Mes mecs et moi... et moi... et moi... et MOUAH???

Tout a commencé par une sombre nuit d'hiver. Alors que je me réchauffais au coin du pc (vu ce qu'il chauffe, je devrais économiser en gaz, je te le dis!), je reçus une missive électronique me proposant d'aller visiter le Danone Research Centre de Palaiseau.

Gulp. Pourquoi mouah????

Après moult échanges de mails entre les Marco Polettes et l'agence You to You, la mise en place du gardiennage des pitis klingounets à leur môman, le brief à ChériChéri (ptain, il a un peu fait la tronche, quand même... mais bon, il en a profité pour faire du rangement et du ménage :D), j'ai enfin pu aller prendre le train. Oui, je sais, ça fait péquenaude qui ne bouge jamais, mais avec trois moutards dans les pattes, le train, ben, je savais même plus comment c'était dedans.

Pour profiter de ma journée à fond, j'ai pris le train de nuit. Aller ET retour. Ne perdons pas de temps. Gestion au millimètre, je te dis!

Déjà, au départ, j'ai dû me freiner pour ne pas partir trop tôt de la casa. Je suis à 25 minutes à pieds de la gare... J'ai donc retardé au maximum (après avoir tournée une demi-heure en rond dans le salon) le départ et j'ai fait le trajet en ... 15 minutes. Mes docs roses marchaient toutes seules. Je me suis acheté une revue à la gare (Toutankhamon magazine, si tu veux savoir) et j'ai sauté dans le train... prems dans mon wagon! Flippant, quand même, un peu. Ajouté à ça une chaleur d'enfer et la "découverte" des couchettes 2ème classe (nb: je ne suis pas faite pour la promiscuité, c'est clair)... Dormir en haut n'a qu'un avantage... euh, non, en fait, y'en a pas... Au moment du dodo, évidemment, impossible de changer de fringues, y'avait un mec face à moi sur l'autre couchette du haut... et c'était pas Axl...

Tu as déjà pris le train de nuit, toi? En 2ème classe? Non, parce-que, j'ai oublié (2000, c'est loin...) comment c'était en 1ère, mais là, les lits sont en béton et les oreillers en plomb. J'ai hyper mal dormi. Je me suis fracassé les cervicales. Un bonheur. Et j'ai dû ronfler comme une tarée, parce-que j'avais le nez complètement  bouché (la clim et moi, ça le fait pas...)

J'ai débarqué sur le quai d'Austerlitz avec la tête dans le U... j'ai fait plouf-plouf entre le relais toilette (lavage) et le coin café et c'est le café qui a gagné. Si. Se brosser les quenottes après le café, ça a plus de sens. Il me restait un neurone.

Après, je me suis dit qu'il fallait bien sortir de la gare (même si Paris est un lieu de perdition et que c'est super dangereux et tout et tout...) et j'ai traversé la graaaaande avenue en face et ... y'avait un square, mais il était fermé, alors, j'ai attendu qu'il ouvre, assise sur un banc, à un arrêt de bus, à côté d'une voiture de flics. Alors, c'est pas pour critiquer, mais sérieux, y'en a partout, des bleus, chez vous, hein! Bref, à "un horaire variable" (c'est écrit dessus, j'invente rien), le Jardin des Plantes (merde... c'était pas un square?) ouvre. Je me pose donc sur un banc pour attendre l'appel de MaO. Et là, le me dis "Merde, j'ai oublié le mp3... bon, ben, je vais écouter les oiseaux..."

(là, en fait, je planque des déchets de chez Ronald)

Je bronzouille donc tranquillou, en lisant Toutankh'Mag... c'est zen.

Arrive MaO (et ses sketba rouges) qui m'entraine à l'IMA via les bords de Seine (c'est sûr, c'est mieux que les trottoirs enfumés)... J'adore l'IMA (et si vous aviez la délicatesse, les parigauds, de garder son dirlo à Paris, ça nous arrangerait, nousse, à Toulouse...on pourrait vous faire une sorte de rente... en saucisse?)

(c'est pas beau???)

(vue de l'intérieur)

(vue du café, sur le toit)

Ce que j'aime moins, à l'IMA, c'est le prix des magnets à la boutique. Du coup, y'en a pas sur mon frigo. Bien dommage... Par contre, si je n'avais pas eu une journée à crapahuter (et si j'avais gagné au loto), je me serais bien laissée tenter par le bouquin sur l'architecture art déco à Bagdad... (jf blogueuse cherche mécène pas collant). Mais bon, on avait rencard avec la crème de la crème de la blogo: Ratou et Manu la Grande. Montparnasse, nous voilà! Je te raconte pas les cris hystéro des deux blondes (dont mes oreilles résonnent encore). Nous, les brunes, on sait se tenir, hein :D

Après quelques minutes et moult léchages de mour, nous avons rejoint le point de rendez-vous avec, tiens-toi bien: LA blogueuse n°1 ce mois-ci (@ Poppy: tu peux rester zen, mais moi, j'aime bien énerver les gens... surtout les cons... et je crois que j'ai un don... ;-)). Mais c'est quand même Juju qui a fait son arrivée "made in Cannes", avec son ventre proéminent. Manu a ainsi appris que depuis un portable, il fallait faire le 112 et je crois qu'on a toutes mentalement et rapidement révisé nos cours sur l'accouchement... Au cas où...

Nos gentils accompagnateurs, Frédéric et Sandrine, nous ont poussées dans le bus, mis un bandeau sur les yeux et là, le gros délire a commencé, avec une Manu déjantée qui s'est collé le dentier sur des caramels toulousains (en même temps, pendant ce temps-là, elle causait moins... forcément... :D) (nb pour moi: la brique ROSE est plus digeste que celle du Capitole... ou alors, la Femme coupée en deux et Pivoine sont des grosses menteuses...).

La suite au prochain épidode...

(et là, tout de suite, la liste des autres furieuses:

UN, DEUX, TROIS, QUATRE, CINQ, SIX, SEPT, HUIT)