. Ça me fera des économies... De toutes façons, je peux pas piffrer les autres parents...


PPPS: Sainte FDJ, priez pour moi qui ai besoin d'un énorme paquet de thunes pour déménager!!!




09/05/2011

Le cri des nichons

(ouais, je sais, ça fait racole,  mais je vais effectivement parler de miches, alors...)

 

Mes nichons, en l'occurence.

 

Ils sont super vénère. Pourquoi? Parce-qu'après avoir fait du 80A, du 80B, du 85B, du 90A, du 95B, du 95C, du 100A  et du 100C (croissance, grossesses successives, allaitement et retour à la vie civile, flux et reflux hormonaux...), ils se retrouvent pile au 95A!!! LA taille maudite!!!

 

Quoi? tu sais pas? Elle n'existe quasiment pas cette taille, en lingerie! La honte sur toi si tu fais du 95A!!!

Ni 90B ni 95B... Entre... la taille improbable... Celle qui fait tellement pitié aux fabriquants de lingerie qu'ils ne fabriquent pour cette taille que des putain de bordel de push ups ou des trucs en mousse ferme (des coques, quoi...).

 

Ben mes miches, elles ont un bonnet A, et elles resteront au bonnet A, je n'ai pas l'intention d'aller bosser avec un push up qui va me les massacrer à longueur de journée pour des prunes (franchement, l'intérêt de la chose sous un tish des Guns, tu le calcules?) ou une coque qui va les faire ressembler à des faux en vrai carton...

Mes nichons, ils kiffent les balconnets! Et en 95A, ça n'existe PAAAAAAAS!!!

 

Alors oui, j'ai réussi à trouver un soutif qui ne me les remonte pas jusqu'à la thyroïde et qui ne fait pas office de hammam portatif... mais il ne fait pas balconnet... il est en triangle... pas hyper sexe... maintient juste ce qu'il faut... pas d'armatures chouquinettes ni de dentelle affriolante avec des petits noeuds... pas de coton...

Et pas de slip assorti, parce-qu'il n'y avait que des putain de bordel de strings!!!

 

Et mes fesses, elles préfèrent les boxers...

 

Avec un peu de chance, d'ici quelques mois, je serai revenue au 90A... et je pourrai me foutre comme d'une guigne qu'on ne trouve pas de soutifs à balconnets en 95A...

 

Sur ce, je file, le mari et moi on a un peu rdv à la maternelle pour s'entendre dire que notre merveille n°3 ne veut pas écouter sa maîtresse et respecter les règles de vie en société... Et pour une fois, j'ai prévenu ChériChéri que, quoi qu'il arrive, je garderai ma bouche fermée -hormis les formules de politesse d'usage: bonjour, ta gueule, au revoir, je m'en cogne, DTC, etc...- et qu'il ferait les frais de la conversation... Même pas j'ouvrirai ma grande gueule pour leur dire que pendant les vacances, au centre de loisirs, j'ai checké tous les jours son comportement et que je n'ai eu que des bons retours...

 

Na!

 

Cela dit, j'hésite un chouia à mettre mon tish "Don't fuck with me"... bah, z'ont déjà du mal avec le français, on ne va pas tenter de planter du riz dans le désert...

 

PS: y'a intérêt à ce que mon nouveau soutif me fasse pas chier, n'empêche...

 

 

 

06/04/2011

oh! z'ai cru voir un rominet...

Viens par ici, foule en délire, que je te conte les aventures fabuleuses de Taz et de son panaris...

 

Chronologiquement, c'est plus rigolo (et psycho-rigide, je sais...):

 

Jeudi: la maîtresse de Taz ouvre la porte alors qu'il tente de glisser son auriculaire entre ladite porte et le carrelage... vu que c'est une porte qui râcle par terre, je te laisse imaginer... Soins, poupée de compète, etc...

Dimanche: le doigt de Taz a gonflé, il est rouge et ... beurk... je me dis que les urgences pédiatriques de l'hosto, ça me faiiiiit chiiiiiieeeeeeeer, et que je vais plutôt aller faire la belle dans une clinique réputée... J'appelle, je décris le sinistre, on me dit de "venir si si si il le faut", et hop, ChériChéri me véhicule jusque là à 11h45... le temps d'arriver, de faire la queue à l'accueil, il est (c'est écrit sur la fiche d'admission, j'invente pas) 12h43... le mari repart, y'en a deux autres à alimenter... tant pis pour Taz, il mangera un peu plus tard (et moi aussi...). Commence l'attente... tic-tac... tic-tac... Taz court... Taz crie qu'il veut voir le docteur, Taz est cassé et se laisse masser le dos au son d'une berceuse puis repart à fond appuyer sur tous les boutons du distributeur de boissons au son de "JE VEUX DU CHOCOLAT!!!!!" ce à quoi je rétorque "oh! les jolis mégablocks! tu me fais une tour pitiééééé??"... Taz envoie valser les cubes... Taz se roule par terre... Taz va faire la gueule à l'autre bout de la salle d'attente... Taz a chaud... Taz est fatigué (il a sauté sa sieste...)... un rasta vient nous appeler, ainsi que d'autres clients patients, pour aller passer une radio (des fois que...)... Taz décide que c'est rigolo de faire tomber une chaise... une GROGNASSE lance un "Pffff... Il est insupportable!!!" et vas-y qu'elle m'explique qu'elle aussi a un fils, mais qu'il n'est pas comme ça, toussa toussa... et je finis par lui claquer le beignet d'un "Vous en avez de la chance, d'avoir un enfant parfait" avec le ton qu'il faut... alors qu'au fond de moi, les "pétasse", "connasse", "radasse" et autres "vieille conne" (elle avait facile 5 ans de moins que moi ;-))) se battaient pour sortir... Fière je suis... et comme j'ai envie d'en rajouter une couche, je fais asseoir Taz en lui disant bien fort "tu vois, mon coeur, la dame trouve que tu n'es pas sage"... Il m'a regardée comme si je lui avait parlé romulien... Bref: la radio est faite et on retourne dans la première salle d'attente... et on attend ENCORE... Je finis par appeler le mari pour qu'il vienne nous rejoindre, que je puisse aller prendre l'air 5 minutes et finalement, miracle, vers 16h15, on nous appelle pour que Taz voit le médecin (oui, LE... dimanche, urgences, UN toubib... roux, en plus...)... et on attend dans un box... puis on nous change de box... et on attend dans l'autre box... et Taz en a très trèèèèèès ras le cul... On finit par voir le toubib, qui détecte un panaris pas prêt à être incisé, demande à un infirmier de faire un pansement et, après coup de fil à je sais pas qui, nous dit de revenir mardi matin aux urgences, entre 8h30 et 9h, avec le nain à jeun pour vider le pus...

A 17h, on est de retour à la casa... putain...

 

Mardi: huhuhu... 8h30, arrivée aux urgences de la clinique réputée... explications à l'accueil (papier de rdv à l'appui) et... ATTENTE... une infirmière passe récupérer la feuille de rdv et disparait... et on attend... Taz est beaucoup beaucoup plus calme que dimanche (en même temps, il est à jeun...)... 9h... 9h30... l'infirmière repasse, je la hèle en mode "vous savez que le petit est à jeun?", oui, me répond-elle, le médecin qui doit le voir va arriver... vers 10h... Oh! putain! j'ai failli m'étouffer de rage... tu imagines un gamin de 3 ans, debout depuis presque 3h et qui n'a rien bu et rien mangé??? Grrrrr!!! A 10h, on finit par voir un toubib (dans le box de la veille) débarquer... Il attaque par "mais, ce n'est pas ici qu'on fait ce genre d'opération... ça se fait en ambulatoire, pas aux urgences"... "euh, oui, mais moi on me dit de venir aux urgences, je peux pas inventer..."; il enlève le pansement de Taz et "c'est bon, de toutes façons, on ne va pas inciser, ce n'est pas nécessaire... il prendra des antibiotiques... il pèse combien?" ... "18kg"... c'est la dernière fois qu'on le verra... J'ouvre la boite de gatals que j'avais apportée pour Taz et il se jette dessus... une infirmière arrive avec l'ordonnance et me dit "le pansement, là, il est un peu spécial, vous demanderez à la pharmacie, on vous expliquera comment l'utiliser". Au revoir et pas merci, quoi...

10h30: à la pharmacie.

La jeune pharmacienne: "ah, c'est pour l'infirmière qui va lui faire les soins"

Moi: qué, "l'infirmière"? c'est moi qui fais les pansements...

...

Moins jeune pharmacienne qui vient nous voir: ah, si, si, ça c'est le kit de soins pour l'infirmière qui va vous faire les soins

Moi: euh... mais y'a pas d'infirmière..

Moins jeune pharmacienne: il vous a dit quoi le médecin?

Moi: ben, rien... que vous m'expliqueriez... :D

Bref, la nana me montre le kit et non, quoi, y'a pas moyen de faire un pansement sur l'auriculaire d'un nain, quoi... c'est un kit pour les plaies ouvertes... Du coup, comme elle n'est pas conne et moi pas siiiii psycho-rigide que ça (ta gueule, Shaya!), on tombe d'accord sur une modif de l'ordonnance pour un truc utile à mon chiard...

 

Conclusion: la prochaine qui chie sur le service public, je lui démonte la tête souhaite juste d'avoir affaire à une clinique privée réputée... Parce-que les urgences pédiatriques du CHU, j'ai testé, j'ai pas trop trop aimé côté attente, mais c'est du 5 étoiles pour la réception et la prise en charge, à côté de cette clinique!