Mes mecs et moi... et moi... et moi... et MOUAH???

Yesssss!

Hier matin, le facteur a glissé sous mon portail (je dormais quand il a sonné: le temps que je batte le rappel des neurones partis brouter la verte prairie des rêves axlrosiens, il était parti) un piti paquet tout mimi avec ça dedans:

(clique, bordel, sinon, tu verras rien!)

Préviously on "A (long) trip to Paris":

The First Hours (avec des vrais morceaux de blogueuses irl)

The Danone Research Center (avec des vrais morceaux de Jérémy dedans)

And now, the conclusion:

Ayé, la visite du centre est terminée! On repart avec nos petites glacières, les gobelets, les bdr et les dvd de Fred et Jamy (si t'en veux un, tu cries...): on dirait un gang.

17h30. Arrivée en bus à la gare Montparnasse.

Et kèstukroa qu'elles font, les blogueuses?

Elles jacassent au milieu de la route. Là, devant le bus.

Bon, au bout d'un moment, ça monte quelques marches pour aller papoter safe, faire des bises, toucher de la blogueuse influente (oui, on l'a toutes fait: Poppyrose était recouverte de traces de doigts bien grasses... sorry pour la tunique, hein...), causé Kiwio et "us et coutumes" (notamment des niçoises...).

Sorties de la gare (genre, deux heures plus tard), vlà-t-y-pas la Manu qui repère des pompiers et qui se jette dessus pour leur acheter non pas un ticket, mais tout leur carnet à souche (c'était pour une oeuvre? le bal? Nan, je demande, on n'a pas ça, chez nous...). Grande classe. Aucun scrupule pour aller tripoter du mâle en tenue.

Après, elles m'ont fait descendre la rue de Rennes avec en musique de fond "Et ça? vous z'en avez pas, à Toulouse, hein?"

Alors, pour les boutiques, faudrait voir à arrêter de croire qu'on vit dans la pampa avec des vaches: on a pratiquement les même chaînes de merde que vous. Surtout depuis que plein de parisiens s'entêtent à venir s'installer ici. Faut bien qu'ils ne soient pas trop dépaysés, les pauvres. Déjà qu'ils ne trouvent plus leurs pains au chocolat... :D. On a aussi du bitume sur les routes, on roule en voiture (à moteur, pas à cheval), on a même un métro (sans conducteur et qui ne pue pas). On a l'électricité ET l'eau courante. On a aussi des poubelles pour le tri sélectif. Si!

Bon, j'ai vu Gap... No comment. En plus, ça me fait penser au métro londonien (pour celles qui connaissent :D...).

...

Quand même, sérieux, vous me faites marrer avec votre Starbuck... hin hin hin... Déjà, moi, le café, le seul intérêt que je lui trouve, c'est la caféine. Et tant que le tout vient de Colombie, je suis jouasse. Le café au caramel, ou le latté-mes-genoux-au-triffle-aux-baies-roses avec double crème fouettée et étoiles en chocolat, je suis dinde, je vois pas l'intérêt. A la limite, exceptionnellement, je veux bien une noisette (non, pas Noisette, je parle du macchiatto, là), mais faut qu'elle soit bonne (et à Toulouse, je recommande expressément celle du Beaucoup).

Finalement, après avoir essayé de me perdre chez Ladurée (on me la fait pas, déjà, j'aime pas les macarons, mais alors, les jaunes fluo, j'y pense même pas! ... Et puis, j'ai une tronche à faire la queue dans la rue pour acheter des gâteaux????), elles m'ont trainée dans une pizzeria où on a enfin pu picoler (voyager sans enfants, c'est bien :D). Sauf une, qui marche au jus de pomme non fermenté. Bref, elles ont pu constater que je parle beaucoup. Ce n'est pas une légende. Et on se demande de qui tiennent mes gosses, etc, etc...

On a même pris des photos, mais ça bougeait de partout, c'est donc très flou. Sauf une. Tiens. Mais on n'avait pas encore picolé, là... (enfin, je crois, je me rappelle plus très bien, en vrai...)

Après, on a largué Ratou dans le métro et Manu et MaO ont essayé de me faire vomir en sifflant des tisanes sous mon nez dans un bistrot auvergnat (j'ai dû boire un coca pour combattre la nausée), puis elles m'ont largué à la gare. Comme ça.Casse-toi!

Pfff...

Donc, là, je me suis trainée péniblement jusqu'à mon wagon, et j'ai pleuré ma race en voyant mon compartiment déjà plein... Dedans, jacassant, trois blondasses nordiques qui boulottaient des gâteaux et des chips en parlant une langue atroce. Tellement moche que le suisse allemand pourrait presque paraitre écoutable en comparaison.... (oh! j'ai dit PRESQUE...). En prime, ce con de train est parti avec 20 minutes de retard, et ces dindes ont continué à bavasser nordique (mais putain que c'était laid cette langue!!!!)... même après avoir éteint la lumière...

Comme j'avais picolé et que j'étais crevée de la nuit d'avant (et de la journée avec les parigaudes), je me suis vite endormie... et devine ce qui m'a réveillée à 6 heures du mat'??? Les blondasses!!!

Du coup, j'ai comaté jusqu'à la demie et quand mon train train est arrivé à Toulouse (con), je me suis tapé une virée supplémentaire de 3/4 d'heure de marche pour aller chercher les chocolatines et les croissants pour mes mecs... Super Maman Staïle... Quand je suis arrivée, tout le monde roupillait, j'étais en nage, je me sentais grave crade... j'ai foncé sous la douche (non, y'a pas de photo) et j'ai petit-déjeuné en suisse (tout un art de vivre... sauf pour les langues, là, ça craint)... Zen...

Depuis, j'essaye vainement de redonner forme à mes valises... si tu vois ce que je veux dire... :D

oh, et bonne fête de la zizique:

[Premier épisode ICI]

Nous voilà donc au centre Daniel Carrasso, Ze plèïce où se font les recherches de Danone sur les probiotiques en France (en partenariat avec l'Institut Pasteur, entre autres).

A nos gentils accompagnateurs se joignent nos guides pour l'intérieur du bâtiment (30000m²... me laissez paaaaaaas lààààà!!!): Thierry Saint Denis (Chef de Projet dans l'équipe Recherche & Développement d'Actimel), Isabelle Seksek (Responsable scientifique des marques probiotiques chez Danone), Jeremy le-chouchou-de-ses-dames Strohner (Chef de produit Actimel)... Non, mais, sérieux, tu croyais que la blogueuse influente savait se tenir? Fallait les voir, j'te jure! "Et tu lui as demandé son numéro????", "Et je peux vous interviewer????", "Moi, je m'en fous, je l'ai coincé dans les toilettes :p"... Une hallu!... hein? Ah, oui, mes moutons, j'y reviens: Jean-Michel Antoine (créateur du pôle nutrition) et Delphine Chapeau (Chef de produit junior Actimel). A la fin de notre brunch (où j'ai troqué ma bête morte contre les artichauts de Manu), nous avons été rejoints par Valérie Desplanches (Directrice Recherche & Développement de Danone France), qui nous a présenté la marque et plus particulièrement la branche R&D (la commercialisation du premier yaourt en pharmacie, en 1919, les études randomisées en double aveugle, réalisées en France et en Inde, ou en Italie, suivant les sujets, et la politique d'adaptation aux spécificités locales en matière de nutrition). Si je te dis qu'on a été bien accueillies, tu me crois, là?

Après le caoua de George, what else?, nous sommes parties, en deux groupes, visiter les locaux. On nous a même prêté des blouses blanches jetables (non mais comment on se la pétait... :D... Manu, tu payes combien pour que les photos ne sortent JAMAIS?) mais on a échappé à la charlotte...

Je reviens donc à la visite: première étape: le labo, celui qui contient la banque de souches de probiotiques (4000 bactéries différentes, gardées dans un congèle à -80°C... et pas toutes étudiées encore... ça fait du monde... mais c'est pas si gros que ça... enfin, si, c'est de la taille de ma cuisine, mais quand même...) et une chaise au milieu, pour Juju (j'en rajoute encore une couche car OUI, on flippait, mais juste parce-qu'on n'avait pas vraiment envie de jouer aux super gygys... que ce soit clair!). Et je peux te dire que les questions ont fusé. Clairement, il en ressort, si tu ne le savais pas, qu'Actimel est un aliment. Pas un médicament. Pas un alicament. La plaquette est assez claire concernant ses effets (je recopie, tu permets?): "Actimel réduit significativement l'incidence de la diahrée chez le jeune enfant sain". Plus clair, j'ai pas. Où l'on a bien insité sur le fait que "non, ça ne soigne pas" mais qu'en prendre régulièrement évite probablement de se laisser envahir par un virus estupido. Ne va pas me dire que je propagande, je te rappelle que je ne cautionne pas la consommation de laitages chez les adultes. Le lait, c'est pour la croissance. Point. Cela dit, j'ai trouvé nos hôtes très concernés par leur produit (en même temps, ça aide...). Thierry (ben oui, quoi, c'était relax :D) a même devancé ma question sur la survie des bactéries confrontées aux sucs gastriques. M'est avis qu'on a dû la leur poser un paquet de fois avant. Il parait qu'en temps normal, seulement 2 à 3% des bactéries arrivent dans l'intestin (et je te dis pas comment elles doivent être coriaces, les garces!) et qu'en ce qui concerne la bébête qui nous occupe ici (Miss Defensis), des tests sur des vrais gens de la vraie vie ont révélé une survivance de l'ordre de 50%... (en même temps, je te le dis franco, pour me sonder avant-après l'estomac, perso, il aurait fallu aligner... et c'est ce qui a dû se passer, d'ailleurs, pour les volontaires...). Une minute de réflexion svp sur le fait que ma digestion n'a rien à voir avec celle d'une SOURIS. D'où l'intérêt des tests sur des gens. Comme pour les cosmétiques, d'ailleurs. Et les produits ménagers... T'as déjà vu un lapin faire la vaisselle??? Moi non plus.

Deuxième étape: une antre à têtes d'ampoules (c'est gentil, ça me fait penser à Malcom...) avec des paillasses sur lesquelles il ne faut pas s'appuyer (n'est-ce pas, les filles?), toussa toussa. Là, on a bavassé un peu plus produit fini (nan, mais tu savais, toi, qu'il existait 20 variétés d'Actimel? Ben, c'est normal, en France, t'en trouves que 9... On est trop chiants. On aime pas l'ananas. Ben moi, si. J'aime l'ananas ET la cerise. C'est pas ce que je consomme en yaourts -un par mois en comptant large- mais j'ai mes petits chouchous...) et image (et notamment la fameuse pub du bac à sable, retirée, mais restée dans les mémoires). On a aussi parlé "âge" (car si l'une des études a concerné des enfants entre 6 et 24 mois, Actimel n'est pas destiné aux enfants de moins de 3 ans...note que ce n'est pas interdit), contenu (toi qui en consommes, as-tu remarqué la baisse de 25% du taux de sucre?) et contenant (cette petite chose est recyclable).

Troisième étape: le lactobacillus caséi Defensis nature (ça fait long, je sais)... Comment dire sans passer pour une tordue... ben, c'était bon. Ouala. Je n'ai pas trempé de fraises dedans comme d'autres que je ne nommerai pas, mais j'ai piqué la moitié de la ration de Manu et j'ai eu droit à une deuxième tournée. Il va de soi que le sujet qui nous a le plus interpellé était la disparition de la Danette en pot de 1 litre (rapport au fait qu'en France, on est des accros du pot individuel... mais QUE FAIT DANNY???? C-B, j'entends)... Enfin, à part "l'autre" sujet du jour: Jérémy. Désolé, hein, mais faire venir un mec plutôt pas mal, en casual, par 28°C, sur Paris, pour papoter avec une bande de mères (sans les enfants, et sans les maris...), c'était un peu risqué. Un peu. Juste un peu. A peine.

Bref, tout le monde attend de voir les photos officielles ET les vidéos des interviews.

Et moi, je te retrouve sous peu pour la troisième étape de ce périple: les Marco Polettes lâchées dans Paris (avec Ratou en guest)... et le retour à la casa Day.

[PS: au cas où quelqu'un aurait un doute (pas que je m'en soucie plus que de ma première paire de chaussettes): NON, ce n'est PAS un article sponso. Non, je ne bois pas d'Actimel. Oui, je l'ai goûté. Non, mes enfants n'en prennent pas non plus. Attila et Greffon marchent à la chèvre, d'ailleurs...]