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29/01/2010

Sex, Drugs and Rock n'Roll...

Je n'ai pas l'habitude de ce genre d'exercice (et pourtant j'ai un bac littéraire... je devrais...), mais comme j'en ai un peu parlé (en l'attendant et quand je l'ai enfin reçu), et que je n'ai pas été déçue, je vais te causer un peu du livre "the Heroin Diaries". (ON m'a dit que je pouvais le faire sans flinguer ma ligne éditoriale consacrée au portnawak ;-)))

Tu peux partir, si tu veux.

Me voilà donc, alors que je n'ai pas 10 secondes de calme d'affilée, avec un bouquin de 413 pages et une énoooorme envie de le lire.

Ok, ce n'est pas écrit tout petit tout serré. Mais c'est en anglais. Ça compense. Il serait facilement traduisible en français, mais il faudrait encore que ce genre de livre ne soit pas considéré comme une apologie de la drogue ce qui, vu les gens qui nous gouvernent, n'est pas pour demain.

Côté look, je te laisse jeter un oeil sur la couv'. Du noir, du blanc et du rouge. Des dessins hallucinés inspirés des textes, quelques -mais vraiment pas beaucoup de- photos d'époque en n&b (ce n'est pas un livre de souvenirs ni une biographie au sens habituel), un look général entre punk et grunge en parfaite harmonie avec ce qui émane du journal de Nikki Sixx.

Ce livre raconte donc la "vie" du bassiste de Mötley Crüe de noël 86 à noël 87 (date à laquelle il a été déclaré mort... quelques minutes) à partir du journal intime qu'il tenait.

Sixx et Ian Gittins auraient pu se contenter de copier-coller les textes -retrouvés sous une pile de souvenirs d'époque, quasi par hasard- et de broder dessus, en mode "entretien". J'avoue que je craignais un peu la plongée abyssale en apnée... Lire le journal intime de quelqu'un d'autre est une chose qui me dérange, en temps normal. Qu'il ait hésité entre tout balancer à la poubelle et tout publier me semble logique. Raconter, des années après, une partie de sa vie "d'avant", régie par les drogues est une chose, mais faire ressurgir du passé des sensations et des pensées qu'on avait oubliées, voire éliminées, est un exercice périlleux: autant éviter de tomber dans la production d'une bouse tabloidesque à la Halperin, non?

Tout d'abord, le recul pris par Sixx et Gittins, qui ont choisi de tout livrer sans censure (le journal ET les réflexions qu'il a inspirées aux divers protagonistes qui ont eu les couilles -si, si- de participer au livre et n'avaient pas nécessairement des choses sympas à dire) et l'absence totale de jugement sont pour moi un atout majeur.

Ensuite, la structure même du livre permet une compréhension "en douceur" de ce qu'on lit. Ce n'est pas scolaire, mais ça pourrait très bien l'être. On est "accompagné" tout au long de la lecture du journal par des explications, des souvenirs (ou l'absence de souvenirs), des anecdotes, des mises au point (g) qui permettent de souffler et de ne pas se laisser envahir par la noirceur, la tristesse et la paranoïa qui vous sautent parfois à la figure.

Et parfois, tu pouffes. Ou tu ris. Mais rarement en lisant les textes du passé. Certains passages ne manquent pas d'humour, mais la différence entre l'humour d'un junkie de 29 ans et celui d'un mec sobre de 48 qui a maté ses démons, c'est qu'il y en a un des deux qui n'est pas pathétique.

Toute la partie "journal" est un vortex irrésistible, fait d'une succession de trash, de shoots, d'espoir, de déni, de colère, de tristesse, de lucidité, de désespoir. On a envie de croire ce qu'il dit, tellement il y croit lui-même, tout en sachant qu'il finit par mentir même à son propre journal intime. Les passages "modernes" remettent les choses en perspective, comblent les vides du journal, permettent de reprendre pied dans la réalité.

Glam-rock? Tu parles! Rock n' roll, oui, punk rock, aussi, glam, certainement pas. Aucun glamour. S'il y a un texte qui enlève toute "magie" à la drogue, c'est bien celui-là. En même temps, c'était un peu le but de sa publication. Montrer tout. Sans tabou et sans jugement (je sais, je me répète, mais ça, ça me parle!).

(Note que les bénefs de la vente de ce livre sont entièrement reversés à une assoc créée par Sixx pour l'accueil des jeunes sans domicile.)

Mais comment j'ai trop kiffé ce bouquin!!! Plus tu lis, plus tu te dis, sachant que le type est en vie à la fin, "mais comment c'est possible, bordel???". Toutes ces petites horreurs quotidiennes ajoutées les unes aux autres et qui alimentent sa dépression, à moins que ce ne soit l'inverse, et la conscience qu'il a d'appeler à l'aide par moments, tout en sachant que cette aide, il la refuserait... ça fait très sables mouvants, le vertige en plus : tu bouges, tu t'enfonces, tu ne bouges pas, tu t'enfonces quand même. Tu retiens ton souffle et tu te dis que c'est des conneries et que le type a chopé des trucs au passage, qu'il est en sursis aujourd'hui... même pas. Tu finis par te rendre comptes que c'est en fait un livre d'espoir, parce-que revenir de là, franchement, ça tient du miracle... Et revenir de là intact, c'est juste impensable.

Un prologue t'expliquera, rapidement en quelques lignes et sur 3-4 pages ce qui s'est passé entre décembre 87 et 2006, date de l'écriture du livre. Non, le miracle ne s'est pas produit alors. Le miracle a hocqueté, calé, redémarré, re-calé, re-démarré...

 

And now, for something a little different:

 

What I didn't like (no really, no big deal): the fact that the persons who knew Sixx before he was "Sixx" (mother, sister, grand-father) refer to him as "Nikki" when they bring their own memories to the piece. Back then he was known as "Frank" (or Frankie, or whatever they would call him) and there is no fucking way they can remember saying "Nikki this...", "Nikki that..." when he was a child. It's a lack of accuracy, not something out of line.

The other thing that bugs me in the book is the AA blahblah about the "greater power" that's supposed to help you outta your addictions... Refering to this (God or whatever you think there is out there that outstands you) seems to me as if you are waiting for something external to you to help you out... and blaming an outer "power" (Satan?) when you fail... Take that responsability away from me, I didn't do anything wrong, there's a greater power above me that rules everything... I am innocent... Fuck that.

 

Hey, I had to find something to balance all the good I think of those Diaries... ;-)

 

February 7th, 1987

Van Nuys, 4:40 a.m.

I can't feel my soul. This darkness has become my only friend. My new addiction is drinking tons of water before I shoot coke, then puking it all up in the Jacuzzi as my head explodes into the stratosphere. Why? Why not? I'm engaged in a dance of death in this house...*

 

(et en vf:

7 février 1987

Van Nuys, 4h40

Je ne sens pas mon âme. Cette obscurité est devenue ma seule amie. Ma nouvelle dépendance consiste à boire des tonnes d'eau juste avant de me faire un shoot de coke, puis de tout vomir dans le jacuzzi au moment où ma tête explose dans la stratosphère. Pourquoi? Pourquoi pas? Je me suis engagé dans une danse de la mort dans cette maison...**)

 

 

Et pour terminer sur une note inattendue et qui n'a (presque) rien à voir:

Mouah: Waow! J'ai fini le bouquin! 400 pages en moins de 36 heures, quand même!

ChériChéri: ben, t'as que ça à foutre... (sic)

Mouah: *envies de meurtres*

 

PS: oui, celui-dont-on-ne-prononce-pas-le-nom-en-janvier est mentionné dans le livre et franchement, aucune surprise pour moi #javaisraison

 

 

* permission de citer poliement demandée, permission accordée. Ce texte est copyrighté :D

** traduc à l'arrache ;)

 

[Edit: la suite, ICI]

28/01/2010

Gniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii!!!!!!!!!!

'alut la foule!

 

Vite fait, en passant (ceci n'est pas une note, c'est ton imagination qui te joue des tours... si, si, crois-moi...):

j'ai encore eu un souci de connexion... je te passe les détails...

 

Pour une fois, je n'avais pas de note programmée, donc, tu t'es retrouvé-e le bec dans l'eau... (en même temps, j'en ai bêtement profité pour repasser quelques chemisettes des mômes -qui traînaient depuis une semaine sur le tas de linge propre-, faire 2 machines, ranger le linge propre, passer le balai, écouter la zique à fond en faisant la vaisselle... oups, j'ai dû choisir entre faire la sieste et passer l'aspi... je te laisse deviner...)

 

Bref, tout ça pour dire que ATTENTION, demain, une vraie note.

...

Sérieuse.

...

Merde.

...

T'as les boules, hein?

 

Allez, pour le fun: hier soir au cours de danse orientale, y'avait pas la blonde (plastique/pas plastique?), mais sa copine... Putain, mais d'où elles sortent leurs nibards, ces filles???? Ça doit vachement gêner pour danser, non??? (ah ouais... sauf si c'est du faux, c'est ça?)

 

Bon, je te laisse, la note est programmée, si le réseau plante, t'auras au moins de quoi lire demain... (et je rattraperai la lecture de vos blogs dès que je pourrai :D)

 

 

27/01/2010

Décidément, le mardi, c'est la journée des BOULETS!!!!

Non, mais, y'a un truc dans l'air, pile le mardi, c'est pas possible autrement!!!!

Tiens, essaye de te détendre avec moi (tu prends l'air de la danse des canards, mais tu chantes comme Johnny Rotten avant PIL ou Sid reprenant My Way, t'vois?):

 

Mais c'est quoi tous ces boulets

Pourquoi faut qu'ils me fassent chier

Chaque fois que j'prends le volant

lant lant lant lant

 

Ils peuvent pas rester tranquilles

ben vas-y oui change de file

coupe-moi la route tant qu'tu y es

yé yé yé yé

 

Mais bordel tu vas bouger?

Est-ce que tu vas avancer?

Tu vois pas qu'le feu est vert?

ver ver ver ver

 

Espèce de gros boulet

T'vas arrêter d'zigzaguer

et respecter un peu l'code

cod cod cod cod

 

Si tu lâchais ton iphone

tu trouv'rais facil'ment la s'conde

j'ai envie de te bougner

gné gné gné gné

 

Et encore, il pleuvait pas...

 

Non, mais, chanter des conneries sur l'air de la danse des canards, ça me le fait bien... (et là, c'est une version soft, quand même, parce-que, dans ma voiture, ça fait pas pareil...).

Remarque, entre lundi et hier, question pète-couilles, j'ai été servie!

Lundi, donc, le grand est sorti de l'école avec l'appareil à cachorles esquinté. Ça s'est produit pendant la récré du matin... la maîtresse a suggéré qu'il faudrait peut-être prévenir les parents... en attendant, personne n'a appelé, et le gamin a passé la journée avec un bout de ferraille en live dans la bouche... Quand je l'ai récupéré à 16h30, j'ai hissé le Greffon sur mes épaules et organisé une marche rapide jusqu'à la casa, enfourné tout le monde dans la voiture et filé chez l'orthodontiste. Heureusement, y'avait une place pile devant (en fait, y'avait un GROS con dans une GROSSE audi qui était garé en vrac et une nana dans une petite voiture, juste à côté, qui partait... je manoeuvre vite... j'ai de très très très bons réflexes... Shaya peut confirmer -rapport au resto-... ;-)) et l'ortho a pris fiston en urgence avant tous les gens qui poireautaient! YALLA!!! A 17h15, on était à table en train de goûter!!! (16h30... 17h15... je te laisse imaginer...).

Hier, c'était presque plus fun: j'arrive en bagnole récupérer Témüjin à l'école (pour partir direct chez le psy), sauf que je ne suis pas une grosse salope qui se gare n'importe où. Sauf que, à peine posée, v'là t'y pas une nana qui vient garer sa caisse devant la mienne... alors que moi, j'étais contre un mur... tu vois le genre? Bon, elle m'a laissé suffisamment de place pour que je ne redécore pas sa caisse en manoeuvrant... le trajet? comme d'hab, entre les gens qui sont à droite pour tourner à gauche et vice versa (sauf qu'hier, ils s'étaient tous donné rendez-vous en ville... je te raconte pas le bordel!)... Après, t'as ceux qui te collent au cul (du coup, tu grilles l'orange... voire le rouge... parce-qu'il n'est pas question que le gros fourgon t'emplafonne l'arrière-train...), ceux qui essayent de te doubler par la droite (vas-y, te gêne pas: y'a pas de file, hey, connard!), ceux qui croient que parce-qu'ils ont mis le cligno, ça leur donne la priorité, celles qui causent à -au choix- leur passagère, leur chien, leur sac à main, leur boite à gants, l'allume-cigares..., celles qui ne démarrent pas au vert, celles qui n'avancent pas quand c'est vert et accélèrent à l'orange, celles qui ne comprennent pas qu'il y a une voie spécifique pour tourner et bouchonnent 150 voitures pour finalement se décider au dernier moment à prendre la bonne file (trop tard pour le feu, hein, sinon, c'est pas drôle...)... et j'en passe... Ah, non, quand même, hier, faut dire: mention spéciale aux deux énergumènes mâles (dans l'ordre: mon mari puis mon père) qui se sont servi de la bagnole avant moi (lundi soir tard et mardi aprèm) et qui ont quasiment vidé le réservoir... En repartant de chez le psy, je vois ce putain de niveau de gazole qui clignote (le truc que je haiiiiiiiiis!!!!)... hop, y'a une station, je m'arrête: en panne! LA STATION D'ESSENCE EST EN PANNE. Oui, toute la station. Je fais demi-tour version rallye (dans ma tête) et je pars dans la direction où se trouvent 2 autres stations... Je m'arrête, sors de la voiture... un des employés vient me voir pour me dire que... LA STATION EST EN PANNE... une panne d'ordi ou whatever, bref, y'a pas de contact entre les pompes et la caisse... Heureusement, y'avait pas un chat à la troisième station essence... Je commençais à mal le prendre...

 

Ouais, et pour couronner le tout, mais ça, c'est ma croix: un connard mal garé devant chez moi (qui va avoir vachement de mal à pousser sa petite crotte demain matin... vu qu'il a un monospace collé au train... hin hin hin... je regrette juste que le Greffon ne nous ait pas gratifiés d'une immonde bouse avant d'aller au lit, je la voyais déjà en haut de l'affiche étalée sur la poignée côté conducteur...)

 

Je suis rentrée, Témüjin sur mes talons, mort de rire, et j'ai prévenu que j'allais crier, qu'il fallait pas s'affoler...

 

et là, j'ai fait un truc très ... Cabaret... sous le pont... (ouais, je sais, c'est que pour les cinéphiles...)

 

et une spéciale dédicace à Firemaman (heureusement que MaTisane n'ai pas supprimé son blog, il est plein de bonnes choses hahaha!!!):