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05/06/2010

Obsession Powaaaa: les addictions

Comme je te l'avais laissé comprendre dans le blog-it (aujourd'hui périmé de l'info, donc), deux livres concouraient pour le titre fort convoité  de "celui que je finis en premier tellement je kiffe"... après avoir laissé derrière eux foultitude de livres culinaires (avec photos) et culturels (sans photos, et avec beaucoup de texte):

- La Revanche des Otaries, de Vincent Wackenheim, conseillé par la Blonde

et

- Ces dépendances qui nous gouvernent , comment s'en libérer?, de William Lowenstein

 

A première vue, tu pourrais penser qu'il faut être sacrément maso pour s'attaquer à deux livres en même temps. Ben, il y a quelques mois, je t'aurais dit pire, mais là, je n'ai pas le choix: dès que je pédale dans la semoule littéraire, il faut que je prenne un deuxième bouquin, histoire de voir si c'est moi, ou juste un problème de typo.

En général, ça ne vient pas de moi. J'ai quand même ramé pendant 6 mois pour achever le Hérisson... t'vois... J'ai tenu bon, mais là, bon, je n'ai pas que ça à faire. La preuve que je peux lire, j'ai réussi à ingurgiter un bouquin de 400 pages en 36h... en angliche... (ok, c'est pas Shakespeare, mais quand même...).

 

Alors, "les Otaries", je l'ai attaqué dans la salle d'attente du psy de Témüjin, en me disant "c't'un truc marrant, ça va me détendre". Certes, c'est drôle. Mais ça traîne un peu à mon goût. Je trouve que l'action avance à peu près aussi vite qu'une intrigue chez Derrick: en même temps, ça offre l'avantage de ne pas se sentir perdue quand on ne l'ouvre qu'une fois tous les 15 jours. Des bons mots, du délire, du "la vache, hihihi!" (c'est mon ressenti, là, je ne suis pas et ne serai jamais critique littéraire, je me suis fait une raison...)... Il m'est arrivé de repartir en arrière dans la lecture pour chercher le sujet de la phrase (voire, le verbe) une ou deux fois... Mais à la décharge du bouquin, dans la salle d'attente, ils passent une radio de miiiirde, avec des chansons de miiiiirde, qui me déconcentrent... j'ai peut-être été distraite à l'insu de mon plein gré... J'avoue, je n'ai pas fini le bouquin... Alors, si tu veux te faire une vraie idée de la chose, tu peux aller lire l'avis de ma camarade non-brune. Pis, si ça t'intéresse et que tu es à Paris entre le 9 et le 13, tu me dis, je te le porte...

 

Passons à celui qui a reçu l'autre prix tant convoité: celui du "3ème livre que j'arrive à terminer en 2 ans et demi même si pour le 1er, je me suis fait violence parce-que j'avais un peu promis de le lire, même qu'ELLE m'en veut de ne pas l'avoir aimé, mais j'assume".

Après "les addicts repentis causent au monde" (prix du "2ème livre terminé en 2 ans et demi"), "le toubib des addicts cause à la pécore".

Je suis méchante. Pardon, Dr L, je suis un peu addict à la vacherie, en ce moment...

Comme il est d'usage de le dire dans ces cas-là, c'est un ouvrage de "vulgarisation" (à l'attention du vulgum pecus... d'où, pécore... si, si, je t'assure, petit animal inculte...). Il y a un prologue ET une introduction (faut se le mériter, le bouquin...) et hop, on plonge dans les descriptions des causes, des effets, toussa toussa, produit dopant par produit dopant (ouais, "substance psycho-active par substance psycho-active" stup-réfères), addiction sans substance par addiction sans substance et même, à la fin du livre, des comportements trop C*n*d* Dry: ça ressemble à de l'addiction, mais ce n'est pas de l'addiction... mais on fera comme si...

Alors, non, je ne vais pas t'en faire des tartines ou commencer à tout détailler: ça se lit très facilement, c'est beaucoup moins flippant que D*ctissim* (il parait que beaucoup de gens se jettent sur ce site dès qu'ils se soupçonnent une maladie... et du coup, flippent comme des malades et soumettent leur diagnostic à leur généraliste... quand ils ne s'auto-médiquent pas... je ne sais plus où j'ai lu ça, alors, tu te brosseras pour les références), c'est très drôle (alors là, de deux choses, l'une: soit, effectivement, le Dr L a un humour décalé et à froid qui résonne en moi comme une cloche à Pâques, soit je suis mauvaise et j'ai besoin d'un stage de sensibilisation..., parce-que j'ai rigolé un paquet de fois, et, à deux reprises, je me suis carrément retrouvée LMAO), et sinon, c'est très instructif, passionnant, même...

Mes chapitres préférés? L'alcool et le téléphone portable.

L'alcool pour l'absence totale de langue de bois et le téléphone portable pour les fous-rires...

Bon, ok, je me suis gondolée une fois ou deux dans le chapitre sur l'alcool... mais chhhht...

Pour celles/ceux qui ne connaîtraient pas le chouquinet Dr L (j'avais pourtant mis une vidéo, dans le blog-it, honte à toi si tu ne l'as pas regardée ou tant pis, en ce moment, c'est le retour du rouquin hurlant...), il a créé en (et il dirige depuis) 2003 la clinique Montevideo. Pis, tu saoules, t'as qu'à gougueuliser, quoi...

 

Du coup, j'ai attaqué le suivant: Femmes et dépendances.

 

Je te tiens au courant.

 

Ou pas.

 

 

 

 

01/06/2010

Et toi, t'aimes les glaces?

il y a un message subliminal dans la vidéo qui suit, mais j'ai bien peur que ce message ne soit compréhensible que de Shaya...

(et éventuellement de personnes qui auraient regardé le Magazine de la Santé récemment...)

 

 

je me soigne, je me soigne...

 

PS: et sinon, aujourd'hui, tu peux aller mater de la bouffe turque... et baver...

 

 

24/05/2010

Allô? ... Docteur?... C't'encore mouah...

Nan, mais c'est pas comme si j'en avais déjà parlé, en plus... ICI, par exemple... *innocente*

C'est pas non plus comme si on me prenait déjà pour une allumée...

Alors, on va commencer de manière très scolaire, par des définitions made in Larousse MaxiPoche 2010 (non, c'est pas un dico inventé par les Têtes à Claques...):

Obsession: nf (tu m'étonnes), du lat obsessio: action d'assiéger (hein?) 1) en psychiatrie, idée qui surgit dans la conscience et l'assiège, bien que le sujet soit conscient de son caractère morbide 2) fait d'obséder; ce qui obsède: l'obsession d'échouer (syn: hantise, phobie)

Là, je me dis que c'est quand même un peu balèze, surtout le coup du caractère morbide de l'obsession... C'est pas comme si penser à une chose très très souvent et très très longtemps était mortifère... si? Ouais, bon, si tu penses à te balancer sous un train très très souvent, ptêt qu'à la longue, ouais, c'est pas très bon pour ton espérance de vie, mais quand même, quoi... Du coup, je suis allée jeter un oeil du côté de la version light:

Fixation (rien à voir avec les chevilles et les vis...): (fam): faire une fixation sur quelque chose ou quelqu'un, attacher une importance excessive à quelque chose, à quelqu'un: Elle fait une fixation sur ce chanteur (véridique... ils me connaissent, tu crois? :D)

Là, déjà, je me sens en terrain connu et reconnu. J'ai donc tenté une troisième définition:

Fixette: nf (de idée fixe) fam: idée qui obsède: Elle fait une fixette sur la vie parisienne (syn fixation)

 

Alors, en vrai, je pense que faire des fixations, surtout en en changeant plus ou moins fréquemment, comme c'est mon cas, est une bonne façon de contraindre mon cerveau chéri à rester concentré sur une chose à la fois. Il a en effet une fâcheuse tendance à s'égayer du neurone dans la nature et à me faire faire n'importe quoi.

 

Un exemple simple: je suis une obsédée de la liste. Si je veux être efficace du rangement/ménage/bouffe/etc (tout ce que j'aime) chez moi, il faut impérativement que je fasse une liste et surtout, que je m'astreigne à ne pas commencer une tâche tant que la précédente sur la liste n'est pas torchée. Ce qui m'oblige à garder la liste à portée de vue/main/cerveau, sinon, ça ne sert à rien...

Combien de fois me suis-je retrouvée les mains dans la vaisselle, autour d'un balai ou agrippées à la télécommande, alors que 10 secondes avant, je préparais à manger ou partais à la douche... Si ça fuse dans ma tête, je suis toute désorganisée et 300% inefficace. Je n'ai pas encore rangé le chiffon à poussière dans le frigo en allant me chercher un yaourt entre deux époussetages, mais c'est pas passé loin...

En même temps, bloguer remplace avantageusement la liste des trucs à faire dans la casa: je me colle à l'ordi, et je ne fais rien d'autre... jusqu'au moment où ça urge, et là, je dois faire un choix rapide... En général, j'opte pour "alimenter les enfants"... (surtout si c'est l'heure de manger et qu'ils sont là, en fait...).

 

Comme tu auras pu le constater dans ma précédente note concernant mes obsessions (légères, légères...), et comme rappelé plus haut: j'en change souvent. Je fais une fixette sur quelqu'un ou quelque chose et je bloque dessus pendant ... ok, en vrai, ça peut varier de quelques minutes à plusieurs mois... (même quelques années: entre la sortie du 1er album des Arctic Monkeys et la sortie du Chinese Democracy des Guns, en voiture, je ne pouvais écouter que le disque des AM. Rien d'autre. C'était la seule chose qui me convenait au volant -ouais, non, quand même, c'est uniquement quand JE conduis...-, qui me permettait de rester concentrée et de ne pas me disperser et rêvasser en pilotant, ce qui, tu en conviendras, est un comportement un chouia dangereux... mon pseudo n'a pas été choisi au hasard, je te le dis... Sachant que le 1er est sorti début 2006 et le 2ème en novembre 2008... tu comprends maintenant pourquoi mes gosses chantent les AM, et maintenant, les Guns...).

Etant une nana, je pourrais faire une fixation sur, au choix: mon nez, mes seins, mon cul, mon poids, mes centimètres, la longueur de mes jambes, ma pilosité et j'en passe, mais je suis heureusement dotée d'un amour de moi qui me susurre à l'oreille des "zyva, il reste des loukoums!" alors même que je constate que je n'ai pas perdu un gramme depuis des mois (juste après avoir pris 5kg...)... Mon cerveau est bien fait de ce côté-là, et je l'en remercie...

 

Nan, moi, la plupart du temps, je fais des méga fixations sur des mecs.

Pour des tas de raisons. Et pas parce-que j'ai envie de faire des cochoncetés avec. Nan, même pas.

Il suffit d'un truc bénin, d'un texte, d'une chanson (voire, d'une phrase dans un texte ou une chanson), d'un prononciation particulière (j'ai toujours eu un gros faible pour le PETIT cheveu sur la langue... le léger, celui qui s'entend à peine et qui ressort souvent plutôt en cas de stress... héhéhé...), d'une attitude, d'un style, de jolies mains, de beaux yeux noirs (ouais, normalement, les yeux noirs, ça me cause plus que les yeux bleus, alors, faudrait que j'arrive à m'expliquer à moi-même pourquoi ces derniers temps, mes chouchous ont tous les yeux bleus... c'est nase...), pour éveiller mon intérêt et me pousser à fouiller dans la bio ou les oeuvres d'une personne. J'aime savoir. Et si ce que je découvre me plait, j'aime en apprendre encore plus... Et ainsi de suite... Quand j'ai fait le tour de la question, j'ai une petite période de flottement pendant laquelle, je dois bien l'avouer: je m'emmerde. Il est rare que cela dure longtemps, autant je peux passer du coq à l'âne pendant une conversation, autant je suis capable de me fabriquer une fixette de substitution en attendant la prochaine... cf récemment, dans l'urgence, j'ai eu besoin de boutons art-déco. Ben ouais, j'avais un peu fait le tour de James Michael (Sixx:AM sortant un album dans l'année, tu peux raisonnablement t'attendre à ce que ça reprenne, je te préviens... je suis sympa...) et je n'avais plus de sujet de concentration pour m'endormir -entre autres usages.

 

On y vient, donc: quand je me couche, c'est comme quand je dois faire du rangement: j'ai 36000 idées à la seconde qui passent par ma tête et qui m'empêchent de me concentrer ou de me détendre. Mon doudou-fixette me sert alors à me concentrer... Nan, parce-que, les moutons, j'ai essayé, mais t'imagines même pas tout ce qui peut se passer: déjà, ils se mettent à changer de couleurs, ils se barrent dans tous les sens, y'a forcément une route pas loin avec des camions qui foncent, sans compter, le chien de berger, le loup, le berger, la bergère, le fils du berger qui va à l'école, les papiers à remplir, et comment ils vont faire l'an prochain pour aller seuls à l'école (t'as senti le virage?), et j'ai donné tous les papiers pour les inscriptions?, et je fais quoi à bouffer, demain?, et merde, j'ai encore oublié de regarder le menu de l'école, et c'est normal que je n'aie pas reçu la facture de la halte garderie?, et ChériChéri, il a payé sa dernière cotis' de mutuelle?, c'était quand, déjà?, etc... etc... ça n'arrête pas, ça se mélange, ça me fait chier et comme l'homme, en prime, il ronfle, j'ai aussi des envies de meurtres qui s'ajoutent au reste... C'est un peu le bordel pour m'endormir, quoi... J'ai pas le cul sorti des ronces.

Donc, je cultive mes petites obsessions, que je pourrais remplacer par des médocs en tous genres ou par de réelles addictions... mais j'ai déjà arrêté la clope, c'est pas pour me faire chier avec autre chose... (j'ai vérifié, je ne suis pas cyberdépendante... pfiou!)

 

Voilà, en deux notes, je pense que j'ai bien réussi à asseoir ma réputation de follasse finie, mais c'est pas grave, je m'aime comme je suis (ouais, je préfèrerais en 38, mais en ce moment c'est 42 et c'est comme ça...), et puis, fallait bien ça pour ma camarade Blonde et son concours... non?

 

Je terminerai juste par un clin d'oeil d'une finesse toute relative à ma fixette du moment (non, ce n'est pas le chanteur, lui, c'était y'a longtemps...):

 

 

bon, j'y retourne... ;-))