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02/05/2010

Dimanche en musique...

Tiens, je vais inaugurer une série... "Un jour, un mec", sous-section 12 au fond du couloir à droite, porte 3, étagère "les chansons qui te poursuivent que t'y peux rien, c'est la vie..."

 

("un jour, un ex", ça aurait fait un peu tepu, non?... hein?)

 

Aujourd'hui, un presque drame de ma vie (vas-y, sors ton mouchoir): presque mon premier petit copain (ah, ben ouais, fallait se réveiller plus tôt, j'avais du succès, kèstuveux!), presque ma première gamelle amoureuse (la même année), presque Roméo & Juliette (personne n'est mort, mais la guéguerre entre nos familles, c'était trop staïle!!!) presque failli être le premier pour autre chose aussi (ouais, mais j'avais pas 13 ans), presque l'amour de ma vie (oh! hey! j'avais 12 ans et des brouettes... j'ai des excuses), presque parfait (matheux, sportif, gaucher, les yeux bleus: y'en a à qui ça rappelle des choses?), presque obéissant (une menace de baffe et il arrêtait de vouloir des choses que je ne voulais pas), presque mélomane... ouais, là, quand même, y'avait un truc avec ce mec, et en tant que mono-maniaque obsessionnelle, je sais reconnaître les symptômes: il écoutait UNE chanson en boucle. Au point que cette chanson s'est confondue avec lui et que l'entendre me LE rappelle invariablement.

Bref, donc, t'as compris, l'enfoiré m'a larguée (les enfoirés affectifs sagittaires, ça existe aussi, je dis ça à l'attention de celle qui se reconnaîtra), je l'ai moyennement bien pris (à 13 ans, c'était dur: j'ai bien dû chialer une heure... après, je suis retournée regarder la télé), je suis sortie avec son meilleur pote (haha!) et j'ai continué ma petite vie tranquille jusqu'à ce qu'un prof d'anglais passionné nous refourgue le texte de la chanson à étudier... Faut dire, là, je la connaissais par coeur, j'ai scoré grave, mais je me suis rendue compte que je n'avais pas franchement digéré l'affront... Qu'à cela ne tienne: l'année suivante, bien décidée à me sevrer, j'ajoute ce texte à la liste de ceux que je présente pour l'oral d'anglais... et là, bingo: l'examinatrice ne réfléchit pas deux secondes: elle saute sur cette chanson. Comme je l'avais toujours en travers, finalement, ça a dû se sentir, et j'ai pris 16, bien fait pour moi, j'avais qu'à pas...

 

Quelques années plus tard, amoureuse zénifiée et sur le point de convoler, je me rends compte que le largage ne s'est pas fait dans les règles de l'art: mon cerveau a moyennement enregistré la nouvelle et je me dois d'être bien certaine que je n'ai pas loupé un épisode. Je m'arrange pour contacter le fils de pute mon ex et arrange un rdv avec lui. Ben tu sais quoi? En cadal, il m'a ramené l'album best-of sur lequel figurait la chanson en question... Maudite... Je suis maudiiiiiiite! (ouais, non, en fait, j'ai rapidement pris conscience que l'un de nous était resté tel qu'il était à l'époque... et moi, j'aime bien l'idée que les gens évoluent un minimum entre l'adolescence et l'âge adulte... Donc, j'ai tiré un trait dessus et "clôturé" cette histoire... Et épousé ChériChéri en toute sérénité...)

 

Tiens, maintenant, à toi de l'écouter tourner en boucle (elle est difficile à partir, c'te conne, non?)

 

 

 

 

 

PS: y'a des gens, il parait qu'ils croient que cette chanson parle d'un vrai hôtel (huhu), et d'autres, que ça raconte l'histoire d'un culte satanique (si, si, moi aussi ça me fait rire): Mouah, je dis, cette chanson, elle parle de drooooogue... et toi? t'en penses quoi?

 

PPS: en parlant de drogue, souhaitons toutes et tous gaiement un Joyeux Anniversaire à l'autre frapadingue qui doit consommer autre chose que du persil plat... j'ai nommé... FR@MBOIZE!!!

01/05/2010

Le délire du samedi (pour les accros du web)

Tu les connais?

Tu as vu la dernière prod?

Ben, tu regardes, alors...:

 

(Judas, je te kiffe!)

 

Sur ce, il fait un temps de merde et je ne vais même pas pouvoir glander en pyjos, y'a mon grand père qui va passer dans l'aprèm...

30/04/2010

Rendez-moi Godzillaaaaaaaa!!!

Un truc pas [monothéistement religieux] s'est produit pendant les vacances scolaires.

Quelque chose a pris possession de mon Greffonnounet, genre ver solitaire, mais à l'envers: il a développé une violente phobie des légumes.

Tu me diras, avec ma mère, c'est un peu normal: cuisiner les légumes (à part les aubergines à la tomate), c'est pas trop son truc.

Et attendre qu'un gamin finisse son assiette, non plus: elle passe direct au dessert.

Sans compter que son surnom, à ma mère, ce serait plutôt "Jamais sans mon jambon"...

Autrement dit, mon bébé d'amour goinfre est devenu un petit con qui ne veut manger que de la bidoche, des féculents et des trucs sucrés (chocolat, coca, gâteaux...). Presqu'une semaine déjà, qu'on se bat midi et soir, et là, j'en ai ras la casquette!

 

A partir de demain, il passe en mode végétarien jusqu'à ce qu'il retrouve son appétit normal et qu'il ne pique pas une crise de nerf à la vue d'une tomate!

 

Adieu saucisse, steack, purée, pâtes et crèmes dessert au sucre (avec un arrière goût de chocolat dedans)!

 

C'est la guerre!!!

 

Si c'est pas malheureux, quand même, d'en arriver là...

 

PS: pffff... en plus, ça sert à rien, vendredi prochain, on prend l'avion et on se casse en Turquie une semaine en laissant les mômes à ma mère... en revenant, tout sera à refaire...