Mes mecs et moi... et moi... et moi... et MOUAH???

Ben oui.

Ben non: je t'ai pas raconté Ze trip. Ze voyage de 7 jours 6 nuits avec Témüjin (ici ou là appelé Duracel ou CN... non, pas pour Cartoon Network...essaye plutôt Contraceptif Naturel...). Que ça a commencé d'un coup à 15h le lundi, parce-que j'étais pressée d'arriver à la gare (et chargée comme une mule, en plus). Que j'ai appelé ChériChéri pour lui dire qu'on était dans le hall départ et qu'il a répondu qu'il arrivait... il était en train de se garer. Ben merde, alors... Le trajet a été long... trèèèès long... ponctué toutes les 10 minutes par des "on arrive quand?" "on est où?" "mais c'est looooong!" "je peux jouer à la DS?" "tu fais une partie de cartes avec moi?" et des "dans 5 heures" "à Montauban" "à Agen" "à Bordeaux" et des "ça va? ça te gêne pas que je lise???". Le tout avec ma tête dans le pâté et la crainte que l'héritier ne se mette à gerber (sa gestion du stress ne vient pas de moi, c'est clair!)

Heureusement pour nous (j'ai un doute quant à mon sens de l'orientation dans une gare...), Océane nous attendait sur le quai et nous a drivés à travers les méandres de Montparnasse, jusqu'au RERB, et hop! direction le 9-3 et rencontre avec Mr O (oui, il existe, on l'a vu de nos yeux vu... d'ailleurs, en parlant d'yeux, c'est vrai que les siens sont super bleus!) qui avait quand même l'air un peu flippé (si, si... en même temps, c'est normal, Témüjin et moi, on est super flippants...). Témüjin a récupéré sa DS à la con, l'a branchée sur le secteur et est parti dans son jeu. Je passe vite fait sur la soirée "faisage de connaissance en mode express" et le réveil brutal à 2h heures du mat' par une vibration du portable et un sms "Greffon a 40 et 3 dixièmes, je lui ai mis un suppo"... J'ai pô répondu, tu t'en doutes... à part des insultes, y'avait rien qui venait...

Mardi matin l'infernal et sa mère prennent la direction de Pariiiis option Orsay. Mon billet coupe-fille en main, hop hop hop, je passe sous le portique de sécurité et biiiiiip... je repasse et... biiiiiip... "Vous avez une ceinture?" .. ah, ben ouais, je suis conne... Et hop, vestiaire (c'est pratique, ça, ils devraient le mettre en place dans tous les musées, moi j'dis...), toilettes (visiter un musée la vessie pleine, c'est pas top!) et tournée des étages. Je dois ici m'arrêter pour louer la décontraction avec laquelle Témüjin est passé devant "l'Origine du monde", sans même tourner la tête vers le tableau, pourtant vachement en évidence, alors que je retenais ma respiration, de peur de l'entendre brailler un "c'est quoi ces poils?" ou "pourquoi on voit pas sa tête?"... genre... On a donc foncé vers les escalators et l'étage des impressionnistes, que je puisse aller baver devant ma toile préférée. Entre autres. Ensuite, on est allés bouffer des choses moyennement comestibles tout en haut, avant de redescendre en passant par la galerie de Gauguin, l'expo temporaire sur l'Art Nouveau (yep yep yep) pour terminer sur les statues du bas (tout en bas, quoi...). Un passage par la boutique du musée (j'avoue, je suis une accro des boutiques de musées... c'est terrible... et compulsif...) et hop, direction la passerelle Sengor pour buller un peu avant que j'aille me picoler un café très serré pour faire glisser le gramme de paracétamol... C'est con, ce jour-là, j'avais oublié de charger les piles de l'appareil photo...

Mercredi, c'était le jour de la tour. Oui, les parigots, cette magnifique verrue phallique et métallique sur laquelle la majorité d'entre vous n'a pas encore mis les pieds. En même temps, c'est vraiment un truc pour les touristes. Regarde à quoi ressemble la queue des pingouins avides de grimpette (et il est midi, grosso merdo):

(les tas rouge en bas de la photo, ce sont des scouts... hihihi)

On s'est bien marrés, les frites du 2ème sont pas mauvaises, les toilettes propres (bah quoi? c'est important, merde!) et la boutique du 1er est moins prise d'assaut que celle du deuxième. Dont acte. En redescendant, sous le soleil exactement, on a sauté dans un traine-couillons mais on ne s'est pas mis à griller sur le toit: on était à l'avant (là où on peut se prendre pour Kate et Léo), peinards et à l'ombre (on est du sud, on est pas neuneus avec le soleil, nous!):

(damned! une capote dorée! Trop stylé!)

Après, on est allés voir Notre Dame (et manger une crêpe au nut-nut dé-li-cieu-se) et se balader sur les quais et notament celui-là:

(le truc qui bouge, devine qui c'est...)

Que si tu devines de quel quai il s'agit et POURQUOI j'y suis allée en pélerinage, tu auras toute mon admiration. Sache que juste après, j'ai trouvé le resto de mes enfants:

et dans la foulée, la librairie Shakespeare & Cie... (oui, là, y'a un rapport avec le pourquoi du quai...).

Jeudi, c'était le moment de quitter le 9-3 pour Paris IM (et le 9ème, plus précisément). On a testé pour toi le McDo de Pigalle, puis la marche à pied jusqu'au Louvre (elles sont grasses, les frites, quand même, faut bien éliminer...). Là, on a fait la visite "Statues Monumentales", spéciale moufflets (ça dure une heure...) avec quelques digressions pédestres chaque fois que j'apercevais un chapal ailé... genre:

(attention, Msieur! T'as un serpent qui te suit...)

On a même réussi à voir Mona et à la prendre en photo... avant de s'avachir sur un canap au milieu des Japonais. Le courage m'a reprise lorsque je me suis rappelée qu'il y avait une cafète (= caaaféééééé!!!) et une boutique (hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii!!!!). En repartant, j'ai accepté de rentrer en métro et je me suis retrouvée à coacher deux Portugaises, quasi en langue des signes, vu que je ne parle pas le lusitanien et qu'elles ne pratiquaient aucune autre langue. J'ai même réussi à faire comprendre à l'une d'elles qu'elle devait ranger sa carte bancaire dans son sac et pas jouer avec devant le distributeur de tickets... elle ont eu leurs tickets, j'ai compris "obrigada", j'ai répondu "de rien" avec un grand sourire et je suis allée prendre mon métro. En rentrant, j'ai pu profiter du téléphone illimité de la cousine pour prendre des nouvelles de mon rejeton malade. Malade, oui, fiévreux, oui, mais avec la patate. Toujours. Plus tard, l'envie de préparer à manger dans un m² ne m'ayant pas saisie, j'ai trainé le teigneux au coin de la rue dans un resto ma foi fort sympatoche (avec des gens gentils, de la lumière tamisée et une excellente bande-son... rock années 70... t'vois?)... puis hop, au dodo...

Vendredi: encore réveillée par un sms (ça devient une habitude...), je décide d'aller déjeuner dans un café! Merde, on est en vacances, non? Et après, direction l'IMA. Oui, je sais, j'y suis déjà allée en juin avec MaO, mais je n'avais pas dévalisé la boutique... hin hin hin... Ayé, c'est fait.

Pis, j'ai perdu mes photos dans le plantage estival de mon ordi. Alors...

N'empêche, c'est le seul jour de la semaine où il a fait froid. Ben, du coup, quand même, le soir, on est allés re-manger au coin de la rue et après, on a fait les baleines sur le canap', avec une couette. C'est là que j'ai vu mon nouveau chouchou du mois. Et après, j'ai vachement bien dormi.

Samedi. Ah! Samedi! LA journée de folaïe! D'abord, on a pris notre ptit déj au café (hin hin hin, je m'y habituerais vite...) où nous a rejoints Jako (ben oui, depuis le temps qu'on se connait virtuellement, fallait bien qu'on se croire en live!), avec qui nous avons taillé la route tranquillou direction le quartier des Halles. Et là encore, Témüjin a parfaitement ignoré les dames en cuissardes vernies et décolletés vertigineux. Ouf. Puis quand Jako m'a abandonnée avec mon troll est reparti de son côté, nous avons retrouvé la grande Zaza Manu qui a eu la gentillesse de me laisser tripoter ses shoes de danse... raââââhâââ... c'était boooon! :D Inutile que je précise que Témüjin était en live, de toutes façons, ça a duré jusqu'au retour à l'appart à plus de 3h du mat'... Non, pas de Taureau Rouge... Sont ensuite arrivées Anna, MaO, Constouille et Eve, histoire de se visionner avant la nuit Pokanel. La suite se trouve aussi ici et là.

Dimanche: coucher, donc, à 3h30... ben oui, fallait faire les bagages... et lever à 8h... et... et... et... petit déj' à la gare, carrément. Tu peux me croire, j'ai bien dormi dans le train, surtout les 3 premières heures pendant que Témüjin bouffait les batteries de sa DS de merde. Après, j'ai grave récupéré en comatant pendant 2 jours. Au milieu des cris de gosses (ben oui, ils sont revenus le lundi, les deux autres furieux...), sans souçaille!

Allez, je repars révasser...