Mes mecs et moi... et moi... et moi... et MOUAH???

Alors, vendredi, à l'heure où blanchit la campagne j'aurai enfin fini de tout emballer, je prends la route avec Attila et le Greffon. Direction Ploucland: ses vaches, ses bouses de vaches, ses corbeaux, ses vieilles à la messe, son dancing...

Bref.

Je vais me dégreffer.

Je reviens samedi.

Parce-que le soir, c'est table ouverte.

Une espèce d'auberge espagnole. Genre.

On reçoit, quoi, ça nous évite de trainer nos gosses culs ailleurs.

Ouais, j'ai décidé: tous les samedaïs de cet été. na.

D'ailleurs, je suis allée chez le Suédois acheter des chaises pliables en plastoque. Vu le prix, j'ai pris du neuf.

alors, pour ne pas que tu te sentes abandonné-e, je te laisse avec Rosie qui t'en chante une.

hello, foule en délire!

bon, alors, rapidos, again (y'a du jus, le modem clignote, c'est signe qu'il y a de la vie!):

Je suis vivante,

je suis sur internet quand je peux (et pas quand je veux, et pas quand j'ai le temps)

les vacances scolaires ont commencé hier soir et Témüjin a fêté ça en s'endormant sur mes genoux à 20h (il est lourd) et en se réveillant à 9h ce matin!!! (d'ailleurs, là, il se fait son petit déj'... il a la dalle...)... bon, les autres aussi se sont réveillés tard, la vie est belle, finalement... En même temps, pour une fois que je peux prendre ma douche ET déjeuner avant 8h du mat sans me lever à 6...

ma mère me harcèle au téléphone (après un silence radio de 6 mois) pour prendre Attila et le Greffon en vacances pendant la colo de Témüjin (ça fait 2 semaines... nan, je laisse pas le Greffon 2 semaines... je peux pas... pis, je veux pas... il va aller y passer le week end juste avant le 14 juillet et picétou! merde. oualà.).

Sinon, j'ai une question existentielle à destination de l'éducation nationale... imagine, gens, que nous soyons, disons, le dernier jour de classe de l'année (le 2 juillet, par exemple) et qu'un gamin de moyenne section vienne à l'école avec un truc à faire des bulles (tu sais, cette arme chimique dangereuse à base de savon liquide et d'eau?)... quelle serait ta réaction?:

1) super! on va faire des bulles!

2) non poulet, y'en a qui risquent de le boire...

3) ah non, on n'en veut pas, ça va faire des jalousies, il vont se battre, et nous, on ne peut pas gérer les conflits!

allez, je vais surveiller le beurrage de tartines...

à bientôt, si Ste Rita de la Connexion veut bien s'occuper de mon cas...

Bonjour Bonsoir,

ici Madame Snob en direct de sa casa.

Ce soir, j'ai testé pour toi: le repas de quartier.

Voilà.

C'est fait.

Au bout d'une heure, Attila a couiné qu'il voulait déféquer.

Témüjin qu'il voulait rentrer (il a même essayé de s'évader...).

En fait, il avait fait ses besoins plus ou moins en public.

Et ça se voyait sur ses chaussures et le bas de son pantacourt.

Swell.

Il se tapait la méga honte.

La classe.

Moi, ça va, merci.

Conclusion: le repas de quartier, ça fait chier.

(ps: j'ai fait de la note trop sérieuse, cette semaine, fallait que je recadre mon lectorat ;-))