Mes mecs et moi... et moi... et moi... et MOUAH???

- ouiiinnnn! ouiiiinnnnn!!! ouiiiiiinnnnnn!!!!!

- et alors? Il a bobo, le bébé?

- bo-bo

- et oùcékilabobolebébé?

- a te ta ti ta te bo-bo ta ta di da te ta té bo-bo!

- hein?

- a ta té te to ti da bo-bo bé ta de ti ta bo-bo!

- bon, sérieux, je comprends que dalle!... T'as mal quelque part?

- non

- ah, ben voilà...

Parfois, ce gosse me prend pour une blonde.

NB: oui, ceci est une vraie conversation véridique, ma mère en slip sur la banquise si je mens! Et c'est pour le concours de la Miss que je te dévoile le côté obscur du Greffon...

- quand j'avais 3 ans, j'ai tué un canard à coups de pied (le grand modèle, hein: pas Saturnin!).

C'est la faute à ma grand-mère: elle n'avait rien trouvé de mieux à me dire pour me faire comprendre pourquoi il fallait le buter, que "il est malade et vieux, il souffre"...

Day pratiquait l'euthanasie à l'âge où d'autres vont à la maternelle.

- un jour, de rage, j'ai fait pipi sur une voiture garée devant mon entrée. J'ai pris un récipient, j'ai fait pipi dedans (le pipi de femme enceinte, je recommande), je suis sortie de chez moi et j'ai répandu le préci-eux liquide sur toute la portière conducteur (oui, la vitre, la poignée...)...

Day enceinte est infréquentable et ingérable: une autre bonne raison de ligaturer les trompes.

- et pour te prouver que je ne suis pas que bobo mais aussi très très vilaine encore aujourd'hui: mercredi 25, en rentrant de mon cours de danse orientale, j'ai balancé un glaviot maison sur le siège d'une moto garée en plein milieu du trottoir.

Day, même pas enceinte, n'aime pas les véhicules garés sur les trottoirs.

@ La blonde et son concours: des vilaineries, j'en fait tous les jours... c'est dur de sélectionner... Mais la dernière dernière dernière au moment où j'écris, c'est le mollard. Du fond du coeur (oh, si, il est pas loin, en vrai...)

Je ne suis pas très très "poésie"...

Il y a quelques poèmes qui me plaisent, et certains que j'adore.

Comme celui-ci:

Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal,
Fatigués de porter leurs misères hautaines,
De Palos de Moguer, routiers et capitaines
Partaient, ivres d'un rêve héroïque et brutal.

Ils allaient conquérir le fabuleux métal
Que Cipango mûrit dans ses mines lointaines,
Et les vents alizés inclinaient leurs antennes
Aux bords mystérieux du monde occidental.

Chaque soir, espérant des lendemains épiques,
L'azur phosphorescent de la mer des Tropiques
Enchantait leur sommeil d'un mirage doré;

Ou, penchés à l'avant de blanches caravelles,
Ils regardaient monter en un ciel ignoré
Du fond de l'océan des étoiles nouvelles.

José Maria de Hérédia - Les Conquérants.

Oualà...

Ben ça, ça me botte...

Bon dimanche!