Mes mecs et moi... et moi... et moi... et MOUAH???

 

(dernière vue d'Ürgüp, depuis la chambre d'hôtel, vers 6h-7h du mat')

 

Mardi!!!

Et c'est reparti pour 540 bornes en bus!!! Yihaaaaa!

Sauf que, dans le véhicule, je suis stratégiquement over mal placée: à côté du Major (de l'autre côté de l'allée centrale, faut pas pousser...). Et Mr le Major ne trouve plus son stylo: comme je suis bonne, je lui prête mon spare one. Du coup, il entreprend de me faire lire son guide de voyage. Bah, il est gentil... pénible, cultivé, mais gentil... (je suis sûre qu'il ne connaît pas les Guns :D)

 

Arrêt technique et visite du caravansérail du Sultan pour ceux qui ont raqué. Nous, on boit un çay (je t'ai déjà dit que ça se prononçait tchaï, hein? ... non?... ben, maintenant, tu sais...): en plein soleil, c'est le four; à l'ombre, y'a un petit vent frais... vent+thé, ça va se payer...

On s'arrête à nouveau, mais au bord de la route, au milieu de la pampa pour cause de courroie qui a pété (fondu?), puis à un deuxième caravansérail pour manger (enfin: pas nous, on jeûne... huhuhu).

Le vendeur du magasin lance des "Tout à 1 euro, 2 euros, 1000 euros!"... "Qué, 1000 euros?", réponds-je (carrée) interloquée... "1000 euros, c'est pour Sark*zy!", me rétorque l'outrecuidant Turc...

Nouvelle pause technique à 16h pour cause de moteur qui pue (on apprendra, mais bien plus tard, que c'est une courroie du système de ventilation qui merdoie... joie...). Les chauffeurs (le nôtre et celui d'un autre bus) sont penchés dessus pendant que les sauvages (nous) font une pause pipi/café/thé et que Kumar (qui ne mange pas avec les forfaiteux à midi... il préfère le raki...) rattrape son retard de bouffe...

Bon, ben, la clim est en rade, il fait chaud, ça sent le cramé jusqu'à l'arrivée. Les pipelettes qui d'habitude rient et gloussent pendant les explications du guide et commentent à haute voix font la gueule. Bien fait :p

Note à moi-même: tiens, faudrait que je me calmasse sur les aubergines...

 

 

(2 Turcs qui bossent et plein de Français qui matent: tu le vois pas, là, mais

y'en a un qui filme tout et mettra quasi la caméra dans le moteur :D)

 

 

(ça, c'est ChériChéri qui regarde kinkin avec mépris...

imagine quand il est en colère...

-je sais, je l'ai déguisé, je suis méchante ;-))

 

Mercredi!!!

 

Encore réveillés par le soleil (et pourtant, on ferme bien les gros rideaux épais!).

Petit déj' sur la terrasse: pas de légumes sautés, mais des patates, de la soupe de yaourt au riz, de la fêta de chèvre de compétition (qué s'appellorio tulum peyniri), des olives et du Nescafé (oui, du vrai).

Visite de la fabrique/salle de vente de bijoux: le seul truc qui me parle coûte 60000 euros... Huhuhu...

Heureusement pour nous qu'on est coriaces et fauchés, avec l'homme, parce-que, contrairement à ce qui était annoncé, les vendeurs sont collants et déterminés. Leur français est parfait, ils sont même capables de faire des blagues sur les régions françaises (où ils ont tous habité à un moment ou à un autre, apparemment...)... J'ai beau dire depuis le premier assaut que "nan, mais, je mets pas de bijoux...", le type essaye de me refourguer un collier énorme serti de brillants ou de zircons (me rappelle plus, m'a saoulée), avec des petits coeurs en or jaune... Y'a pas moyen... Il ne veut pas comprendre qu'il ne nous vendra rien (je sais, c'est son boulot, mais quand même, je sais pas, quand deux personnes insistent en te disant que NON, madame n'est pas "bijoux" et que NON, de toutes façons, on n'a pas une thune, y'a un moment, faut redescendre sur terre, NON?). Le boss vient même nous proposer un "prix", genre 2 colliers + un bracelet pour le prix d'un collier... mdr... On vous a dit qu'on bouffait déjà que des patates???

Finalement, on parvient à s'extraire au motif que "même si on achète, on ne vous paiera pas les autres mensualités, no way, José", et on file se mettre à l'ombre, dehors, avec un çay... et un Russe évadé d'un autre "magasin" de bijoux. Je révise un peu, mais c'est loin, quand même... On apprend par ce monsieur, hilare, que l'or coûte beaucoup moins cher à Moscou... (franchement, au vu des prix affichés soi-disant en euros, on se doutait un peu qu'il y avait un truc...). Demain, on zappera les cuirs, hein...

Quand on repart, Kumar prend le mike pour nous lancer un "Merci pour vos achats et pour l'économie du pays!" (non, mais mdr, triple lol arrière piqué, quoi...). Il est d'humeur à nous promener: il nous emmène voir une chute d'eau trop belle et hop, direction le resto. Nous, on bifurque et on se laisse alpaguer mollement par le dirlo d'un autre resto (le type, il m'appelle Esmeralda... sais pas pourquoi...), on mange super bon, les pieds dans l'eau (quasi), titillés par une petite brise marine pendant que les autres se fadent la clim d'une usine à touristes avec menu identique pour tous...

On était censés repartir à l'hôtel, mais finalement, Kumar nous traine dans un bazaar puis, oh! surprise, dans la vieille ville, pour une visite au pas de course. M'est avis que certains ont bien aidé l'économie de la Turquie ce matin (et le %age de Kumar). Et c'est en repartant, depuis le bus, qu'on a vu LA boutique avec les tish Marvel de la mort qui tue. Demain, on va tenter le coup... on aura le temps...

La mauvaise surprise de la journée, c'est que le cadal pour ma mère, marchandé sans être marchandé autour d'un thé et au son du saz à Ürgüp n'est plus en notre possession. ChériChéri est incapable de se rappeler s'il l'a descendu du bus mardi... Bref... heureusement, on l'a en photo, on pourra le lui montrer ;-))) La meuf de la sécurité a checké les images, pas de paquet oublié dans le lobby...

 

Bon, j'avais pas dit qu'il fallait que j'arrête les aubergines, moi? Midi et soir (et encore, j'ai pô pris la soupe à l'aubergine...)... Lasagnes aux légumes et choux rouge épicé sauté à l'orange (la tuerie!!!)... Kikadi qu'il n'y avait que de la bidoche à manger en Turquie???

 

Et on termine la soirée en beauté avec un petit tour à Carrouf pour acheter du raki, de la préparation pour le flan blanc à rien mais trop bon et de l'aigre de grenade... le tout suivi d'un expresso en terrasse du Starbucks (sauf qu'on s'est gourés de terrasse, même si on a bu du café Starbucks... huhuhu)

 

Demain, on fait une pause dans les turqueries: c'est vendredi, c'est horoscoperie!

 

(tiens, revoilà les knackis... ;-) @Pivoine)

 

 

(Nathalie)