Mes mecs et moi... et moi... et moi... et MOUAH???

(Je te jure sur la tête de la grand mère de ma voisine que j'ai dû chercher sur gougueule la phrase du titre... n'empêche, si tu sais d'où ça vient: la honte sur toi et les tiens pour 13 générations!!!).

Où il est question d'un concours chez ma coupine La Femme coupée en deux...

Où il faut montrer une poule dans une cuisine (ou un truc du genre...)

...

J'ai intitulé ce chef d'oeuvre "Just a little patience"...:

En effet, la poule, on l'attend, là... et avec un peu de patience, on finira par la voir sortir... enfin, sauf si on bouffe l'oeuf avant...

Et pour le fun, et hors concours, voilà ce qui se passe quand on laisse la cuisine à deux coqs (juste, ATTENTION, quand il met le basilic sur la planche, baisse le son...):

(le chtarbé au couteau, c'est Jacoby Shaddix, le chanteur du groupe Papa Roach

et le malin à la caméra, c'est James Michael, of course...

tu noteras au passage que ce James sait où se trouvent l'huile d'olive et le sel...

et pourtant, c'est un mec...)

PS:  ICI. Pour le fün... ;)

... en images. Ca devient donc mon FILM préféré...

La version en couleurs de 1952:

Y'a quoi, là-dedans?

Déjà, y'a Richard Thorpe à la réal (c'est le Mr qui a fait "All the brothers were valiant" -La perle noire, si tu préfères, "Ivanhoé" et whatmille autres films avec Robert Taylor, tu sais, tous ces films avec lesquels on a passé nos dimanches soirs sur la 3 ou nos aprèms de vacances...l'hiver, parce-que l'été, y'avait ce putain de Tour de France que le grand père était o-bli-gé de regarder... et nous avec...).

Je te raconte l'histoire? Nan, parce-qu'il parait que pour faire un bon film, il faut un bon scénario, et tu vois, ce scénario-là, il est copié sur un livre parfait... J'dis ça...

Donc: c'est Stewart Granger-Rudolf Rassendyl, englishman, qui décide d'aller en Ruritanie pour assister au couronnement du roi Rudolf V qui serait peut-être un lointain cousin suite au batifolage hors mariage (bouhhhhh!) de deux ancêtres (communs, donc...). A la base, dans le bouquin, il est/sont roux. Ouais. Tu le crois même pas, quoi: en Ruritanie, la bonne couleur de cheveux de la lignée royale, c'est le roux. Tu vois que je ne suis pas si chiante que ça, Stewart, il est brun, je n'en ai pas fait un caca nervoso.

Bref. Arrivé à Zenda, fief de Michael le Noir (demi-frère de Rudolf V, mais qu'a pas la bonne couleur de cheveux pour régner...), il va se promener dans les bois, se tape un roupillon dans la nature, rencontre, éveillé, donc pas en rêves, c'est pas Alice, non plus... euh, j'en étais où?... il rencontre, disais-je, l'autre Rudolf... et effectivement, c'est du jumeau homozygote à la virgule près. S'ensuivent un repas, du claquage de main dans le dos, de la beuverie, de la fourberie, de la traîtrise, de la décision de dernière minute, de la course-poursuite, du meurtre, de l'amûûûûr au premier regard (entre rouquins... hin hin hin...), bref, c'est tout comme dans le bouquin (sauf que dans ce film-là, y'a que Flavia qu'est orange du cheveu)... En clair, le roi est grave drogué avant son couronnement (la drogue c'est le mal, on te dit!), l'angliche prend sa place le temps de la cérémonie, sauf que le frangin aux cheveux noirs et son âme damné (Rupeeeeert! je t'aiiiime!) font capturer le roi et que du coup, l'angliche est obligé de garder la pose (vogue...). A partir de là, vu qu'il tombe amoureux de la future femme de celui qui devrait être roi mais qu'est au fond d'un cachot dans le château de Zenda, y'a comme une urgence à se bouger les fesses...

Quand même, j'ai beau être méga fan de James Mason (ptain, encore un James...), c'est pas sa meilleure prestation... Dans le rôle du magique, méchant, amoral, beau, souriant, crapulesquissime Rupert de Hentzau (dont le nom est le titre de la suite du "Prisonnier de Zenda", quand même) qui réussit à s'échapper (d'où la suite...), j'avais préféré ses prédécesseurs dans le rôle: Douglas Fairbanks Jr dans la version de 1937 et surtout, parce-qu'il était terriblement sexy aussi, Ramon Novarro, dans la version de 1922 (inutile de te dire que j'ai ces 3 films à la maison...). A noter, en prime, que le Rassendyl de la version de 22 (by Rex Ingram) était joué par Lewis Stone, qui, dans la version de 52 joue le rôle du cardinal (la cérémonie de couronnement?... non?)

T'as rien compris?

Bouge pas, j'en connais des qui vont t'expliquer...

Le Prisonnier de Zenda
envoyé par Daydreamer-and-Rosie. - Rencontrez plus de personnalités du web.

(NB: non, ce n'est pas la peine de me dire que dans la vraie version de 1922 Rupert crève à la fin en tombant dans les chutes d'eau... pfff...)

Bref, voilà, tu sais tout... Ceci est ma participation au concours de Manu dans le but avoué de gagner une FLIP... le truc qui me permettrait de filmer sans retenue Rosie & James... p'is, partout autour de moi, en fait... j'en rêve...

Toi aussi tu peux participer, jusqu'au 14 (facile, c'est le jour où tu te sors les doigts pour aller VOTER... sauf qu'entre le vote et 22h, tu as le temps de causer de ton film préféré si tu ne l'as pas fait avant!). Sache aussi que d'autres blogueuses proposent cette magnifique petite chose à gagner (la FLIP, bourdel!): Amélimélo et les Ménagères!

Hop! Hop! Hop! On y va!

Go! Go! Go!

J'avoue, j'ai pensé demander à Rosie ou James de faire la roue... mais techniquement, y'avait un blème, rapport au fait que je n'ai pas d'assistant-e... (trop le bordel à filmer)

J'ai envisagé de la faire moi-même, mais mon cul refuse obstinément de s'élever au-dessus de ma tête... (trop le bordel à filmer, aussi)

J'ai imaginé des plans dignes des Césars (c'est de saison) qui auraient requis l'utilisation de moult ustensiles -dont une roue... (trop d'idées irréalisables)

Et puis merde, des roues, ici, y'en a à la toque: des noires, des noires avec du métal dedans, des noires reliées à des essieux, des noires qui traînent, seules, sous des meubles...

Je remercie donc mes fils pour leur amour et leur soutien de m'avoir grandement facilité la tâche et je remercie aussi Dieu mes producteurs mes acteurs mon scénariste ma maquilleuse cette putain de société de consommation de merde qui nous bombarde de magnifiques stéréotypes à la con du style: des fers à repasser et la palette à maquillage pour les filles et des camions de pompiers une plume et du talent pour les garçons!