16/06/2010
C'est pas passé loin...
Non, mais, tu n'imagines même pas à côté de quoi tu passes aujourd'hui... J'étais à ça de te pondre une note sur mes 5 jours de printemps à Paris... J'allais te parler de beuveries, de bouffe et de rencontres improbables, mais non... à la place, tu vas te taper -ou pas- ma crise de nerfs à moi que j'ai...
Parce-que depuis que je suis rentrée, ça monte, ça monte, et soit je relâche délicatement de la pression, soit je pète (au propre, au figuré et à l'hyperbolique)...
Certaines personnes pourraient se sentir visées... Ben tu sais quoi? Vous pouvez...
Bonjour, je m'appelle Daydreamer (Day pour les feignasses, Daydrimer pour MaO...) et j'en ai ras le cul des gens qui me prennent pour -ou qui se comportent comme- une gosse de 10 ans.
J'aime pô les gens mal élevés qui se murent dans le silence et volent sous les radars au lieu d'un "non, je peux pas, j'ai piscine" pendant plusieurs jours et réapparaissent comme une fleur, sans se préoccuper de savoir si les personnes qui les attendaient se sont ou non inquiétées et après s'être fendus d'un texte reprochant à un tiers le même comportement. On t'aime. Je t'aime. Mais tu saoules, là.
J'aime pô les gens mal élevés qui ne comprennent pas le mot "non". Comme ma mère qui a fait couper les cheveux d'Attila, alors que je lui avais clairement exprimé mon désir de le voir avec le look surfeur cet été... c'est raté... cependant, il aura -et il trépigne d'avance- une iroquoise, lui aussi... Si ça peut éviter à Attila et Greffon de se taper la messe du dimanche tout juillet...
J'aime pô les autres gens mal élevés qui ne comprennent pas le mot "non", ou la phrase "ok, j'ai fait une boulette, mais ne venez pas sur mon blog" et dont je vois l'adresse IP passer encore et encore dans blog-it... ça m'agace, ça me gonfle, et après avoir dit pendant des mois "non, je ne donne pas l'adresse de mon blog parce-que c'est MON coin tranquille à moi", ça me fait encore plus chier de prêcher dans le désert. Ou de tenter d'y planter du riz, ça dépend comment on voit la chose...
Voilà, t'es prévenu-e, à partir d'aujourd'hui, je suis également en mode autistic-chic (on a la classe ou pas): je ne cause qu'aux gens qui ne me font pas chier.
PS: celles qui me lancent des verres d'eau à travers la tronche quand je parle de Vincennes ou de 92 peuvent continuer, au moins, elles assurent... ;-)
PPS: mention spéciale qu'elle ne lira pas à M. qui ne cherche pas mon blog, ainsi qu'à celles qui -dans un autre registre- ont pris la peine de se manifester pour se faire excuser.
A bon entendeur, à bientôt pour le compte-rendu de mon Paris2010!
06:05 Publié dans 'tain, ça saoule! | Lien permanent | Commentaires (45) | | Facebook
15/06/2010
Décompenser...
D'abord, dimanche soir, la hessennecéhèfe, elle éteint la rame à minuit et rallume à 5h15... sachant que t'essayes désespérément de dormir entre 22h45 et minuit puis entre 5h15 et 6h30... mais tu peux rêver: en prime, y'a le chef de train qui te cause dans les haut-parleurs... pur bonheur...
T'arrives à Toulouse, tu sors de la gare et le ciel décide de te pisser dessus à mi-chemin de la casa. Tu entres chez toi, le mari, il dit à peine bonjour, les gosses, pareil, personne n'a songé à faire les courses en 5 jours (ah, si, pardon, y'a un bidon de yaourt à boire à la fraise dans le frigo et une barquette de pâtes fraîches...)... Les godasses du petit sont restées à la cambrousse, les cheveux du moyen (malgré mon interdiction expresse et formelle avec force motivations et détails), chez le coiffeur... il y a 3 sacs de fringues et 1 sac de jouets en plus dans l'entrée... et non, les murs sont toujours à la même place...
T'es fatiguée d'essayer de faire comprendre aux gens que tu es adulte ET, accessoirement, la mère de tes enfants, alors, les cerises de mamie, tu les flanques au compost, la tarte préparée avec amour, à la poubelle et les fringues supplémentaires des gosses, en partance pour le garage de papi. En prime, comme t'en as vraiment ras le cul, tu débranches le téléphone fixe et tu ne réponds plus au portable. Tu pètes un verre dans l'évier en lui balançant ta tasse à café dessus (1-0 pour la tasse), tu annules la participation du Greffon à l'atelier de la halte-garderie (faut pas pousser, trois gosses qui t'emmerdent, c'est une chose, mais 10 qui ne sont pas à toi en prime, c'est juste pas imaginable...), tu ne rappelles pas les gens, tu te recouches après manger, tu zappes le réveil et tu arrives à l'école, décalquée, avec une heure de retard...
Même pas mal.
Aujourd'hui, faut que je fasse les courses, que j'emmène le grand chez le psy... demain, c'est orthodontiste et musique...
Ah, ouais, faut que je cherche ma voie, aussi...
PS: normalement, samedi, il pleut toujours (semaine de merde, ouais), le barbeuk ne devrait pas avoir lieu... (c'est déjà ça de gagné)
PPS: incrédibeul but true: je n'ai pas pris un gramme en 5 jours de bouffe... (mais je vais me rattraper avec les sodas et le chocolat, là, je crois...)
07/06/2010
J-2
Heureusement que je grimpouille à Paris faire la teuf dans 2 jours, parce-que là, je sature, mais grave, quoi...
Je vais passer rapidement sur les trucs qui me saoulent au quotidien: le gamin de presque 9 ans qui a trouvé une nouvelle manière de me péter les trucs que je n'ai pas, mes remises en question diverses et variées, les potes qui ne veulent pas comprendre qu'ici c'est mon défouloir et que ça m'emmerde qu'ils y viennent (je vous aime, hein, mais juste, je ne me priverai pas dire que ça me fait copieusement chier), etc, etc... (non, y'en a trop...)
Là, aujourd'hui, je vais juste pousser la même gueulante que sur Twitter et FB ce week end: je me tape une honte phénoménale à cause de ça: CLIQUE.
Quand j'ai lu cet article dans mon journal toulouso-toulousain samedi matin, j'ai eu un choc. Violent. Et pourtant, des putasseries de tous ordres, on en voit tout les jours.
Là, c'est au-delà de la connerie. Ça dépasse mes capacités d'analyse.
Alors, je ne suis pas une cliente assidue des cinémas de manière générale (on dira que je n'ai pas le temps...), j'ai néanmoins fréquenté la salle Utopia de Toulouse, mes gosses y vont avec l'école... Je pensais, à tort, apparemment, que les salles d'art et d'essai étaient un lieu privilégié et protecteur du cinéma, en dehors de toutes considérations de rentabilité, de politique politicienne et tourné vers l'humain et l'échange... Belle connerie, tiens.
J'ai dit quelque part que je n'aimais pas les gens qui faisaient des excuses publiques pour une bourde d'ordre privé, ben, là, ça n'entre pas dans ce cadre, alors avant que je ne remette, éventuellement, un jour, les pieds dans un Utopia, il ME faut des excuses publiques à l'égard du réalisateur et de l'équipe du film, des fans de cinéma et bien sûr, la diffusion du film!!!
Et si ça n'arrive pas, ils peuvent compter sur moi, à la prochaine sortie ciné de l'école d'un de mes gamins, pour faire entendre ma voix et réclamer un boycott de la salle!
Putain que j'aime pas les cons!
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