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16/10/2009

Oh! Henry! Tu dors?

Je sais, j'ai honte. J'ai fait un jeu de mot (laid) dans le titre...

La sénilité me guette...

Mais j'ai un problème, et comme je suis ici chez moi, je vais t'en faire profiter, que si ça ne te convient pas, ben, tu sais quoi faire :D

T'es calé, Sigmund?

 

Donc, au cas où tu n'aurais pas suivi avec le titre à deux balles, je vais te parler de la série diffusée par Arte: les Tudors. La vie, le cul et les intrigues politiques à la cours d'Henry VIII (8), en clair. Déjà, perso, Jonathan Rhys Meyers, je le connaissais pour l'avoir vu jouer dans Velvet Goldmine (@ ma jumelle cosmique: si tu ne l'as pas vu, regarde... y'a Ewan :D), j'avais donc un à priori positif (en plus, il a un regard de dingue et moi, les dingues... bref...) et en prime, les séries sur l'Histoire, en général, j'aime bien, même si je préfère les docu-fictions de la BBC. Sauf que là, dès le départ, y'a eu un bug. Un double bug assez bizarre en fait:

 

Primo: c'est en partie ricain et donc, formaté pour faire semblant de choquer ou choquer-mais-pas-trop-quand-même (m'est avis que les canadiens ont dû être vachement bridés, y'a qu'à voir la différence entre Cold Squad et son ersatz Cold Case pour comprendre...). La photo est belle, Henry change de fringues aussi souvent qu'Axl en concert (je parle de 92, depuis, j'ai pas pu juger... j'attends... *tapote rageusement du pied"), même les pauvres sont propres et nets (c'est pour passer à la télé...), tout le monde saute tout le monde (j'exagère à peine) mais tu vois rien (quasi... c'est décevant, je te jure... un regard coquin et hop! Ite, missa est!): ça doit rester visible par nos amis puritains tout en respectant l'Histoire (hum hum, pour les dialogues, j'ai comme un doute, parfois...sans parler d'autres libertés...)... Il y a des bons mots, mais pas trop, faut croire qu'ils étaient sinistres, à l'époque (remarque, vu qu'on t'étêtait pour un oui, pour un non, tu devais vite apprendre à fermer ta bouche au bon moment...) Quant à l'intrigue de la deuxième partie de la première saison (la première partie servant à présenter les personnages, histoire que tu te perdes pas dans les liens de parenté) se résume à: Henry va-t-il enfin sauter Ann? Henry va-t-il enfin divorcer de Catherine? A qui Henry va-t-il encore marier sa fille de 8 ans?

Au crédit des scénaristes, on peut noter que, pour ne pas céder à la mode du moment qui veut voir des hétérosexuelles se rouler des pelles (ça relance l'audience, vraiment? ), là, ce sont deux hétéros mâles qui copulent (méééénon, on voit rien! juste un bisou, sans la langue... et hop, bridge, c'est terminé, ils sont dans le lit et vaquent à d'autres occupations...un qui parle et un qui fûme bosse, comme à la maison, quoi ;-)))... On avance, on avance...

 

Secundo: la partie frustration intense: je regarderais bien la série d'un trait, en fait, parce-que, même si je sais que certaines vont se faire écourter par le haut, je ne connais pas les détails de l'Histoire et j'ai envie de savoir, en vrac: où finit Catherine d'Aragon? Et Ann Boleyn, elle pond? Et Sam Neill (mais ce mec est sexy même en soutane et à son âge, j'en reviens pas!) Wolsey, il clapote comment? Et c'te pute de Cromwell, comment il finit par être aussi célèbre que le roi? (nan, sérieux, je savais même pas qu'ils étaient contemporains, avant la série...). Et comment l'Angleterre s'affranchit de Rome? Et pourquoi, en France, quand on bûche la Renaissance, on se tape uniquement François 1er et quelques vagues Italiens (sérieux, les Anglais, on m'en a pas parlé, je m'en souviendrais! Et encore, Quintus, je me souviens pas non plus qu'il ait été au programme...)... Bref... en même temps, comme je sais (je suis pas siiiii conne) que la série brode, enjolive et invente, c'est d'un vrai bouquin d'Histoire que j'ai besoin...

 

Je me ferais bien un "Que sais-je?" sur l'Angleterre (de la Guerre des Deux Roses à l'ère victorienne, par exemple...), voire, un bouquin sur la géopolitique en Europe au 16ème siècle... Merde... Ça fait bizarre, parfois, de regarder la télé... Tu vas voir qu'un jour, je vais me mettre à réfléchir...

 

 

JRM2.jpg

 

[Edit 1: depuis que j'ai programmé cette note, j'ai vu Wolsey/Sam Neill clapoter... trop drôle... le coup du gars qui s'auto-trucide et le roi qui dit "personne ne doit jamais savoir!"... ben, comment ils ont su, les scénaristes, hein???]

 

[Edit 2: suffisait de demander! J'ai dû penser super fort -ou radoter-, ChériChéri a acheté 2 bouquins -c'est bête, t'aurais pu vouloir m'en offrir un :D-: "Les Îles Britanniques à l'âge moderne 1485-1783" et, juste pour moi, "Histoire politique de l'Europe - XVIe XVIIe XVIIIe siècles"... voilà... il a commencé le premier... et moi le deuxième... :D]

 

02/10/2009

Meeeeemoryyyyyy...

la preuve que dans les années 70, on pouvait chanter son désespoir en souriant (son mec l'a larguée, dit-elle... ça se voit, non?)... en même temps, j'avais pas 10 ans, je sautais partout devant ma glace en chantant... je comprenais pas les paroles et je chantais en yaourt (depuis, je maîtrise, t'inquiète)...

 

 

pareil, la même nana (j'avais les 2 titres sur le même 45T, et pourtant, sont pas sortis en même temps... va comprendre...c'est ptêt ma mémoire qui défaille...), la même, donc, triste à cause de la pluie qui lui rappelle que son mec a mis les voiles...

 

 

ou alors, elle avait super mauvais goût en mecs et elle était super contente de s'en débarrasser, finalement... (petite précision: la chanteuse, Precious Wilson, qui n'est pas à l'origine du groupe, est la seule propriétaire du nom Eruption... héhéhé... ça me rappelle quelqu'un... respect...)

21/09/2009

Attention, cette note n'est pas pour Manu

M'enfin, tu fais ce que tu veux, juste, je te préviens, quoi...

 

Bref. On est d'ac, hein, t'es prévenue. Même si c'est ta faute, cette note, t'avais qu'à pas parler du "nouvel" album des Boeufs Attelés (oui, je sais, ça remonte, mais je te rappelle que j'ai pas tout le temps internet, je fais ce que je peux)... C'est sûr, y'a des trucs qu'on a écoutés (et, à l'insu de mon plein gré, je me suis farci "Gabrielle" le matin au réveil très souvent grâce à ma tante... j'en garde un souvenir... particulier... mais bon, j'aime toujours ma tante... pis sa fille a collé du Axl partout pendant son adolescence... Je me sens vengée, quelque part...) et qui ne valent pas qu'on y retourne, puis certains dont on regrette le staïle (comme moi avec le premier album des Arctic Monkeys: oui, ils ont le droit d'évoluer, c'est même souhaitable, mais ce que j'aimais chez eux, c'était le côté "roots", brut... si leur musique doit me coller le cafard, à quoi bon, je te demande!).

 

Donc, là, pendant que ChériChéri regarde un truc sur la ferme des corps (y'a des bons trucs sur le câble, non?), je joue au solitaire (sur l'ordi... les cartes?... par 3, barre d'état, silhouette sous le déplacement, score standard...?) et comme je ne veux pas entendre les commentaires (et les mouches: je te juuuure, on entend les mouches!!!) dans le doc, je mets mon casque... et je tente Lies (oui, les Guns... mais celui-là, je ne l'avais pas écouté depuis 91 ou 92, j'ai une excuse...en vrai, je voulais pouvoir écouter Patience en boucle pour rester zen face aux klingons...je t'expliquerai comment plus tard...) et je re-découvre un petit bijou de titre rock avec un texte qui me fait gondoler les abdos, le tout sur un ton très... primesautier, je dirais... De deux choses l'une: soit c'est une très bonne chanson, soit je commence à pédaler sévère dans la semoule de mes neurones... euh... oublie, je vais TRES BIEN!

 

Alors, je vais de ce pas te faire profiter de la chose: (et si tu captes pas l'anglais, pas grave... ;-))

 

I used to love her, but I had to kill her (bis)

I had to put her six feet under

and I can still hear her complain

 

I used to love her, but I had to kill her (bis)

I knew I'd miss her, so I had to keep her

She's very right in my backyard

 

I used to love her, but I had to kill her (bis)

She bitched so much, she drove me nuts

and now I'm happier this way

 

ohohoh oh yeah

take it for what it is

 

I used to love her, but I had to kill her (bis)

I had to put her six feet under

and I can still hear her complain

 

 

Finalement, comme je le disais récemment, y'a des avantages à ne pas être connectée 24h/24 (tu sais que même en écrivant, là, je l'écoute? hin hin hin...).

Plus sérieusement, il y a un autre titre sur cet album qui est à l'origine de tous les noms d'oiseaux accolés au nom du rouquin hurlant depuis quelques années et deux décennies... ben, plus je l'écoute, plus je trouve que musicalement, c'est très bon, que la voix est géniale et que le texte n'est pas du premier degré. Maintenant, c'est clair, y'aura toujours des gens pour affirmer le contraire. Et je m'en cogne.

 

Oualà.

 


 


56k powaaaaaa!!!!