11/02/2009
Thank you Agatha...
C'est la faute à Gazelle et Manu qui sont parties dans un délire culture...
Alors, comme je n'ai fait que blablater sur les années 70 (d'où j'étais quasiment encore dans le ventre de ma mère, faut pas croire...), j'ai décidé quand même de rendre un petit bout de cape à César... en l'occurrence à Agatha, pour la découverte de mon roman préféré...
Non, parce-que, faut pas croire, je suis curieuse, quand même.
Après avoir tapé dans les Agatha de mes tantes (pas ma faute si elles lisaient comme des malades... elles bouquinent d'ailleurs toujours comme des malades...), j'ai attaqué ma propre collec et, ouais, j'ai tout lu... si, si... Même les derniers trucs ressortis ces dernières années et qu'elle avait publiés sous divers pseudos (déjà fesseboucable, la belette!).
En attendant, au fil de mes lectures, je suis tombée à deux reprises sur l'évocation d'un roman "pour jeunes filles" de la fin du XIXème. Il était question (dans les livres d'Agatha) de la vision qu'avaient eu ses personnages des héros du roman. L'une disait, si mes souvenirs sont bons, qu'à la différence de ses petites camarades, elle était raide dingue (pas exactement dit comme ça chez Agatha, mais je simplifie, faudrait pas non plus que je passâsse pour une intello... kikadi "aucun risque"????)... dingue, disais-je, du pauvre Roi, dans son cachot, et pas du tout du héros de l'histoire, le gentil Rudolf (non, pas le renne... pfff! t'es con!). Connaissant déjà ma propension à kiffer du vilain, je me suis dit "s'il y a un méchant, sûr que toi,tu craques pour lui!"... Le méchant s'appelait Michael (... non... pas çui-là!).
J'ai donc déboulé à la F**c et fouillé comme une folle jusqu'à ce que je le trouve dans une édition pour ... ados... Gnééé... En même temps, pour faire genre, et vu qu'Agatha parlait d'autres bouquins que celui-là, j'ai acheté du Walter Scott (Ivanhoe, Rob Roy -dont j'ai vu la tombe en vrai de vrai-... je t'en reparlerai, d'ailleurs, tiens, de ces deux-là...), du James Barrie (Peter Pan et crois-moi, rien à voir avec celui de Disney!!!), et du Stevenson (la Flèche Noire), juste, j'ai zappé Tennyson (vilaine fille). Genre, Le Prisonnier de Zenda, il est passé inaperçu dans le tas. Non, je n'avais pas honte, je refaisais mon stock.
Le Prisonnier de Zenda, donc.
Mais je te jure, c'est même facile à lire pour les mômes... Je vais bientôt le passer à Témüjin, d'ailleurs (enfin, dans un ou deux ans, ptêt... je vais voir d'abord comme il traite les bouquins de la médiathèque :D).
Donc, ça commence en Angleterre, dans une famille de nobliaux, et ça vanne d'entrée sur l'hérédité et les "fautes" des ancêtres. A l'anglaise. Très chic. Et distingué. (oui, les MP, comme Pamela). J'attaque de bon coeur en anticipant avec délectation l'entrée en scène du fameux Michael. Et bam! Pétard mouillé. Grosse déception... Le héros, mouaif, le méchant, bof... Et ... et ... et... là débarque Rupert de Hentzau. "L'âme damnée" de Michael le Noir ("noir", c'est à cause des cheveux... c'est une tare, apparemment, les gentils sont... roux... ben ouais). Non, mais, cours pas le lire, respire, c'est vraiment une histoire pour ados, je te jure (et encore, les ados "de maintenant", m'étonnerait que ça leur parle...). C'est mon côté "j'aime les psychopathes" et "je kiffe grave les romans anglais du XIXème et tu me rajoutes Walter Scott aussi, steup". Irrécupérable.
Rupertounet? Il est jeune, teigneux, râleur, jaloux, coureur de jupons, amoureux de la meuf de son patron (Michael, tu te rappelles?), quand il ne râle pas, il se marre, et quand il a fini de se marrer, il trahit son boss pour avoir la nana. Trop fort. Zéro morale. Mon préféré!
Et le plus beau: à la fin, il s'en tire!
Il a même eu droit à une suite rien que pour lui. Que d'ailleurs, ça s'appelle "Rupert of Hentzau"... hahaha...
Côté filmo: y'en a eu à la pelle, des versions, et perso, j'en ai trois: celle de 1922 (Rupertounet), celle de 1937 (Rupertounet) et celle de 1952 (et Rupertounet).
et atta! tu sais ce qu'il en dit, le renne... euh, Rudolf? "A mon goût pourtant, si un homme doit être un fripon que ce soit un fripon jovial, et je préférais Rupert Hentzau à ses compagnons au visage triste et aux petits yeux sournois. Les pêchés ne sont pas plus graves, selon moi, s'ils sont commis "à la mode" et avec style."
Ouala! Tout dans le staïle.
ps: le projet Gutenberg, tu connaissais, toi? Clique ICI.
Et dans un autre registre: mon "truc" de l'année!!! (je me décernerais bien un oscar, tiens...)
06:05 Publié dans Livre, Me, Myself, I ... et mes chéwis | Lien permanent | Commentaires (5) | | Facebook
Commentaires
Yeah baby, rock'n roll !!!
Écrit par : emanu124 | 11/02/2009
Si avec tout ça tu ne gagnes pas !!!! Faut faltter aussi je te rappelle :)
Écrit par : Pimousse | 11/02/2009
@ Manu: et là tu comprends qu'il y a un lien (Rupert de Hentzau, Axl Rose, Christian Bale... ;-)))
@ Pimousse: ouais, en fait, cette note, à la base, elle n'a rien à voir avec le concours (tu es libre de ne pas me croire), j'avais juste envie de parler de Rupertounet (pour changer d'Axl et Alex) :D
Écrit par : Daydreamer | 11/02/2009
J'ai toujours dit que les roux et les rousses étaient les plus gentils...
Et bientôt, tu ajouteras Thackeray ?
Écrit par : Chouyo | 13/02/2009
ouais, mais moi, c'est pas le roux, mon chouchou...
je suis allée wikipédier ton bonhomme, je ne connaissais pas (Rebecca et Rowena... genre, de suite, ça me fait penser à Ivanhoe... je commencerais bien pas ça... :D)
Écrit par : Daydreamer | 13/02/2009
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