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13/09/2013

keep chmaïling

ma chef, elle a le même défaut que ma reum: quand elle se fout en rogne, elle reste souriante, mais ses traits se figent et elle change de couleur (ma reum, c'était les oreilles: elles viraient au rouge direct... maintenant, je suis grande, elle ne se fout plus en rogne devant moi: je gueule plus fort :D).

 

Ben, j'ai réussi à énerver ma chef.

 

Faut dire aussi qu'elle me cherche un peu.

 

Les têtes pensantes de ma boîte ont décrété que sans "commercial", on coulait... et comme ils chient d'en haut, on en prend plein la tronche, nous, en bas. On nous rebat les oreilles de "si on ne vend pas, on ferme" et de "nous avons des objectifs de qualité, et la qualité passe par le commercial" (là, j'ai comme un doute: en clair, même si tu fais du boulot, que tu es efficace et rapide, que le client est content, si tu ne participes pas aux objectifs commerciaux de ton service, t'es une chiure de mouche).

Donc, on a des entretiens d'appréciation, des entretiens intermédiaires, des bilatérales, des réunions hebdos, des challenges inter-services avec cadeaux à la clef et des réunions bimestrielles pendant lesquelles ont te vend et te re-vend la boîte en t'expliquant qu'on est les mieux, mais qu'il faut quand même qu'on nique les autres, sinon, on te le dit, ON COULE! Et c'est pour vérifier que tu fais tout bien comme il faut que ton/ta chef vient de temps en temps se coller à ton bureau et superviser en direct live ton travail (commentaires "constructifs" à la clef)... Que forcément, moi, elle finit par s'énerver en me demandant pourquoi je réponds simplement à la demande d'un client au lieu de vérifier si j'aurais pas un truc commercial à lui proposer. Et elle se fige. Elle rougit. Elle sourit de la bouche, elle ne s'énerve pas, elle m'explique que c'est mon devoir de conseiller le client (et de lui proposer de l'habiller pour l'hiver, même si on est en été, genre...) et elle finit par me sortir que "mon taux" est à 2% alors que l'équipe a un objectif de 10% et que si je ne fais pas mon taux, ce sont forcément les autres de l'équipe qui vont devoir ramer plus fort...

 

OH! OUI!!! VAS-Y, CULPABILISE-MOI!!!

(y'a des chances que ça marche...LOL)

(on m'a collée là sans me demander mon avis, je fais mon taf, et le commercial, c'est pas mon taf)

(ou alors, les autres, là, ceux qui rament bien, ils peuvent prendre un peu de mon taf...)

 

 

 

je crois que je vais avoir une mauvaise note à mon prochain entretien... (ah, oui, mais je m'en fous, en fait: je n'ai aucune ambition professionnelle)

 

 

(j'avoue, j'aime bien, mais PAS QUESTION que je le dise à Gengis Khan...)

 

27/02/2013

L'E.N., mon fils et moi

L'an dernier, le so sexy charmantl instit remplaçant d'Attila s'était gentiment moqué de moi quand je lui disais qu'on apprenait à lire et à écrire aux enfants de maternelle.

"EN FRANCE?", m'avait-il répondu, incrédule.

Oui, et là, j'ai des preuves de ce que j'avance.

En fouillant un peu sur la toile, tu t'aperçois que la latéralisation est définitive vers 6-7 ans et que c'est là que normalement, tu commences à écrire, parce-que ton cerveau est prêt pour ça. CLIC pour un peu de lecture facile (voir 4.3.3 et 4.3.4, c'est clair et net)

 

et voilà ce qu'on demande à un enfant de 5 ans (Lucifer est de fin octobre...) (alors, oui, je sais, certains enfants arrivent à lire avant 6 ans, c'était le cas de Gengis Khan -mon fils, pas l'empereur-, voire, à écrire):

 

P2040063.JPG

(clique, ça s'agrandit)

("s'entrainer à écrire en écriture cursive"...)

 

P2040062.JPG

(là, on ne "s'entraine" plus, on écrit, carrément:

je te laisse apprécier la facilité de la phrase...)

 

Si j'osais, je retournerais voir l'instit pour le lui montrer, mais il buterait nécessairement sur "s'entrainer".

Alors, ok, je conçois que cela fasse partie du "Programme", mais je ne conçois pas, moi, que mon enfant soit noté en fonction de sa capacité à lire ou écrire en MATERNELLE. Et du coup, ben, je m'en fous comme d'une guigne de devoir signer ça:

 

P2220133.JPG

et surtout ça:

 

P2220134.JPG

 

Mais ne t'inquiète pas, j'ai bien compris qu'il fallait sourire et dit "oui-oui". Sauf pour les deux heures d'aide à l'apprentissage du langage qu'on voulait lui coller pendant 5 semaines (je trouve que les instits font assez d'heures comme ça... :D). J'ai donné le formulaire à ChériChéri avec la consigne suivante: tu remplis le bouzin, mais si tu coches que tu es d'accord, c'est toi qui vas le chercher à l'école... Easy. Et si l'école râle, je répondrai que j'ai délégué à mon mari comme lui délègue pour les équipes éducatives et tous les rdv à la con que je me farcis depuis 2 ans... Après, s'ils lui demandent de venir s'expliquer, vont pas être déçus du voyage... huhuhu

 

PS: VIVE LES VACANCES!!!

 

PPS: attention, ce LIEN s'autodétruira dans 7 jours ;)

21/02/2013

et là, en fait, je donne à qui?

Le sujet de cette note est coincé au fond de ma gorge depuis plusieurs mois.

À la base, je fais ce que je veux avec mon pognon (et toi aussi, on est d'accord), que je donne ou pas, et à quelle ONG, etc...

À priori, je n'ai rien contre les campagnes de sensibilisation, les bénévoles qui te refourguent une poche (un sachet pour les nordistes) à l'entrée du supermarché 2 ou 3 fois par an pour récupérer des boites de conserves et des couches pour bébés, les publicités (même si ça me gratouille un peu la luette parce-que je me doute bien que les journaux et autres afficheurs ne font pas cadeau de l'espace): bref, t'as compris l'idée.

J'en viens donc à ce qui me chagrine (oh putain, l'euphémisme...).

Depuis plusieurs mois, de jeunes gens au demeurant fort sympatiques te harponnent au centre-ville de Toulouse, à des endroits stratégiques, pour parler avec toi de l'association dont ils portent les couleurs. Ils sont souriants, équipés, pas insistants au point de se faire envoyer sur les roses (mais quand on me dit de lâcher mon sandwich pour me causer misère du monde, j'apprécie moyen...) (ouais, et me suggérer de raccrocher mon téléphone, c'est aussi une mauvaise idée).

Ce qui a mis un peu de temps à m'intriguer (la fatigue, sans doute) c'est que régulièrement, l'association pour laquelle ces gens récoltent des fonds (ou des adresses? des promesses de dons? ton n° de CB?) change. Mais ils ont toujours un polaire (en hiver) et un tish (en été) officiel de l'association concernée.  Au début, je me suis naivement dit que l'assoc B avait dû trouver l'emplacement X intéressant et avait pris la suite de l'Assoc A.

Ben, en fait, j'ai vu défiler pas loin de 10 assoc différentes (et pas la petite assoc de quartier, hein, de la grosse ONG avec logo reconnu internationalement) et j'ai fini par faire une petite recherche Gogole et le résultat des courses est: PRESTATAIRE DE SERVICES. Zéro bénévolat.

Alors, non, on ne parlera pas, ni 1 heure, ni même 5 minutes.

Non, je ne m'arrêterai même pas.

Non, je ne donnerai pas d'argent à un intermédiaire et je ne cautionnerai pas ce genre d'emplois.

Si j'ai envie de donner des thunes à une association, je le fais en direct et je veux savoir ce qui est utilisé et comment dans la somme que je donne. Parce-qu'il ne faut pas me prendre non plus pour un lapin de 3 jours: une grande partie du fric qu'on donne est utilisé pour le fonctionnement, l'administratif, la publicité, la logistique, quoi... Je ne vois l'intérêt d'engraisser en prime un gugusse qui s'engouffre dans la fissure créée par la baisse des subventions nationales et européennes.

Bref, ÇA ME HÉRISSE. D'autant plus que les ONG en question sont celles qui ont le plus de moyens, les plus grosses infrastructures, publient des revues, et envahissent ta boite aux lettres à la queue leu leu si tu as eu l'idée de donner un jour à l'une d'elles (bah, oui, elles se refilent les adresses et t'envoient qui un pin's, qui une couverture de survie, qui un stylo en forme de seringue... ça te rappelle des trucs?). Celles qui rament pour avoir des fonds et fonctionnent avec un emploi aidé et 3 bénévoles, elles n'ont qu'à se démerder... ou foutre la clef sous la porte.

 

Et la grosse ONG, là, quand elle aura fini ses comptes, elle viendra créer du lien social dans les quartiers tu crois ou elle bouffera ses bénéfs en faisant un bon gueuleton d'autocongratulation?

 

Bon, je file prendre mes petites pilules roses... et hop, à la piscine.

(Ne nous laissons pas abattre)

 

PS: et tant qu'à râler, je t'invite aller voir chez les autres (j'y suis pas), tu verras, ça ne date pas d'hier, et c'est assez édifiant. CLIC et CLIC.