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30/04/2010

Rendez-moi Godzillaaaaaaaa!!!

Un truc pas [monothéistement religieux] s'est produit pendant les vacances scolaires.

Quelque chose a pris possession de mon Greffonnounet, genre ver solitaire, mais à l'envers: il a développé une violente phobie des légumes.

Tu me diras, avec ma mère, c'est un peu normal: cuisiner les légumes (à part les aubergines à la tomate), c'est pas trop son truc.

Et attendre qu'un gamin finisse son assiette, non plus: elle passe direct au dessert.

Sans compter que son surnom, à ma mère, ce serait plutôt "Jamais sans mon jambon"...

Autrement dit, mon bébé d'amour goinfre est devenu un petit con qui ne veut manger que de la bidoche, des féculents et des trucs sucrés (chocolat, coca, gâteaux...). Presqu'une semaine déjà, qu'on se bat midi et soir, et là, j'en ai ras la casquette!

 

A partir de demain, il passe en mode végétarien jusqu'à ce qu'il retrouve son appétit normal et qu'il ne pique pas une crise de nerf à la vue d'une tomate!

 

Adieu saucisse, steack, purée, pâtes et crèmes dessert au sucre (avec un arrière goût de chocolat dedans)!

 

C'est la guerre!!!

 

Si c'est pas malheureux, quand même, d'en arriver là...

 

PS: pffff... en plus, ça sert à rien, vendredi prochain, on prend l'avion et on se casse en Turquie une semaine en laissant les mômes à ma mère... en revenant, tout sera à refaire...

26/04/2010

Allô? Houston? ... Me recevez-vous?

ou "la comm, c'est pas facile-facile...", si tu préfères.

La comm intra-familiale, en fait.

Parfois, avec mes parents, j'ai l'impression qu'on parle deux langues qui ont autant en commun que le kirghize et le klingon... voilà: deux trois lettres, mais dans le fond, la grammaire et le vocabulaire ne descendent pas du même proto-language...

L'exemple le plus criant est peut-être la santé de mes moufflets.

En octobre dernier, alors que je ronflais dormais chez Océane, un sms m'a réveillée en sursaut en pleine nuit: mon père m'annonçait que le Greffon avait 40°3 de fièvre. J'ai à peine râlé, tu penses bien. (genre, je faisais quoi? envoyer un suppo de 700 bornes? han?).

Mon père, il donne trop d'informations. Il m'aurait envoyé un sms le lendemain ou le surlendemain en disant "le gamin a fait un gros pic de fièvre cette nuit/la nuit dernière, elle ne baisse pas assez malgré les médocs", j'aurais répondu illico "48h de fièvre qui ne baisse pas malgré les médocs, c'est visite chez le toubib"... Non, là, j'ai été obligée de "suivre" les montées et les baisses de température du Greffon, jusqu'à en avoir presque moi-même; j'ai trépigné parce-que ma mère avait décrété que c'était la grippe du cochon mexicain et donc, refusais d'appeler un médecin de peur d'être mise en quarantaine dans son village (et encore, au bout du 3ème gamin, ils ont fini par admettre que oui, peut-être, le gosse se sentirait mieux en tenue légère qu'avec 10 pulls et une couette), et cela malgré le fait que Greffon avait déjà fait une infection urinaire carabinée et qu'en cas de fièvre à la con persistante, il fallait le trainer aux urgences... Au bout de 4 jours, la fièvre est passée de Greffon à Attila, sans qu'on sache ce que c'était, sans symptômes autres qu'une température élevée... Je me serais passée de "vacances-info", là...

 

Hier, les moufflets sont rentrés à la casa. :D

Mais la semaine dernière, déjà, ma mère a oublié qu'elle avait oublié (à force de raconter des bobards, on finit par s'emmêler les crayons, dixit, grosso modo, Hercule Poirot) de me dire un truc. En plein blabla géographique, elle me sort un "Témüjin, oui, ça va, on ne voit plus trop son coquard"...

...

STOP. REWIND. PLAY.

C'est ainsi que j'ai appris avec plus d'une semaine de retard que mon gamin s'était pris un coup de poing en plein figure à l'école le dernier jour de classe (celui où je roulais, insouciante vers l'Auvergne) et que personne n'avait pensé à me le dire avant. Bon, ça n'aurait pas changé grand chose, mais merde, quand même... quoi!

Mais non, c'est pô fini! Témüjin, après le repas, me tient le crachoir dehors (où je m'étais réfugiée pour ne plus entendre Attila qui parlait, parlait, parlait... je suis maudite...) et lâche en pleine conversation "ah, tu sais, quand Mamie a mis des gouttes dans les yeux de Greffon, CPM -copain de Mamie- a eu du mal à le tenir!"... Moi, innocente (oui, toujours, je suis parano ET confiante en même temps): "ah bon? il avait quoi aux yeux?", pensant qu'il avait pris une poussière ou un qu'il avait la cornée un peu rouge... "Ben, il avait les yeux tous collés et fermés"... Conjonctivite de l'espace, quoi...

Et aucune trace dans le carnet de santé, parce-qu'examiné par aucun médecin et traité avec les médocs de Mamie...

C'est un peu comme la fois où il s'était explosé la tronche sur le rebord en marbre du lavabo, et où je l'avais appris la veille de le récupérer sur le mode "ne t'inquiète pas, ça se voit encore un peu, mais c'est juste un petit bleu"... Ouais, ben, la toubib de la PMI m'a regardée de traviole, quand je l'ai emmené pour qu'elle l'examine: il a quand même gardé un "trou" sous la pommette pendant deux-trois mois...

Et sinon, là, en coupant les ongles du pied du grand (ouais, en deux semaines, elle n'a trouvé que les pouces des pieds...), j'ai eu le plaisir de découvrir une champignonière... Joie... Aujourd'hui, il a piscine: heureusement que j'ai ce qu'il faut à la casa, quand même (ouais, j'ai lu la notice... DEUX FOIS)

 

Mon programme de la semaine?

Ce matin, je fonce dévaliser un magasin de loisirs créatifs: j'ai une envie compulsive d'acheter du papier thermocollant et de la colle en spray (cherche pas...), cet aprèm, je gère Greffon (qui a un très gros besoin d'être recadré version Super Nanny -ça tombe bien, j'ai maté les redifs: je suis au taquet!); demain matin, PMI (il faut que je fasse faire un ptit vaccin au baby à môman avant d'aller l'inscrire à l'école), demain aprèm, psy (ptain, il a que des fauteuils, pas de divan où s'allonger... dommage...); mercredi matin: orthodontiste; mercredi aprèm: musique... Jeudi et vendredi, chépa, c'est pas encore blindé... ça m'angoisse... je vais faire KOUAAAAAAAA???

 

Bon, je te laisse, je vais prendre mes petites pilules roses du bonheur...

 

05/04/2010

Gaston...

Scène de la vie quotidienne, avec variation téléphonique.

Midi. La cuisine. Un Greffon mange, supervisé par sa môman, quand le téléphone se met à hululer (oui, mon téléphone hulule)

ChériChéri se lève en bougonnant et décroche le combiné.

Lui: allô? ... allô???

Mouah: c'est un bidule automatique?

Lui: ouais "veuillez patienter..."

Mouah: bah, raccroche!

Lui, appuyant sur le bouton: putain, en plus, c'est vachement une heure pour appeler les gens..

Mouah: ouais, l'autre jour, pareil, je cavalais après les gosses, j'avais que ça à faire, j'ai raccroché direct

Lui: 'tout' façons, c'est des connards et je les emmerde!

Mouah: on doit pas être les seuls à raccrocher, c'est clair! c'est nul, cette façon de téléphoner

...

Mouah: allez, mon Greffon, c'est bien! tu as tout terminé...

 

Je récupère le téléphone pour le changer de place (il ne revient pas tout seul sur son socle, ce con...) et au lieu de voir l'heure affichée sur l'écran, je vois le chiffre 5, en plein milieu, avec d'autres chiffres derrière...

Mouah: euh, ChériChéri... t'avais pas raccroché...

Lui: ouais? et alors?

Mouah: ben... ils ont entendu tout ce qu'on a dit...

Lui: qu'est-ce que ça peut foutre???

Mouah: bah, rien... ptêt qu'ils appelleront plus, maintenant...

 

De fait, ils n'ont pas encore rappelé...

 

Allez, joyeux lundi férié à toi aussi!