25/01/2010
Back to the past
Comme j'ai ressorti mes vieilleries, je vais te faire profiter d'une ou deux bricoles (moins flippantes que la dernière fois ;-)).
L'un de mes agendas (année scolaire 198-/198-, en 4ème, 12 ans... oui, sais, mais je n'ai pas connu le CE2...) est rempli de trucs bizarres et notamment, d'une phrase en latin qui revient plusieurs fois:
"Non scholae, sed vitae discimus"
On étudie pour la vie, pas pour l'école.
Ah, si, si, j'avais des potes.(D'ailleurs, grâce à "amis d'autrefois", j'en ai même récupéré deux de cette époque, alors...parait même que j'étais un peste :D)
Pis celle-là, aussi, pas en latin (c'est une citation? c'est de qui? ça vient d'oùùùù??? si t'as la réponse, je prends...):
"Je l'ai aimé les yeux fermés maintenant je le hais comme les Dieux haïssent plus fort qu'eux"
dessous, j'ai écrit "destiné à RH" et par dessus, griffonné deux fois MERDE.
Je sais même pas qui est RH.
(quand je disais récemment, que je pouvais avoir des obsessions fulgurantes ET fugaces... ça remonte, hein?)
Y'a aussi des photos, dans cet agenda (un mélange étrange, puisque tu trouves un croiseur de l'Empire, Bernard Hinaut, JP Belmondo, une joueuse de Tennis, un cadre de Harley en gros plan, des pingouins...), et sur certaines, j'ai tapé des méga délires... Non, les photos étaient dedans quand j'ai acheté l'agenda! Y'a Spiderman en couv', hé, banane! Pis of course, partout, un prénom, en français, en russe, à l'endroit, à l'envers... pratique, c'est le même prénom que ChériChéri... je pourrai toujours raconter à mes petits enfants qu'on se connaissait depuis le collège (avec 12 ans d'écart, ça va être coton...) et que j'étais virgo intacta à mon mariage... mouahahahahahaha....
Bon, allez, assez déconné!
J'ai (pas) piscine, faut que j'y aille!
(en vrai, j'ai un rdv à 8h30 en ville!!! Bordel! C'est fou, ça! Pourquoi je prends des rdv à une heure pareille?!?!?!?!)
PS/EDIT: on est lundi. J'dis ça, j'dis rien.
06:05 Publié dans Fun Fun Fun, Mouah Mouah Mouaaah!!! | Lien permanent | Commentaires (22) | | Facebook
21/01/2010
On garde ou on jette?
Ma mère a gardé plein de trucs à moi. Et les a transportés à la cambrousse au fil des déménagements (pour ne pas traîner tout le bordel d'une maison à une autre, à Toulouse...). Ça ne l'a pas empêchée de cramer mes peluches (mooooon mooooouuuutoooooon blaaaaaaanc!!!!!) sous le prétexte fallacieux qu'elles avaient moisi... :S... et de bazarder ma collection de Comics Marvel (adieu mes hors-séries... snif... les X-Men... Thor et les Vengeurs... Nova... Strange... Titan ...Spidey...*rivière de larmes* ) moins les quelques grands formats que j'avais planqués (Miss Marvel et quelques X-Men) et que mes gosses (et mon mari) ont une légère tendance à prendre pour les leurs... õÔ
Mais qu'a-t-elle gardé, alors? Mes bulletins de notes, mes photos de classe, mes cahiers de correspondance, mes cahiers de cours (enfin, beaucoup...), ma boite à trésors (hum hum...)... Un jour, voyant qu'elle avait tout trié et entassé dans un coin (en vue d'allumer un barbecue???), j'ai jeté un oeil... mes bulletins de notes: mouahahahahahaha... mes cahiers de CP: tiens, mais QUI a signé là?... et là?... et là? ...ah, là, non, c'est ma mère... hin hin hin... mes photos de classe: pas étonnant que mes gosses soient beaux, on voit tout de suite de qui ils tiennent... ;-))) ... mes cahiers de textes et agendas: putain, mais c'est quoi, tout ces noms de mecs???? ... et au milieu de tout ça, un cahier qui remonte à mes 13 ans... je commence à lire: la vache! c'est une nouvelle que j'ai écrite y'a perpète, donc... et elle est là? Au milieu de mes cahiers de maths, d'Histoire...??? Je l'embarque discrètement en espérant que ma mère ne l'a pas ouvert (pas que j'aie honte, mais... comment dire... tu vas comprendre plus loin... on va dire que ça a un léger rapport avec la note de lundi). Quand je remonte de la salle aux trésors, ma mère me demande si j'ai trouvé mes photos de classe. Oui Oui. Pas beaucoup. Et est-ce que j'ai trouvé le cahier... celui où j'ai écrit des drôles de trucs. *air décontracté on*: Oui. Oui. Je l'ai pris. :D Même pas crispée. Surtout, t'es gentille, tu ne poses pas de questions. T'écrivais des choses bizarres quand même... t'avais quel âge? Je sais pas... on mange quoi? Poisson noyé. 1 partout.
De retour chez moi, sans les moutards, je ressors mon cahier et relis.
Je te jure, j'ai quand même piqué un fard et ma mâchoire a failli rester coincée en touchant mes genoux...
L'écriture est nunuche (si c'est pas culcul la praline), le vocabulaire restreint (je ne suis pas indulgente avec moi :D t'imagines même pas comment je peux être avec les autres...) mais l'histoire, putain! le choc! Je me rappelais avoir écrit cette histoire, mais je ne l'avais pas lue depuis... plus de 25 ans... les détails... OMG! ZE détails!!!
L'histoire se passe à L.A. (c'était ma période fascination totale par les States... j'y suis allée un peu avant mes 14 ans... ça m'a calmée...). J'ai du mal à déterminer en la lisant maintenant si les descriptions de rues viennent de ma visite ou si j'ai fait ma Mme Bovary (je recopiais des articles d'encyclopédies dans mes cahiers... je bûchais les cartes...)... ptêt que j'ai ajouté les rues après. Ptêt que cette histoire a été écrite avant mon voyage et terminée après, ouais (vu la description de Palm Springs, c'est obligé)... C'est fou, ça...
Bref, Los Angeles. L'héroïne s'appelle Karen, revient d'une fugue d'une semaine avec une bande de drogués, a 16 ans, des parents friqués absents, une soeur suicidaire, un petit ami, un goût prononcé pour les conneries, l'alcool, le sexe et ... et... et ... l'héroïne. Quand je te dis que je n'avais pas nécessairement envie que ma mère tombe dessus, c'est que ma mère et le concept d'imagination, ça fait deux. Enfin, si, elle imagine beaucoup de choses, justement. Du coup, en fait, elle a dû se poser un max de questions en lisant ça... (et trouver que c'était super mal écrit, en plus... c'est de famille, la teignerie ;-))). Je me souviens avoir montré cette nouvelle à mon beau-père de l'époque, parce-qu'il lisait tous les trucs que j'écrivais, oscillait entre encouragements et foutage de gueule (l'histoire qui se trouve sur ce blog, il l'a lue, et il m'a même pas bâchée... c'était pire... heureusement que j'ai une meilleure opinion de moi que ça...), mais cette fois-là, il m'avait rendu le cahier sans commentaire. Je crois qu'il avait dû se prendre une claque. Et en le relisant si longtemps après, une fois adulte, je me dis que si ma mère a toujours cru que je faisais des conneries alors que j'étais super sage comme nana (punk, mais sage, si, si...), c'est peut-être parce-qu'elle en avait eu connaissance à l'époque... Ça expliquerait beaucoup de choses...
Sérieux: comment tu expliques à des adultes qu'une gamine de 13 ans, qui a embrassé deux garçons en tout et pour tout, soit capable, sans l'avoir vécu, et même si ce n'est pas une description über réaliste (et c'est rien de le dire: j'ai dû le relire pour en parler, on est à la limite de la SF, je te le dis... c'est beau, l'imagination...), de faire le récit d'une crise de manque suivie d'une scène de cul?
Ben, je sais pas, moi.
Je me rappelle très bien avoir écrit ce passage, mais quasiment rien du reste de l'histoire. Je ne sais pas pourquoi j'étais tellement fascinée par cet univers (je te rassure, je n'ai jamais eu envie d'en faire partie... et je n'ai été accro qu'à la nicotine et à la caféine... d'ailleurs, la caféine... mmmmhhh), apparemment, fascinée, je le suis toujours (voir The Heroin Diaries...) et ça ne t'étonnera pas de savoir que j'ai dévoré ce bouquin et vu le film... (deux ou trois ans après...)
Bon, je n'aurais pas dû laisser traîner ce cahier, et ma mère n'aurait pas dû le lire (avertissement à mes collègues parents: même si tu flippes ta race, tu n'ouvres pas les tiroirs de tes gamins, tu ne lis pas leur courrier et tu évites de tirer des conclusions à la con). Des années plus tard, j'ai momentannément tenu un journal (en période obsessionnelle ;-)), ben, c'était de l'anglais (pour la phonétique) écrit en cyrillique... C'est con, mes parents ne maîtrisent que le français, l'espagnol et l'alphabet latin... hin hin hin... :p
Allez, c'est pas tout, j'ai des mômes à coacher: y'a grève aujourd'hui...
PS: je te rassure, hein, l'histoire se termine bien: son mec crève sous ses yeux et elle se retrouve seule avec un môme à 17 ans.
18/01/2010
Comment ça marche? 1) La naissance et l'évolution d'une obsession chez Day
Ou "comment passer d'une obsession A à une obsession B par un cheminement ma foi fort simple?".
Ou "on n'a pas le cul sorti des ronces".
Tout d'abord, prenez une personne à tendance mono-maniaque obsessionnelle avec une prédisposition pour les addictions fulgurantes (mais heureusement la plupart du temps tout aussi fugaces). A savoir, quelqu'un dont le cerveau, tout en étant capable de gérer le fonctionnement quotidien de ladite personne et des 4 mecs qui vivent avec elle, dédie 99% de son 10% utilisé (on a évolué, dernièrement?) à un seul objet.
A quoi ça ressemble?
La personne se lève le matin en pensant A (l'obsession n°1), torche ses gosses en pensant A, mange en pensant A, regarde la télé en pensant A, twitte en pensant A... la seule interférence est le cours de danse orientale, le cerveau ayant des difficultés à intégrer des nouveaux pas dans la choré avec des images et des sons parasites... et encore... pas tout le temps... Elle se couche en pensant A d'où la nécessité de changer souvent la housse de l'oreiller. Et de temps en temps l'oreiller aussi.
Puis, un élément extérieur à A mais pas à son univers entre dans le champ d'application de l'obsession par un concours de circonstances. Appelons-le DJ Sheba Ashba. L'élément extérieur, pas le concours... of course.
Pour faire clair (ouais, parce-que ça commence à être pas simple à suivre, là, hein?), j'ai donc "découvert" le nom d'Ashba à l'occasion de son intégration dans un petit groupe californien quasi-inconnu. Avant, jamais entendu parler. Ok, le mec est mignon (et très tatoué), mais j'en suis restée là jusqu'à ce que le petit groupe parte faire une tournée limite confidentielle en Asie mi-décembre et que, de vidéo pirate en vidéo pirate visionnées en boucle sur YT jusqu'à pas d'heure, la bave aux lèvres (du haut, je sais encore me tenir) et les yeux en couilles d'hirondelles (d'Afrique ou d'Asie, peu importe...), je tombe sur un solo de guitare. Qui me plait bien. Qui se met à tourner dans ma tête alors même que l'ordi est éteint. Que je reviens regarder. Encore. Et encore... (fascination). Là, je me dis "tiens, mais ce morceau, écrit par Sheba Ashba, me plait beaucoup, qu'a-t-il fait d'autre, avant?" (coincée en boucle perpétuelle sur un titre --> recherche d'infos). Je vais donc sur sa page YT et y trouve mention d'un autre titre qualifié de tube (et grave inconnu de moi)... Plouf plouf. En manque --> écoutage --> gros coup de coeur. Ok, même pas mal. Pendant que j'étais bloquée sur les Arctic Monkeys et le petit groupe californien, j'ai raté des trucs, on dirait (ou pas: apparemment, ça n'a été tubesque que sur le continent américain... et encore, surtout au nord...)... 2005-2009 quoi... Etape suivante: en entendre encore plus!
Je me renseigne donc sur l'album et apprend que c'est un "concept album" qui sert en fait de bande son pour un livre... écrit par le bassiste de Mötley Crüe. Tiens, bizarre... je me rappelais pas avoir un jour aimé Mötley Crüe, moi... Je me souviens vaguement qu'en 85 ou 86, une nana du lycée prenait Nikki Sixx pour Dieu (vu ses fringues à l'époque... euh...), que le batteur a fait deux gosses à Pamela Anderson et que le chanteur est une grosse blondasse (ouais, ça va, je sais que Vince Neil est un mec, respire... n'empêche, le rose à lèvres brillant, hein, j'en ai jamais mis, mouah!) dont je ne supporte pas la voix... ah, ouais, je suppose qu'il y a un guitariste, mais je connais pas... Bref, je lis le pitch du bouquin et là, je me dis, texto "Ptain, j'aimerais bien le lire, ça...". Tu parles: un an de la vie d'un mec qui est déclaré mort pendant 2 minutes et doit sa vie finalement à un ambulancier fan de Mötley Crüe... J'y peux rien, les histoires de drogue, ça me fascine... Depuis toute petite. On va s'arrêter deux secondes et dire merci à la partie obscure de mon cerveau qui ne supporte pas (euphémisme) de voir une aiguille traverser la peau (même pour un tatouage, je regarde pas... sinon, j'imagine la peau transpercée... tu sais, un peu comme dans CSI?)... et aussi la partie qui a horreur de ne pas avoir le contrôle sur tout le reste...
Bref. Plus je trouve des infos sur le bouquin et le disque, produit et composé par Sixx, Ashba et James A. Michael en s'inspirant du livre lui-même, plus j'ai envie d'écouter le disque. Surtout le disque. Je fais iéch ChériChéri pour qu'il me cherche l'album à la radio, mais quelqu'un l'a emprunté discrétos (bravo connard!), du coup, je télécharge le titre "tube" sur la toile... et le lendemain, l'homme revient avec un disque tout neuf sous plastique!!! Depuis le temps, il a compris que soit j'avais l'album, soit le single allait tourner en boucle... voire, être chanté à tue-tête... Il reconnait vite les signes annonciateurs de catastrophes...
Et l'album a commencé à tourner... un titre... puis deux... puis deux de plus... m'a fallu bien une semaine pour faire tourner l'album en intégralité sans zapper un titre. Le temps aussi de m'habituer à la voix de Sixx qui lit par moment des passages de son bouquin. Concept album, on te dit, bordel!
Mais il m'a fallu moins d'une semaine pour débouler chez Virgin pour voir s'ils avaient le bouquin. Genre: il me FAUT le livre qui a inspiré ces chansons. Et 5 minutes pour le commander sur internet... Maintenant, j'attends. Et mon second prénom n'est pas Patience...
Du coup, maintenant, je trouve Nikki Sixx bien sympa quant à Ashba, je suis abonnée à sa page FB et je le suis, ainsi que d'autres furieux, sur Tw.
Alors, par acquis de conscience, je suis allée tirer l'oreille sur YT pour m'assurer que je n'avais rien raté chez le "groupe de rock légendaire"... ben, je confirme, j'aime pas Mötley Crüe. Du tout. (je connaissais UN titre, en fait... chuis forte, hein?). Et je suis vraiment allergique à Vince Neil...
Voilà, donc, pour l'instant, t'es avec moi en boucle sur SIXX: A.M. (et ils sont gentils, y'a un nouvel album qui sort cette année... le dernier datant de 2007... héhéhéhé...). Obsession B, engage! ... surtout que la C est déjà là... (allez, c'est pas facile, mais le nom de la C est dans le texte... et en suivant les photos, et ne me connaissant un peu -même seulement via internet- tu devrais trouver...)
Mais pour te montrer que je ne suis pas si sadique, je te laisse avec un titre débile qui ressort beaucoup en ce moment (je l'ai même entendu en musique d'arrivée de je-sais-plus-qui à la cérémonie des Scream Awards 2009 l'autre soir nuit)... et dire que je les ai vus (c'est écrit sur le ticket) en première partie de David Lee Roth et que je n'en ai aucun souvenir... En même temps, que faire fasse à un mec qui fait chanter "Just a Gigolo" à une salle plein de hardos...?
bon, allez, parce-que ce type est taré et que je l'adore et que sur scène, la vache, il assure -ait?- comme une bête et que je l'ai entendu dire "la différence entre les stars et les montagnes, c'est que plus on s'approche des montagnes, plus elles nous paraissent grandes":
Allez, bonne journée... je vais prendre ma dose...
...
...
...
et
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BON ANNIVERSAIRE MA POULETTE!!!
06:05 Publié dans C'est lundi, c'est PAS ravioli! Non mais!, Dans la famille rock n' roll, je demande..., Fun Fun Fun, Mouah Mouah Mouaaah!!!, Science et Vie (mini mini mini), T'as pas vu mon neurone? | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : californian rock band, dj ashba, sixx am, heroin diaries, nikki sixx, warrant, david lee roth | | Facebook