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07/06/2010

J-2

Heureusement que je grimpouille à Paris faire la teuf dans 2 jours, parce-que là, je sature, mais grave, quoi...

 

Je vais passer rapidement sur les trucs qui me saoulent au quotidien: le gamin de presque 9 ans qui a trouvé une nouvelle manière de me péter les trucs que je n'ai pas, mes remises en question diverses et variées, les potes qui ne veulent pas comprendre qu'ici c'est mon défouloir et que ça m'emmerde qu'ils y viennent (je vous aime, hein, mais juste, je ne me priverai pas dire que ça me fait copieusement chier), etc, etc... (non, y'en a trop...)

 

Là, aujourd'hui, je vais juste pousser la même gueulante que sur Twitter et FB ce week end: je me tape une honte phénoménale à cause de ça: CLIQUE.

 

Quand j'ai lu cet article dans mon journal toulouso-toulousain samedi matin, j'ai eu un choc. Violent. Et pourtant, des putasseries de tous ordres, on en voit tout les jours.

Là, c'est au-delà de la connerie. Ça dépasse mes capacités d'analyse.

 

Alors, je ne suis pas une cliente assidue des cinémas de manière générale (on dira que je n'ai pas le temps...), j'ai néanmoins fréquenté la salle Utopia de Toulouse, mes gosses y vont avec l'école... Je pensais, à tort, apparemment, que les salles d'art et d'essai étaient un lieu privilégié et protecteur du cinéma, en dehors de toutes considérations de rentabilité, de politique politicienne et tourné vers l'humain et l'échange... Belle connerie, tiens.

 

J'ai dit quelque part que je n'aimais pas les gens qui faisaient des excuses publiques pour une bourde d'ordre privé, ben, là, ça n'entre pas dans ce cadre, alors avant que je ne remette, éventuellement, un jour, les pieds dans un Utopia, il ME faut des excuses publiques à l'égard du réalisateur et de l'équipe du film, des fans de cinéma et bien sûr, la diffusion du film!!!

 

Et si ça n'arrive pas, ils peuvent compter sur moi, à la prochaine sortie ciné de l'école d'un de mes gamins, pour faire entendre ma voix et réclamer un boycott de la salle!

 

Putain que j'aime pas les cons!

06/06/2010

Dimanche en musique...

Et on refait un petit tour en Bretonnie trans-Channelienne:

 

 

(ouais, fais péter les verres... J-3!!!)

 

 

(on dansait là-dessus dans les couloirs, en 6ème, en attendant le prof...

non, sans magnéto, on chantait nous mêmes...)

 

 

(vache! en tombant sur ce clip, je me suis souvenu de mon degré de chiantitude

et de pétage de plombs quand il passait à la téloche...#love)

 

(ah ouais, mais Bob, je pourrais t'en coller 10 à la suite... je me retiens, là...)

 

 

(si tu te demandes où, bordel, mais OU? tu as déjà entendu le refrain,

c'est ICI. Et ce sont les ricains qui ont pompé sur les angliches)

 

Jimointroa! Jimointroa! Jimointroaaaaaa!!!!

06:05 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (8) | |  Facebook

05/06/2010

Obsession Powaaaa: les addictions

Comme je te l'avais laissé comprendre dans le blog-it (aujourd'hui périmé de l'info, donc), deux livres concouraient pour le titre fort convoité  de "celui que je finis en premier tellement je kiffe"... après avoir laissé derrière eux foultitude de livres culinaires (avec photos) et culturels (sans photos, et avec beaucoup de texte):

- La Revanche des Otaries, de Vincent Wackenheim, conseillé par la Blonde

et

- Ces dépendances qui nous gouvernent , comment s'en libérer?, de William Lowenstein

 

A première vue, tu pourrais penser qu'il faut être sacrément maso pour s'attaquer à deux livres en même temps. Ben, il y a quelques mois, je t'aurais dit pire, mais là, je n'ai pas le choix: dès que je pédale dans la semoule littéraire, il faut que je prenne un deuxième bouquin, histoire de voir si c'est moi, ou juste un problème de typo.

En général, ça ne vient pas de moi. J'ai quand même ramé pendant 6 mois pour achever le Hérisson... t'vois... J'ai tenu bon, mais là, bon, je n'ai pas que ça à faire. La preuve que je peux lire, j'ai réussi à ingurgiter un bouquin de 400 pages en 36h... en angliche... (ok, c'est pas Shakespeare, mais quand même...).

 

Alors, "les Otaries", je l'ai attaqué dans la salle d'attente du psy de Témüjin, en me disant "c't'un truc marrant, ça va me détendre". Certes, c'est drôle. Mais ça traîne un peu à mon goût. Je trouve que l'action avance à peu près aussi vite qu'une intrigue chez Derrick: en même temps, ça offre l'avantage de ne pas se sentir perdue quand on ne l'ouvre qu'une fois tous les 15 jours. Des bons mots, du délire, du "la vache, hihihi!" (c'est mon ressenti, là, je ne suis pas et ne serai jamais critique littéraire, je me suis fait une raison...)... Il m'est arrivé de repartir en arrière dans la lecture pour chercher le sujet de la phrase (voire, le verbe) une ou deux fois... Mais à la décharge du bouquin, dans la salle d'attente, ils passent une radio de miiiirde, avec des chansons de miiiiirde, qui me déconcentrent... j'ai peut-être été distraite à l'insu de mon plein gré... J'avoue, je n'ai pas fini le bouquin... Alors, si tu veux te faire une vraie idée de la chose, tu peux aller lire l'avis de ma camarade non-brune. Pis, si ça t'intéresse et que tu es à Paris entre le 9 et le 13, tu me dis, je te le porte...

 

Passons à celui qui a reçu l'autre prix tant convoité: celui du "3ème livre que j'arrive à terminer en 2 ans et demi même si pour le 1er, je me suis fait violence parce-que j'avais un peu promis de le lire, même qu'ELLE m'en veut de ne pas l'avoir aimé, mais j'assume".

Après "les addicts repentis causent au monde" (prix du "2ème livre terminé en 2 ans et demi"), "le toubib des addicts cause à la pécore".

Je suis méchante. Pardon, Dr L, je suis un peu addict à la vacherie, en ce moment...

Comme il est d'usage de le dire dans ces cas-là, c'est un ouvrage de "vulgarisation" (à l'attention du vulgum pecus... d'où, pécore... si, si, je t'assure, petit animal inculte...). Il y a un prologue ET une introduction (faut se le mériter, le bouquin...) et hop, on plonge dans les descriptions des causes, des effets, toussa toussa, produit dopant par produit dopant (ouais, "substance psycho-active par substance psycho-active" stup-réfères), addiction sans substance par addiction sans substance et même, à la fin du livre, des comportements trop C*n*d* Dry: ça ressemble à de l'addiction, mais ce n'est pas de l'addiction... mais on fera comme si...

Alors, non, je ne vais pas t'en faire des tartines ou commencer à tout détailler: ça se lit très facilement, c'est beaucoup moins flippant que D*ctissim* (il parait que beaucoup de gens se jettent sur ce site dès qu'ils se soupçonnent une maladie... et du coup, flippent comme des malades et soumettent leur diagnostic à leur généraliste... quand ils ne s'auto-médiquent pas... je ne sais plus où j'ai lu ça, alors, tu te brosseras pour les références), c'est très drôle (alors là, de deux choses, l'une: soit, effectivement, le Dr L a un humour décalé et à froid qui résonne en moi comme une cloche à Pâques, soit je suis mauvaise et j'ai besoin d'un stage de sensibilisation..., parce-que j'ai rigolé un paquet de fois, et, à deux reprises, je me suis carrément retrouvée LMAO), et sinon, c'est très instructif, passionnant, même...

Mes chapitres préférés? L'alcool et le téléphone portable.

L'alcool pour l'absence totale de langue de bois et le téléphone portable pour les fous-rires...

Bon, ok, je me suis gondolée une fois ou deux dans le chapitre sur l'alcool... mais chhhht...

Pour celles/ceux qui ne connaîtraient pas le chouquinet Dr L (j'avais pourtant mis une vidéo, dans le blog-it, honte à toi si tu ne l'as pas regardée ou tant pis, en ce moment, c'est le retour du rouquin hurlant...), il a créé en (et il dirige depuis) 2003 la clinique Montevideo. Pis, tu saoules, t'as qu'à gougueuliser, quoi...

 

Du coup, j'ai attaqué le suivant: Femmes et dépendances.

 

Je te tiens au courant.

 

Ou pas.