Mes mecs et moi... et moi... et moi... et MOUAH???

Nan, mais c'est pas comme si j'en avais déjà parlé, en plus... ICI, par exemple... *innocente*

C'est pas non plus comme si on me prenait déjà pour une allumée...

Alors, on va commencer de manière très scolaire, par des définitions made in Larousse MaxiPoche 2010 (non, c'est pas un dico inventé par les Têtes à Claques...):

Obsession: nf (tu m'étonnes), du lat obsessio: action d'assiéger (hein?) 1) en psychiatrie, idée qui surgit dans la conscience et l'assiège, bien que le sujet soit conscient de son caractère morbide 2) fait d'obséder; ce qui obsède: l'obsession d'échouer (syn: hantise, phobie)

Là, je me dis que c'est quand même un peu balèze, surtout le coup du caractère morbide de l'obsession... C'est pas comme si penser à une chose très très souvent et très très longtemps était mortifère... si? Ouais, bon, si tu penses à te balancer sous un train très très souvent, ptêt qu'à la longue, ouais, c'est pas très bon pour ton espérance de vie, mais quand même, quoi... Du coup, je suis allée jeter un oeil du côté de la version light:

Fixation (rien à voir avec les chevilles et les vis...): (fam): faire une fixation sur quelque chose ou quelqu'un, attacher une importance excessive à quelque chose, à quelqu'un: Elle fait une fixation sur ce chanteur (véridique... ils me connaissent, tu crois? :D)

Là, déjà, je me sens en terrain connu et reconnu. J'ai donc tenté une troisième définition:

Fixette: nf (de idée fixe) fam: idée qui obsède: Elle fait une fixette sur la vie parisienne (syn fixation)

 

Alors, en vrai, je pense que faire des fixations, surtout en en changeant plus ou moins fréquemment, comme c'est mon cas, est une bonne façon de contraindre mon cerveau chéri à rester concentré sur une chose à la fois. Il a en effet une fâcheuse tendance à s'égayer du neurone dans la nature et à me faire faire n'importe quoi.

 

Un exemple simple: je suis une obsédée de la liste. Si je veux être efficace du rangement/ménage/bouffe/etc (tout ce que j'aime) chez moi, il faut impérativement que je fasse une liste et surtout, que je m'astreigne à ne pas commencer une tâche tant que la précédente sur la liste n'est pas torchée. Ce qui m'oblige à garder la liste à portée de vue/main/cerveau, sinon, ça ne sert à rien...

Combien de fois me suis-je retrouvée les mains dans la vaisselle, autour d'un balai ou agrippées à la télécommande, alors que 10 secondes avant, je préparais à manger ou partais à la douche... Si ça fuse dans ma tête, je suis toute désorganisée et 300% inefficace. Je n'ai pas encore rangé le chiffon à poussière dans le frigo en allant me chercher un yaourt entre deux époussetages, mais c'est pas passé loin...

En même temps, bloguer remplace avantageusement la liste des trucs à faire dans la casa: je me colle à l'ordi, et je ne fais rien d'autre... jusqu'au moment où ça urge, et là, je dois faire un choix rapide... En général, j'opte pour "alimenter les enfants"... (surtout si c'est l'heure de manger et qu'ils sont là, en fait...).

 

Comme tu auras pu le constater dans ma précédente note concernant mes obsessions (légères, légères...), et comme rappelé plus haut: j'en change souvent. Je fais une fixette sur quelqu'un ou quelque chose et je bloque dessus pendant ... ok, en vrai, ça peut varier de quelques minutes à plusieurs mois... (même quelques années: entre la sortie du 1er album des Arctic Monkeys et la sortie du Chinese Democracy des Guns, en voiture, je ne pouvais écouter que le disque des AM. Rien d'autre. C'était la seule chose qui me convenait au volant -ouais, non, quand même, c'est uniquement quand JE conduis...-, qui me permettait de rester concentrée et de ne pas me disperser et rêvasser en pilotant, ce qui, tu en conviendras, est un comportement un chouia dangereux... mon pseudo n'a pas été choisi au hasard, je te le dis... Sachant que le 1er est sorti début 2006 et le 2ème en novembre 2008... tu comprends maintenant pourquoi mes gosses chantent les AM, et maintenant, les Guns...).

Etant une nana, je pourrais faire une fixation sur, au choix: mon nez, mes seins, mon cul, mon poids, mes centimètres, la longueur de mes jambes, ma pilosité et j'en passe, mais je suis heureusement dotée d'un amour de moi qui me susurre à l'oreille des "zyva, il reste des loukoums!" alors même que je constate que je n'ai pas perdu un gramme depuis des mois (juste après avoir pris 5kg...)... Mon cerveau est bien fait de ce côté-là, et je l'en remercie...

 

Nan, moi, la plupart du temps, je fais des méga fixations sur des mecs.

Pour des tas de raisons. Et pas parce-que j'ai envie de faire des cochoncetés avec. Nan, même pas.

Il suffit d'un truc bénin, d'un texte, d'une chanson (voire, d'une phrase dans un texte ou une chanson), d'un prononciation particulière (j'ai toujours eu un gros faible pour le PETIT cheveu sur la langue... le léger, celui qui s'entend à peine et qui ressort souvent plutôt en cas de stress... héhéhé...), d'une attitude, d'un style, de jolies mains, de beaux yeux noirs (ouais, normalement, les yeux noirs, ça me cause plus que les yeux bleus, alors, faudrait que j'arrive à m'expliquer à moi-même pourquoi ces derniers temps, mes chouchous ont tous les yeux bleus... c'est nase...), pour éveiller mon intérêt et me pousser à fouiller dans la bio ou les oeuvres d'une personne. J'aime savoir. Et si ce que je découvre me plait, j'aime en apprendre encore plus... Et ainsi de suite... Quand j'ai fait le tour de la question, j'ai une petite période de flottement pendant laquelle, je dois bien l'avouer: je m'emmerde. Il est rare que cela dure longtemps, autant je peux passer du coq à l'âne pendant une conversation, autant je suis capable de me fabriquer une fixette de substitution en attendant la prochaine... cf récemment, dans l'urgence, j'ai eu besoin de boutons art-déco. Ben ouais, j'avais un peu fait le tour de James Michael (Sixx:AM sortant un album dans l'année, tu peux raisonnablement t'attendre à ce que ça reprenne, je te préviens... je suis sympa...) et je n'avais plus de sujet de concentration pour m'endormir -entre autres usages.

 

On y vient, donc: quand je me couche, c'est comme quand je dois faire du rangement: j'ai 36000 idées à la seconde qui passent par ma tête et qui m'empêchent de me concentrer ou de me détendre. Mon doudou-fixette me sert alors à me concentrer... Nan, parce-que, les moutons, j'ai essayé, mais t'imagines même pas tout ce qui peut se passer: déjà, ils se mettent à changer de couleurs, ils se barrent dans tous les sens, y'a forcément une route pas loin avec des camions qui foncent, sans compter, le chien de berger, le loup, le berger, la bergère, le fils du berger qui va à l'école, les papiers à remplir, et comment ils vont faire l'an prochain pour aller seuls à l'école (t'as senti le virage?), et j'ai donné tous les papiers pour les inscriptions?, et je fais quoi à bouffer, demain?, et merde, j'ai encore oublié de regarder le menu de l'école, et c'est normal que je n'aie pas reçu la facture de la halte garderie?, et ChériChéri, il a payé sa dernière cotis' de mutuelle?, c'était quand, déjà?, etc... etc... ça n'arrête pas, ça se mélange, ça me fait chier et comme l'homme, en prime, il ronfle, j'ai aussi des envies de meurtres qui s'ajoutent au reste... C'est un peu le bordel pour m'endormir, quoi... J'ai pas le cul sorti des ronces.

Donc, je cultive mes petites obsessions, que je pourrais remplacer par des médocs en tous genres ou par de réelles addictions... mais j'ai déjà arrêté la clope, c'est pas pour me faire chier avec autre chose... (j'ai vérifié, je ne suis pas cyberdépendante... pfiou!)

 

Voilà, en deux notes, je pense que j'ai bien réussi à asseoir ma réputation de follasse finie, mais c'est pas grave, je m'aime comme je suis (ouais, je préfèrerais en 38, mais en ce moment c'est 42 et c'est comme ça...), et puis, fallait bien ça pour ma camarade Blonde et son concours... non?

 

Je terminerai juste par un clin d'oeil d'une finesse toute relative à ma fixette du moment (non, ce n'est pas le chanteur, lui, c'était y'a longtemps...):

 

 

bon, j'y retourne... ;-))

 

 

(dernière vue d'Ürgüp, depuis la chambre d'hôtel, vers 6h-7h du mat')

 

Mardi!!!

Et c'est reparti pour 540 bornes en bus!!! Yihaaaaa!

Sauf que, dans le véhicule, je suis stratégiquement over mal placée: à côté du Major (de l'autre côté de l'allée centrale, faut pas pousser...). Et Mr le Major ne trouve plus son stylo: comme je suis bonne, je lui prête mon spare one. Du coup, il entreprend de me faire lire son guide de voyage. Bah, il est gentil... pénible, cultivé, mais gentil... (je suis sûre qu'il ne connaît pas les Guns :D)

 

Arrêt technique et visite du caravansérail du Sultan pour ceux qui ont raqué. Nous, on boit un çay (je t'ai déjà dit que ça se prononçait tchaï, hein? ... non?... ben, maintenant, tu sais...): en plein soleil, c'est le four; à l'ombre, y'a un petit vent frais... vent+thé, ça va se payer...

On s'arrête à nouveau, mais au bord de la route, au milieu de la pampa pour cause de courroie qui a pété (fondu?), puis à un deuxième caravansérail pour manger (enfin: pas nous, on jeûne... huhuhu).

Le vendeur du magasin lance des "Tout à 1 euro, 2 euros, 1000 euros!"... "Qué, 1000 euros?", réponds-je (carrée) interloquée... "1000 euros, c'est pour Sark*zy!", me rétorque l'outrecuidant Turc...

Nouvelle pause technique à 16h pour cause de moteur qui pue (on apprendra, mais bien plus tard, que c'est une courroie du système de ventilation qui merdoie... joie...). Les chauffeurs (le nôtre et celui d'un autre bus) sont penchés dessus pendant que les sauvages (nous) font une pause pipi/café/thé et que Kumar (qui ne mange pas avec les forfaiteux à midi... il préfère le raki...) rattrape son retard de bouffe...

Bon, ben, la clim est en rade, il fait chaud, ça sent le cramé jusqu'à l'arrivée. Les pipelettes qui d'habitude rient et gloussent pendant les explications du guide et commentent à haute voix font la gueule. Bien fait :p

Note à moi-même: tiens, faudrait que je me calmasse sur les aubergines...

 

 

(2 Turcs qui bossent et plein de Français qui matent: tu le vois pas, là, mais

y'en a un qui filme tout et mettra quasi la caméra dans le moteur :D)

 

 

(ça, c'est ChériChéri qui regarde kinkin avec mépris...

imagine quand il est en colère...

-je sais, je l'ai déguisé, je suis méchante ;-))

 

Mercredi!!!

 

Encore réveillés par le soleil (et pourtant, on ferme bien les gros rideaux épais!).

Petit déj' sur la terrasse: pas de légumes sautés, mais des patates, de la soupe de yaourt au riz, de la fêta de chèvre de compétition (qué s'appellorio tulum peyniri), des olives et du Nescafé (oui, du vrai).

Visite de la fabrique/salle de vente de bijoux: le seul truc qui me parle coûte 60000 euros... Huhuhu...

Heureusement pour nous qu'on est coriaces et fauchés, avec l'homme, parce-que, contrairement à ce qui était annoncé, les vendeurs sont collants et déterminés. Leur français est parfait, ils sont même capables de faire des blagues sur les régions françaises (où ils ont tous habité à un moment ou à un autre, apparemment...)... J'ai beau dire depuis le premier assaut que "nan, mais, je mets pas de bijoux...", le type essaye de me refourguer un collier énorme serti de brillants ou de zircons (me rappelle plus, m'a saoulée), avec des petits coeurs en or jaune... Y'a pas moyen... Il ne veut pas comprendre qu'il ne nous vendra rien (je sais, c'est son boulot, mais quand même, je sais pas, quand deux personnes insistent en te disant que NON, madame n'est pas "bijoux" et que NON, de toutes façons, on n'a pas une thune, y'a un moment, faut redescendre sur terre, NON?). Le boss vient même nous proposer un "prix", genre 2 colliers + un bracelet pour le prix d'un collier... mdr... On vous a dit qu'on bouffait déjà que des patates???

Finalement, on parvient à s'extraire au motif que "même si on achète, on ne vous paiera pas les autres mensualités, no way, José", et on file se mettre à l'ombre, dehors, avec un çay... et un Russe évadé d'un autre "magasin" de bijoux. Je révise un peu, mais c'est loin, quand même... On apprend par ce monsieur, hilare, que l'or coûte beaucoup moins cher à Moscou... (franchement, au vu des prix affichés soi-disant en euros, on se doutait un peu qu'il y avait un truc...). Demain, on zappera les cuirs, hein...

Quand on repart, Kumar prend le mike pour nous lancer un "Merci pour vos achats et pour l'économie du pays!" (non, mais mdr, triple lol arrière piqué, quoi...). Il est d'humeur à nous promener: il nous emmène voir une chute d'eau trop belle et hop, direction le resto. Nous, on bifurque et on se laisse alpaguer mollement par le dirlo d'un autre resto (le type, il m'appelle Esmeralda... sais pas pourquoi...), on mange super bon, les pieds dans l'eau (quasi), titillés par une petite brise marine pendant que les autres se fadent la clim d'une usine à touristes avec menu identique pour tous...

On était censés repartir à l'hôtel, mais finalement, Kumar nous traine dans un bazaar puis, oh! surprise, dans la vieille ville, pour une visite au pas de course. M'est avis que certains ont bien aidé l'économie de la Turquie ce matin (et le %age de Kumar). Et c'est en repartant, depuis le bus, qu'on a vu LA boutique avec les tish Marvel de la mort qui tue. Demain, on va tenter le coup... on aura le temps...

La mauvaise surprise de la journée, c'est que le cadal pour ma mère, marchandé sans être marchandé autour d'un thé et au son du saz à Ürgüp n'est plus en notre possession. ChériChéri est incapable de se rappeler s'il l'a descendu du bus mardi... Bref... heureusement, on l'a en photo, on pourra le lui montrer ;-))) La meuf de la sécurité a checké les images, pas de paquet oublié dans le lobby...

 

Bon, j'avais pas dit qu'il fallait que j'arrête les aubergines, moi? Midi et soir (et encore, j'ai pô pris la soupe à l'aubergine...)... Lasagnes aux légumes et choux rouge épicé sauté à l'orange (la tuerie!!!)... Kikadi qu'il n'y avait que de la bidoche à manger en Turquie???

 

Et on termine la soirée en beauté avec un petit tour à Carrouf pour acheter du raki, de la préparation pour le flan blanc à rien mais trop bon et de l'aigre de grenade... le tout suivi d'un expresso en terrasse du Starbucks (sauf qu'on s'est gourés de terrasse, même si on a bu du café Starbucks... huhuhu)

 

Demain, on fait une pause dans les turqueries: c'est vendredi, c'est horoscoperie!

 

(tiens, revoilà les knackis... ;-) @Pivoine)

 

 

(Nathalie)

 

 

[Ayé! j'ai fini de mettre les photos!]

Diiimaaaanche!!! (pour les épisodes précédents tu cliques: vendredi, samedi)

 

5h: réveil n°1

6h: réveil n°2, par le soleil

7h45: réveil n°3, par le téléphone. Mon mal de crâne est parti, maintenant, c'est l'homme qui a mal au dos (540km en bus, ça nique aussi le dos, apparemment...). Petit déj de patates sautées, légumes sautés, pain et confiture d'abricot... plus un café tenu au chaud, le truc qui me file la gerbe rien que d'y penser: alors, j'y ajoute du lait et plein de sucre: j'ai besoin de caféine, moi!

9h: on est dans le bus et je suis en jupe. Sans le forfait, on n'est pas supposés suivre le groupe, mais Kumar, il veut bien nous emmener (normal, demain, y'a vente de tapis visite d'une fabrique de tapis turcs), mais sinon, on glandouillera en causant addictions (ayé, j'ai trouvé quelqu'un qui en cause avec moi... huhuhu)

Ok, dans les cheminées de fées, je grimpe easy, mais pour descendre... euh... moyen... J'y peux rien, pour descendre, je flippe... et en jupe, ça n'arrange rien :S (mais ma conscience blogo m'oblige à m'arrêter en équilibre avec les freins moteurs pour prendre une photo les genoux en dedans...)

Plus tard, on se fait une ville troglodytique (ou troglodyte, c'est selon)... Mais ça aurait été super sympa de ne pas mentionner la claustrophobie avant d'y aller: du coup, je ne pense qu'à ça... Hey, et si la personne devant toi dans le boyau, elle pète? Tu as le droit de la buter?

A la sortie de la ville souterraine, on se fait un ptit café turc (commandé en allemand). La vache, je zappe tellement les autres voyageurs qu'à chaque montée ou descente du bus, je découvre de nouveaux visages.

Tiens, je viens d'apprendre que c'est moins impressionnant que Pétra. Quelqu'un pour me sponsoriser, que j'aille vérifier? Pfff, ces vieux, jamais contents...

L'aprèm, on est à Göreme: on paye notre entrée et on se tient à l'écart du groupe, because le guide, il a fait une remarque au Major (le vieux, celui qui a fait plein de trucs, je l'ai baptisé comme ça, à cause du "Major [qui] parlait trop", d'Agatha.) et du coup, on se sent moyen désirés... Punaise: une averse! Ben tiens, ça nous a permis de visiter la boutique!!!

 

Ce soir au menu de la chieuse: soupe de lentilles, mijoté d'épinards avec du blé (mais MIAM, quoi!). A midi, pendant que les autres mangeaient, on a eu droit à une visite guidée et en VF d'une fabrique de tapis (et non, on n'a rien acheté... ceux qui nous plaisaient tapaient au-dessus de 2000 euros... Trop cher pour que les Cavaliers de l'Apocalypse se fassent la corne des pieds dessus...)

Merde: on a déprimé Kumar: demain, on ne suit pas le groupe, on va... faire les... magasins!!! <3 ChériChéri <3

Avant de manger, on a quand même assisté à une sema (ou samâ'): c'était beau: la musique qui fait planer et même un derviche qui ressemble à un de mes cousins! Trop fun! (+ un joli, bouclé, barbe de trois jours, bombasse...). Après, on nous a offert un "sorbet chaud": eau, sucre, épices (cannelle, gingembre, clous de girofle: 100% antiseptique!)

 

 

(ça se voit pas, mais j'ai les genoux en dedans -et là, ils claquètent... ;-)

p'is, je freine, aussi...)

 

Lundiiiiii!!!!!!

 

Haha! les enfants doivent être debout (il est 7h15 en France, là...). Ici, il fait plein jour à 6h du mat', ça réveille un peu :D. Hier, au petit déj, ils offraient des oeillets aux femmes: c'était la fête des mères en Turquie (au Québec aussi, tiens, merci TV5 Monde...)

Petit déj patates, pizzette à l'omelette, café au lait... je kiffe les regards incrédules des autres Français devant nos assiettes (les Anglais et les Turcs, eux, même pas ils tiquent!)

Je suis en plein trip entre plusieurs bouquins d'Agatha... le Major... Ce type de mec est dans tous les livres: celui qui raconte ses treks au fin fond de l'Inde, à la frontière du Baloutchistan... Genre...

Aujourd'hui, on a largué les boulets: on va se balader seuls à Ürgüp.

Ok. Alors. Etape 1: La Poste... PTT, ça s'appelle (ça ne s'invente pas). Comme en France. Tout pareil.

Balade, visitages, boutiquages et attaquage par Oktay, qui nous offre le thé, nous joue de la musique dans sa boutique, nous fait des prix, nous dit de repasser boire un çay avant de rentrer à l'hôtel, que même il peut nous faire ramener, toussa toussa..

Puis on s'installe au resto, en terrasse collée à la montagne... le chant du muezzin... et déjà, 3 plats végés repérés sur la carte.

La Vegetable Casserole est une pure tuerie, le dessert (rolls aux pistaches écrabouillées) est orgasmique et les prix sont turcs...

Après le miam, on retourne se balader, lécher les vitrines, acheter une casquette du Galatasaray, boire le thé chez Oktay, blablater au frais entre deux clients, puis on repart visiter le point de vue, shooter, filmer, câliner la joue d'un poupon...Juste je voudrais préciser que, malgré les "apparences", je ne suis pas Turque! Arrêtez de me parler turc, les gens, je pige pas, bordel! C'est fou, ça! Ca fait mourir de rire ChériChéri: lui, on lui cause anglais d'office :D

 

Ce soir, c'est soirée folklorique turque et danse orientale: encore faudrait-il qu'on remette la main sur nos boulets... (ceux qui boulottent des crudités depuis qu'on est arrivés...)

Soirée cool dans une salle troglodytique: danses folklos, danse orientale, mezze et boissons à volonté...

Retour à l'hôtel à minuit Dr Schweitzer.

Courage: demain, on se retape 540 bornes en bus pour retourner à Antalya en s'arrêtant stratégiquement dans un caravansérail...

To be continued...

 

 

PS: si j'ai tout bien compris, aujourd'hui, je suis interviewée chez Fred... (jaipaslemelonjaipaslemelonjaipaslemelon)