Mes mecs et moi... et moi... et moi... et MOUAH???

Yessss!

Avec ma nouvelle décennie à moi que j'ai qui vient de commencer, j'ai décidé plein de choses (mais je te mets pas tout, ça peut être long, voire, m'emmerder moi-même rien que de devoir l'écrire) dont:

1) ne plus commenter les notes des blogs sur lesquels je croise inévitablement l'espèce de connasse (je cite Attila... :D) qui devrait vraiment vraiment vraiment penser à consulter un psy... ça pourrait me désoler, mais même pas: si elle y est, c'est que je n'ai rien à y foutre...

et

2) inaugurer une nouvelle catégorie (à date non fixe, et selon l'humeur), un truc qui ressemble à de la nostalgie, qui a le goût de la nostalgie, mais que c'est du Canada Dry... En clair, le nostalgie, c'est pas mon truc: rien ne me manque vraiment du passé (à part ma capacité à bouffer comme 4 sans prendre un gramme)! Mais en voyant mes gosses grandir, parfois, je me dis que c'est marrant, leur façon d'appréhender les choses et ça me fait penser à leur (fabuleuse) mère...

DONC: le hamburger (p'tain, ça y est, on y arrive, sorry pour l'intro à rallonge)

The hamburger, à la fin des 70's, on connaissait pas ici (dans le sud, et encore, même à Paris, j'ai un doute...). La première fois que j'en ai entendu parler, c'était au retour "d'Amérique" du frère de mon beau-père (qu'est cousin avec le voisin de la nièce par alliance de ma grand-mère). "Là-bas", qu'il disait, "ils mangent des sandwiches dans lesquels tu as tout le repas complet!"
Genre: j'avais pas 10 ans (ou à peine) et pour moi, un "repas complet", c'était (comme quoi tout change) une entrée, une viande, un légume, le fromage... et le pain, il était long et s'appelait baguette.

De là à imaginer ce qu'on trouve aujourd'hui chez Ronald, y'avait une galaxie (far far away...)!

Quelque part dans mon cerveau s'est alors formé une image qui s'y est incrustée à jamais:

une immense baguette de -facile- un demi-mètre de long, avec le repas dedans: les tomates d'un côté, puis la viande et les légumes et enfin le fromback! Pas de sauce, nân, juste tes plats mis bout à bout dans la baguette... Et jusqu'à ce que j'y aille moi-même, chez Ronald d'Amérique, à Londres, jamais il ne me serait venu à l'esprit qu'on pouvait empiler la bouffe, badigeonnée de sauce non mayonnaise, entre deux tranche de brioches plates...

En même temps, le sandwich maison de la mamie, c'était: une demie baguette, de la tomate écrabouillée, du jambon de pays (cru, je précise pour les gens du nord), un filet d'huile d'olive et du sel... (non, merci, pas d'ail!). Et ça, c'était au goûter...

Bon, je te concède que celle-là, au-dessus, elle casse plutôt le moral...

et celle-là, en dessous, tu t'en souviens?

'tain! Pour une fois, ce n'est pas de celle que le boulot m'avait collée dans les pattes -et qui a disparu de mon horizon sans prévenir le premier jour de mon congé parental- mais de celle de ChériChéri que je vais te parler.
Mais alors, super vite, hein, parce-que, là, sérieux, je suis légèrement vénère...
Bref...
ChériChéri a une urgence chez le dentiste... y'a une grosse réparation: 475 euros (oui, mon dentiste, il est comme ça... à côté, je paye pas les détartrages... trop banal...)...
La sécu, généreuse, lui rembourse 15 euros...

La mutuelle vient de payer le reste... 55 euros et 90 cents...

Et après, tu comprends pourquoi y'a plein de gens qui sont édentés...


ps: je précise que ChériChéri et moi, on a beau avoir les mêmes valeurs, on n'a pas la même mutuelle (et on peut pas, insiste pas...)

Voilà, c'est rien, c'était ma minute "Font chier ces mutuelles, et la sécu, faudrait que les autres cons là-haut arrêtent de nous la bousiller et que les médecins qui prescrivent 50 examens par an aux hypocondriaques se prennent une prune, histoire que les gens qui s'en servent une fois par an PUISSENT ÊTRE REMBOURSES!!!!"
C'est bon, tu peux repartir...

Tout va bien...

Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles...

D'ailleurs, je file cultiver mon jardin...