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25/02/2010

Sir Kenny (non, Shaya, un autre...)

Vendredi dernier, ChériChéri m'a obligée à regarder un polar suédois tourné par des Angliches, avec des Angliches dedans. Sur Arte.

Non, il n'y avait pas Colin Firth en Sherlock Holmes enquêtant sur l'éventration de Klundvfir le canapé dans les allées d'un Ikéa de la banlieue de Londres...

Non: ça se passait vraiment en Suède, avec des inscriptions suédoises partout, des acteurs qui causent anglais (sans sous-titres, j'ai pas pu, ils bouffaient leurs mots + j'étais décérébrée total...), le volant du bon côté de la voiture... Tiens, d'ailleurs, y'a un truc qui me chiffonne, là: quand un type donne une adresse au flic, il prend sa caisse et se rend... au milieu de la pampa: des km² de rien, avec une maison planquée et paf! le chien il trouve! Moi je dis, ils doivent être vachement forts en course d'orientation, les krisprolls, ou alors, c'est eux qu'ont inventé le GPS...

Bref, le héros, il s'appelle Wallander et c'est donc Kenny qui le joue. Avec classe, faut dire ce qui est. Que j'ai avoué à ChériChéri que le type avait pris un sacré coup dans la gueule (je suis honnête...), mais que quand même, j'en ferais bien mon 4h... Bon, il est vrai que j'ai encore en tête son Iago face à Larry Fishburne (oui, on a le dvd)... et surtout ce petit film que j'adore...

Et dans l'épisode de la semaine dernière, il entre dans une maison et pour refermer la porte, sa main a ce mouvement épouvantablement sexy qui m'a donné l'envie irrésistible de me transformer en clef dans ma prochaine vie... (ah, merde, on me rappelle dans l'oreillette que je ne crois pas en la réincarnation... c'est bien dommage...). Le truc tout con. Sans un regard de Kenny vers la porte, le revers de la main qui frôle la clef (ou était-ce la poignée?)... C'est con, non?

Ptain, je te jure, j'en ai rêvé, de ce mouvement de la main...

 

 

 

 

 

 

16/10/2009

Oh! Henry! Tu dors?

Je sais, j'ai honte. J'ai fait un jeu de mot (laid) dans le titre...

La sénilité me guette...

Mais j'ai un problème, et comme je suis ici chez moi, je vais t'en faire profiter, que si ça ne te convient pas, ben, tu sais quoi faire :D

T'es calé, Sigmund?

 

Donc, au cas où tu n'aurais pas suivi avec le titre à deux balles, je vais te parler de la série diffusée par Arte: les Tudors. La vie, le cul et les intrigues politiques à la cours d'Henry VIII (8), en clair. Déjà, perso, Jonathan Rhys Meyers, je le connaissais pour l'avoir vu jouer dans Velvet Goldmine (@ ma jumelle cosmique: si tu ne l'as pas vu, regarde... y'a Ewan :D), j'avais donc un à priori positif (en plus, il a un regard de dingue et moi, les dingues... bref...) et en prime, les séries sur l'Histoire, en général, j'aime bien, même si je préfère les docu-fictions de la BBC. Sauf que là, dès le départ, y'a eu un bug. Un double bug assez bizarre en fait:

 

Primo: c'est en partie ricain et donc, formaté pour faire semblant de choquer ou choquer-mais-pas-trop-quand-même (m'est avis que les canadiens ont dû être vachement bridés, y'a qu'à voir la différence entre Cold Squad et son ersatz Cold Case pour comprendre...). La photo est belle, Henry change de fringues aussi souvent qu'Axl en concert (je parle de 92, depuis, j'ai pas pu juger... j'attends... *tapote rageusement du pied"), même les pauvres sont propres et nets (c'est pour passer à la télé...), tout le monde saute tout le monde (j'exagère à peine) mais tu vois rien (quasi... c'est décevant, je te jure... un regard coquin et hop! Ite, missa est!): ça doit rester visible par nos amis puritains tout en respectant l'Histoire (hum hum, pour les dialogues, j'ai comme un doute, parfois...sans parler d'autres libertés...)... Il y a des bons mots, mais pas trop, faut croire qu'ils étaient sinistres, à l'époque (remarque, vu qu'on t'étêtait pour un oui, pour un non, tu devais vite apprendre à fermer ta bouche au bon moment...) Quant à l'intrigue de la deuxième partie de la première saison (la première partie servant à présenter les personnages, histoire que tu te perdes pas dans les liens de parenté) se résume à: Henry va-t-il enfin sauter Ann? Henry va-t-il enfin divorcer de Catherine? A qui Henry va-t-il encore marier sa fille de 8 ans?

Au crédit des scénaristes, on peut noter que, pour ne pas céder à la mode du moment qui veut voir des hétérosexuelles se rouler des pelles (ça relance l'audience, vraiment? ), là, ce sont deux hétéros mâles qui copulent (méééénon, on voit rien! juste un bisou, sans la langue... et hop, bridge, c'est terminé, ils sont dans le lit et vaquent à d'autres occupations...un qui parle et un qui fûme bosse, comme à la maison, quoi ;-)))... On avance, on avance...

 

Secundo: la partie frustration intense: je regarderais bien la série d'un trait, en fait, parce-que, même si je sais que certaines vont se faire écourter par le haut, je ne connais pas les détails de l'Histoire et j'ai envie de savoir, en vrac: où finit Catherine d'Aragon? Et Ann Boleyn, elle pond? Et Sam Neill (mais ce mec est sexy même en soutane et à son âge, j'en reviens pas!) Wolsey, il clapote comment? Et c'te pute de Cromwell, comment il finit par être aussi célèbre que le roi? (nan, sérieux, je savais même pas qu'ils étaient contemporains, avant la série...). Et comment l'Angleterre s'affranchit de Rome? Et pourquoi, en France, quand on bûche la Renaissance, on se tape uniquement François 1er et quelques vagues Italiens (sérieux, les Anglais, on m'en a pas parlé, je m'en souviendrais! Et encore, Quintus, je me souviens pas non plus qu'il ait été au programme...)... Bref... en même temps, comme je sais (je suis pas siiiii conne) que la série brode, enjolive et invente, c'est d'un vrai bouquin d'Histoire que j'ai besoin...

 

Je me ferais bien un "Que sais-je?" sur l'Angleterre (de la Guerre des Deux Roses à l'ère victorienne, par exemple...), voire, un bouquin sur la géopolitique en Europe au 16ème siècle... Merde... Ça fait bizarre, parfois, de regarder la télé... Tu vas voir qu'un jour, je vais me mettre à réfléchir...

 

 

JRM2.jpg

 

[Edit 1: depuis que j'ai programmé cette note, j'ai vu Wolsey/Sam Neill clapoter... trop drôle... le coup du gars qui s'auto-trucide et le roi qui dit "personne ne doit jamais savoir!"... ben, comment ils ont su, les scénaristes, hein???]

 

[Edit 2: suffisait de demander! J'ai dû penser super fort -ou radoter-, ChériChéri a acheté 2 bouquins -c'est bête, t'aurais pu vouloir m'en offrir un :D-: "Les Îles Britanniques à l'âge moderne 1485-1783" et, juste pour moi, "Histoire politique de l'Europe - XVIe XVIIe XVIIIe siècles"... voilà... il a commencé le premier... et moi le deuxième... :D]

 

04/08/2009

Betty est moche et je l'aime pas. Voilà.

Tout ou presque est dans le titre.

Atta, confonds pas: je ne parle pas de la série, mais bien du personnage.

Elle me gonfle.

Cependant, je regarde avidemment la série depuis le premier épisode et de toute évidence, je me régale: mais pas avec elle.

J'y peux rien: je ne m'identifie PAS. Je n'empathise PAS. J'aime pas ses fringues (là, c'est normal, ils ont mis le paquet). J'aime PAS. Point.

Remarque, y'a pas qu'elle qui me saoule: sa copine écossaise et son patron (âmes à sauver... je te rappelle que c'est une série ricaine), la soeur fofolle faussement nympho, le neveu maniéré mais PAS GAY (ben non, il est trop jeune, il est juste stylé!), le père qui passe sa vie aux fourneaux et qui apporte la bonne parole ET les happy ends...

On the other hand, je surkiffe Amanda, Mark et Wilhelmina. Et toutes les teignes qui passent. Même la mère (anciennement "madame est servie"), je la supporte. Même Victoria Beckham m'a tiré un rictus.

Alors, je suis mauvaise? J'ai pêché? Je mérite une fessée?

(non, là, tu réponds pas ou je te pulvérise :D)

Parce-que sinon, je peux aussi te la faire faux-cul intégral et rejoindre la cohorte de journalistes et de gens bons (grouik grouik) qui sont payés pour te recracher la plaquette de la chaîne t'expliquer qu'être charitable, c'est in!

Betty Suarez, c'est la revanche de toutes les petites rondes pas très jolies, pas très populaires, l'égérie d'un nouveau monde fait d'amour et d'égalité où l'on escaladerait enfin c'te pute d'échelle sociale à la force de ses neurones et pas grâce à sa taille de bonnet ou son tour de bite, un monde où les moches mal fagottées tomberaient les mecs sans les droguer avant, elle est the unreachabeuuuul staaaaaaar from Queens, elle incarne nos rêves d'enfants enfin réalisés, un peu comme dans Sissy, quand Helmut Fran-Jo vire punk et offre la gerbe funéraire de roses rouges à Sissy et pas à sa soeur (OMG!!!)... Betty c'est l'élégance (avec les sourcils du hérisson) transcendée par la bonté ou une autre connerie du genre avec autant de sens que moi en blonde sur une plage des Seychelles... blablablabla... Et pourquoi pas l'Espérance coincée au fond de la boiboite de Pandore, aussi, tant qu'à y être?... Mon cul, oui!

Je déteste le politiquement correct. Et je déteste qu'on essaye de me faire prendre des gens ternes pour des messies (tu rendras à César...;-))

Je vomis aussi les surfers-prédicateurs, tiens... (rien à voir, mais comme j'ai pas les gosses, je regarde beaucoup la télé, finalement...)

 

 

la vf est bien foutue, ça change, mais j'ai pas trouvé ce que je voulais, alors, tu te taperas la vo sans sous-titres!

 

Bon, sur ce, je vais me coucher... après Horatio... (et non, pas de note sur CSI, c'est trop puant de moralisation à la ricaine, ChériChéri et moi, on attend juste la catch-phrase du rouquin, au bord du canap', comme des gosses... pis on ricane... c'est un concept, j'dis...)