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20/10/2009

Et en musique, cette fois...

je t'ai dit que j'étais fan de Roland Gift, aussi?

Ben ouais, y'a pas qu'Axl dans ma life... *soupir*

 

 

allez, tu peux chanter avec Roro...

 

I can't stop the way I feel
Things you do don't seem real

Tell me what you've got in mind
'Cause we're runnin' out of time
Won't you ever set me free
This waiting round is killing me

She drives me crazy
Like no one else
She drives me crazy
I can't help myself

I can't get any rest
People say I'm obsessed
Everything you say is lies
But to me there's no surprise
What I had for you was true
Things go wrong, they always do

She drives me crazy
Like no one else
She drives me crazy
I can't help myself

I won't make it on my own
No one likes to be alone

She drives me crazy
Like no one else
She drives me crazy
I can't help myself

Uh huh huh

She drives me crazy
Like no one else
She drives me crazy
I can't help myself

Uh huh huh

She drives me crazy
Like no one else
She drives me crazy
I can't help myself

 

je te préviens, j'ai été sympa, cette fois... la prochaine, qui sait quelle chanson pourrave je pourrais te coller...

 

30/09/2009

Karaoké-ohé-ohéééé!

 

 

Encore une petite histoire...

 

Marcel avait rencontré Edith dans un karaoké. Mais pas en chantant, non. Car Marcel était une mouche et Edith une blatte (ndlr: ouais, la prochaine fois, je mets des grillons? Des souris? Un chien? Une licorne? Un tamanoir? Une fourmi rouge? Atomique? Rancho? Pancho? Miou? Maow? Quaquao? Chapi et Chapo? Un serpent bleu du Mexique?). Edith n'avait pas remarqué Marcel. Lui, accroché au plafond, pas très loin du ruban adhésif où finissaient d'agoniser ses frères et soeurs, ses cousins, ses cousines, et plein de mouches bleues (des immigrées, sûrement), lui, donc, ne voyait qu'elle. Elle et sa petite carapace mordorée (ndlr: merde, c'est moi qui écris, je dis ce que je veux... Tiens, Marcel, pour la peine, il est fuschia! Na!), ses petites antennes agitées et ses petites pattes très très rapides... Marcel enviait son agilité quand elle courait sur les tables, évitant les dessous de verres agressifs, passant d'une assiette de chips à un bol d'olives (de kalamata, bordel!), de la tartine au jambon au fromage en brochette... Tant de grâce et de détermination dans cette frêle créature qui faisait pourtant bien cinq ou six fois sa taille à lui... Il était plus qu'admiratif, il était en extase... Il décida un jour d'aller la retrouver, au sol, puisqu'elle ne montait jamais jusqu'au plafond, les murs étant un chemin périlleux et entièrement à découvert.

Il se posa non loin d'elle, délicatement, pour ne pas l'effrayer. Mais elle continua son chemin sans même lui adresser un regard. "Serait-elle myope?", se demanda Marcel. Il s'envola de nouveau et la suivit. Elle se déplaçait vite, mais lui était maître des airs. Il voletait autour d'elle, lui faisant une cour empressée. BzzzBzzz par-ci, BzzzBzzz par-là. Mais rien n'y faisait: Edith semblait totalement hermétique à son charme ravageur. Au bout de plusieurs heures, épuisé et énervé, Marcel attérit devant elle et lui barra le passage.

- Bzzzzz! Je suis Marcel! Et toi, Bzzzzz, délicate créature ailée qui rampe? Bzzzzz...

- KrKrKr ... m'appelle George, ma mignonne... KrKrKr suis pressée... ai faim... KrKrKr... pousse-toi...

 

Chklonk! Splatch!

 

Marcel et Edith George finirent écrasés sous un cendrier.

 

So much for a love story, hu?

 

 

18/09/2009

Une petite histoire

 

 

Par une chaude nuit d'été, un petit cafard tout mignon se promenait avec ses parents et ses 275000 frères et soeurs dans les poubelles d'une pizzéria très chic du front de mer. Zébulon, car c'était son nom et autant l'appeler comme ça plutôt (le chien de Mickey) que Totor... ce serait idiot, Totor, c'est son cousin, et franchement, il n'ont pas grand chose en commun... pis, on ne saurait plus de qui je parle... Zébulon, donc, rêvait de solitude. Pas qu'il n'aimât pas sa famille, ni ses voisines les mouches et leurs petits asticots, ou les rats bien gras de l'arrière cour de la brasserie une étoile au Michelin, mais il aurait aimé, de temps en temps, un brin de silence. Chose difficile au milieu de cette foule de vacanciers faisant bombance. Oui, l'été, les vacanciers humains remplissent restaurants et poubelles et ceux à plus de 4 pattes (plus les rats) font la transhumance avec eux. Peut-être pas dans leurs valises. Mais sait-on jamais.

 

Zébulon se confia à Zézette, Zaza, Zinou, Zina, Zetoré, Zalope, Zetemmerde, Zémalopié, Zemanfou, Zetepiss et Zalaré (non, rien à voir avec les liens, bordel! Je fais ce que je peux, j'ai pas internet... enfin, si, mais une heure par jour... J'ai récupéré une partie de mon cerveau, du coup et c'est pas ce qui pouvait arriver de mieux...), qui ne comprirent pas son envie de solitude et de silence. C'était si bon, de krkr-ter de concert, tout en se marchant dessus pour arriver avant les 10000 autres familles à la délicieuse Végétarienne abandonnée au fond de la poubelle... de courir dans tous les sens pour éviter le spray anti-cafard qui chatouille les antennes et énerver le cuistot qui les verrait bien en déco sur la pizza mexicaine avec des grillons grillés...

 

Zébulon décida donc de partir seul à l'aventure (bon, fallait bien en arriver là, ça commençait à stagner, non?). Il se faufila jusqu'à l'arrière cour de la brasserie, grimpa sur le tas de cartons de steaks surgelés à dlc dépassée (les meilleurs!) et descendit de l'autre côté de la palissade, directement dans un immonde jardin bien propre et qui sentait le pesticide et l'engrais... Il prit bien garde de ne toucher aucune plante, marcha bien au centre de l'allée pavée, lavée, balayée, dépoussiérée... une misère, je vous dis. Il était presque arrivé de l'autre côté lorsqu'il se retrouva brutalement immobilisé et dans le noir le plus complet. Un piège? Que nenni. Un félidé. Vicieux, de surcroît. Qui laissa ce pauvre Zébulon repartir; puis l'immobilisa de nouveau; le relâcha; le reprit... une bonne dizaine de fois... avant de se lasser et de l'avaler d'un trait sans le mâcher.

 

Zébulon entama donc d'une patte alerte ce voyage intérieur, bien décidé à voir rapidement l'autre bout du tunnel. La pérégrination fut longue et semée d'embûches, de suc gastrique et de matière plus ou moins digérée -tiens! une queue de rat! L'avantage d'être un cafard, c'est qu'on résiste à tout ou presque -même au xanax... ah, oui, mais pas à une semelle de Doc Martens taille 38. Notre petit cafard tout mignon fut expulsé du chat quelques heures plus tard... Le soleil était déjà haut dans le ciel, les vagues roulaient sur la plage et lui était sur un bout de rocher, bien englué dans un petit tas de viande digérée. Il s'extirpa de l'amalgame et se hissa au sommet où il s'installa confortablement.

 

Enfin seul.

 

*crissement de pneus*

 

Et maintenant, le "director's cut" (c'est trop hype, je peux pas résister).

 

Donc, c'te saloperie de chat l'a avalé, mais il est résistant (le cafard, pas le chat...), sauf que ses pattes, elles résistent moyennement au circuit de digestion du félin (pour l'autre), de même que ses antennes. Si bien qu'en passant le trou du cul du chat, il sait pas trop où il est, et en prime, à part ramper en pliant ses ptites ailes, il peut peu. Il finit comme Johnny (celui qui "s'en va-t-en guerre", pas le belge franco-suisse), seul, abandonné sur son tas de merde, alors que le chat qui vient de le larguer se fait écraser par une bagnole de petits cons qui rentraient des fêtes de Dax, ivres morts et que ses parents sont déjà arrivés à la lettre C (t'avais compris, pour les noms des gosses, non?).

La crotte sera ramassée et finira dans une poubelle...

All roads lead to Rome.

CQFD.