Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

03/05/2010

Où il ne sera pas question de roux...

Attention, si tu comptes te relaxer le neurone sur une note légère, tu peux repartir de suite, aujourd'hui, j'ai prévu de causer addictions, addictologie et même épigénétique...

Cours, Forest, cours...

...

Voilà, donc, toi qui es resté-e, je te laisse d'abord profiter de l'addictologue non-roux-mais-qui-porte-le-même-prénom-que-celui-que-tu-sais-qui-est-roux-mais-a-légalement-changé-de-prénom... Petite précision indispensable: l'addictologue a l'humour pince-sans-rire...

 

 

Ça le fait, non? Bon, ok, là, c'était un questionnaire à la ..., mais bon, sinon, je te jure, il est très intéressant quand il cause... (et je tiens à remercier publiquement Shaya qui, connaissant mon intérêt pour le sujet, a tôt fait de me textoter dès qu'elle a vent d'une apparition télévisée...)

 

Sinon, une addiction, c'est koitesque? Si tu prends mon dico (pas le plus gros, mais c'est pas une raison), tu trouveras "toxicomanie". Point. Pas plus. On ne pourrait donc être dépendant que d'une drogue (illicite de préférence). Portnawak. Tu peux être addict à tout, et pas seulement à des substances qui font faire des triples loots à tes neurones: la preuve, y'a des gens qui allument leur ordi le matin avant de faire chauffer le caoua et qui emmènent leur ordi/iphone/etc en vacances, pour ne pas rester déconnectés. (Penser à vous c'est une choses, mes biquet-te-s, vous emmener en vacances en Turquie avec moi, c'en est une autre...). L'addictologie est une discipline qui s'intéresse, entre autres choses, aux causes communes aux divers comportements de dépendance physiologique et psychologique. (S'tu veux plus de détails, tu wikipèdes "addictologie", tu verras, c'est fun fun fun...). (je fais simple, parce-que sinon, on n'a pas le luc sorti des ronces, mais la manière d'envisager la prévention et les soins est aussi un peu plus 21ème siècle que l'enfermement en HP avec bourrage de médocs pour tout le monde, très en vogue dans les pays qui ont des lois "répressives" à l'égard des usagers...)

Récemment, donc, à la tévé, j'ai entendu Ze Doctor dire que les gens souffrant d'addictions qu'il avait pu rencontrer avaient tous en commun une hypersensibilité (et des causes "secondaires" diverses et variées). Comme ça, je suis tranquille, hypersensible, c'est pas demain la veille... Merde, je serai jamais accro... C'est pas dans ma nature... ;-)) Pourquoi je m'intéresse à ça, d'abord, moi, si ça ne me concerne pas? ... Bon, je vais me recoucher? (donc, en fait, j'aurais pu arrêter de fumer beaucoup plus tôt, j'étais même pas accro spykologiquement... merde!)

Et c'est là qu'avec mon ignorance crasse du sujet et mes lectures approximatives et en diagonale du S&V de ChériChéri, je me rappelle de cet article sur l'épigénétique... Ptain, je fais iéch, aujourd'hui, hein? L'épigénétique, ça cause des "modifications chimiques qui affectent l'ADN" et l'article en question faisait part de travaux plutôt (le chien de Mickey) récents mettant en lumière l'action du stress sur l'ADN... Tu lis ça, de suite, tu as envie de partir sur une île déserte loin des infos, des enfants, de la famille et de ton banquier... Tu te rends compte que le stress affecte l'intérieur du dedans de toi (tes cellules) au point de les faire vieillir de 9 à 17 ans!!! AAAAAAAAAAhhhhh!!! que tu as envie de crier et je te comprends... Alors, tu imagines que sur tes chromosomes, y'a des petits chapeaux protecteurs, qué s'appellorio des télomères et qui racourcissent  au fur et à mesure que la cellule prend de la bouteille, mais que sous l'effet du stress, ces capellous racourcissent à vitesse grand V... Méchant, le stress... Le bon point dans l'histoire, c'est que les capuchons grandissent à nouveau lorsque le niveau de stress diminue. Dingue. Bon, l'étude a été menée sur des mères angoissées grave et confrontées à une maladie gravissime et chronique d'un moufflet... Tu vois le genre...

Mais le plus fun, dans tout ça, c'est la partie épigénétique: les modifications chimiques, donc. Imagine, t'es dans un magasin et quelqu'un s'est planté dans l'étiquetage des strings qui sont maintenant à 199€... ben, c'est un peu le même truc, sauf que là, l'étiquetage sert à dire quel gène doit être utilisé ou pas: ben, y'a un biniou (qué s'appellorio groupement méthyle -que même ça fait des méthylations... aie, une aspirine, vite...) qui empêche les gènes de s'exprimer (tagle, en gros). Or, le stress et les traumatismes psychiques (subis dans l'enfance, pour les exemples qu'ils donnent) entraînent ce genre de pataquès pile poil dans la zone qui gère les émotions. Le résultat, c'est que c'est la grosse mierda pour gérer le stress après, vu que tu n'es plus trop équipé pour (études menées sur des rats -pov'bêtes- et sur les cerveaux de gens suicidationnés de leur plein gré, certains ayant subi des abus et des sévices dans l'enfance)... Et c'est un peu le même résultat chez les nourrissons dont la mère a été dépressive ou anxieuse pendant la grossesse: ils sont très sensibles au stress.

 

Alors, moi, je me demande: y'a un rapport entre l'hypersensibilité des personnes qui ont des comportements addictifs et les soucis d'étiquetages des gènes dans l'hippocampe??? Hein?

...

Nan, mais, je me demande, c'est tout...

 

Et sinon, l'étude qui a servi de base à l'article est menée par Elizabeth Blackburn (prix Nobel 2009 de médecine) et Elissa Epel (psychiatre). D'ailleurs, la première signale qu'une prestigieuse revue a refusé de publier les travaux d'une autre chercheuse sur "l'impact de la maltraitance subie par les femmes battues sur les télomères" et que si l'étude avait concerné les militaires américains en Irak, elle aurait été acceptée.

 

Bon, t'as suivi, là? Sinon, tu peux te procurer le S&V de mars (en prime, y'a un article sur les tombes de la Vallée des Rois, avec mon pote Zahi).

 

PS: tu as un myspace? nan, je demande, parce-que quand tu bidouilles ton compte, on te demande QUI tu aimerais rencontrer. Que moi, j'ai dit "haha, je me connais déjà, je me suffis..."... mais je l'ai pas écrit, en vrai, ça le fait pas trop... et là, ben, j'ai réfléchi, un peu (ça t'étonne qu'il pleuve?... bouge pas, les grenouilles arrivent...), et à part mes chouchous musiciens et mes coupines blogueuses, j'aimerais bien rencontrer ces deux nénettes, là, qu'elles me causent épigénétique, pis aussi Axel Kahn et William Lowenstein...

Voilà.

 

Allez, bonne journée... (J-4!!!)... (à l'heure où je programme, je ne sais pas encore si je vais à la piscine ou pas... ce sera la surprise... Mais j'ai besoin de détente, là...)

 

PPS: oups: j'ai failli oublier: ce soir, sur la 3, une émission sur les femmes et les addictions "Des femmes dans la dépendances : comment sortir d’une addiction?": un doc suivi d'un débat... (me cherche pas sur twitter, quoi...)

 

[Notes ayant un vague rapport avec le sujet ICI et ICI]

02/02/2010

Grosse colère du dedans ...

Ben voilà. Je suis vénère.

Pourtant, en ce moment, je suis plutôt (le chien de ?) tel l'épagneul dans le champ de blé au printemps (il est où? il est où? il est où?), truffe au vent, oreilles nouées derrière la tête, la langue pendante, à farfouiller la toile et à suivre mes chéwis... en toute zénitude...

Pourquoi a-t-il fallu que je chope un vieux numéro de Côté Mômes pendant que je poireautais chez le psy de Témüjin. C'est vrai, quoi... j'aurais aussi bien pu me fader un magazine de droite sans surprises ou de la documentation sur le cancer, la contraception, le don d'organes...

Nan, j'ai pris ce magazine et j'ai lu une interview d'un psy célèbre et télévisé, que même ma mère l'adore (j'aurais dû savoir que ce n'était pas un bon signe, déjà, là...). A la base, je n'avais rien contre lui. Tant qu'il s'occupe (bien, apparemment) d'ados anorexiques, tout va bien. Mais là, je suis tombée sur un article consacré à un livre qu'il a sorti sur les pères.

Et déjà, ok, autant partir du principe que tout le monde A un père... Pardon, que tous les petits garçons ont un père.

Tant qu'à faire.

Un géniteur, voire, un donneur de sperme, je veux bien. Un père... ce n'est pas exactement la même chose.

Je n'ai pas lu le livre, c'est vrai, et peut-être qu'il y développe les cas "atypiques" (pincettes *on*) des mamans-solos et des couples homosexuels, mais l'interview ne mentionne que le schéma hétéro de base: un enfant a une père et une mère. Point.

Et ça commence fort avec un "Si j'étais un bébé sur le point de naître, je me demanderais "Qui est papa, qui est maman?"...". Ah. Bon. V'là aut'chose... Donc, on part du postulat que le bébé AVANT de naître a des pensées organisées et connaît la différence entre papa et maman. On n'a pas le cul sorti des ronces, là... On prend directement les paris pour la prochaine réincarnation avec mémoire des vies antérieures incorporée ou on vote B16 en 2012? Je ne sais même pas dans quelle catégorie ranger ça? Est-ce que ça en mérite une?

Bah... après, il explique à la personne qui l'interroge qu'il doit y avoir des différences entre les parents (les pères ne sont pas des mères, il parait) et un peu plus loin que les garçons, ben, c'est normal, ça joue à faire des cabanes et à se battre à l'épée à un âge où les filles savent déjà qu'elles vont être mamans (à 5 ans). Ah ouais? (ouais, tu vois bien qu'on est pas pareils, duh!)

Alors, je suis anormale (et je ne dois pas être la seule), puisque je jouais avec des petites voitures, des pistolets, je grimpais partout, je démontais les poupées et je rêvais d'avoir un arc, des flêches et un carquois... entre autres... oui, j'ai demandé au père naouèle un fer à repasser et un aspirateur (comme maman), mais ils ont servi une fois chacun (enfin, non, le fer, ma mère l'a longtemps utilisé comme fer de voyage)... non, à 5 ans, je ne portais pas d'enfant en moi... je n'aimais pas les bébés... je voulais rester fille unique... et l'idée d'avoir un locataire un jour m'a terrorisée jusqu'au jour où le test pipi a affiché deux barres. Je me rappelle, à 9 ans, avoir "suivi" la grossesse de ma tante: c'était clairement pas un truc qui pouvait m'arriver. (Bon, après, les raisons, c'est un autre sujet...).

Brèfle. Le père doit avoir un côté héroique... même que c'est avec ça qu'il aurait séduit bobonne la Mère (elle est un peu couille, celle-là, il ne lui en faut pas beaucoup...).

Et quand la journaliste (?) lui demande s'il vaut mieux avoir un père malsain plutôt (le chien de ?) que pas de père du tout, il répond par l'affirmative.

Faut que je le dise?

CONNARD.

Et ça vient du coeur, crois-moi.

J'oubliais:

CONNASSE.

Ouais, l'interview n'est pas du tout orientée.

 

Il y a des enfants qui n'auront jamais de père et d'autres qui en auront deux.

Et il y en a qui auraient préféré ne pas en avoir.

 

Et j'en connais 3 qui ont un père qui n'est pas "comme ces trois couillons de trois hommes et un couffin, un peu trop mères", et qui pourtant les a bercés, nourris, changés, consolés, lavés, emmenés au ciné... qui fait la vaisselle, sa lessive: leur montre sans se forcer qu'un mec n'est pas nécessairement devant la télé à beugler sur 11 types en short, une bière dans une main (l'autre tenant la télécommande ;-))... qui n'a pas plus envie que ça de voir ses fils se distinguer dans des sports de brutes dits virils (jusqu'à présent, la seule à avoir pratiqué le rugby ici, c'est môman... et encore, pas en club... j'aime pô le sport...je veux juste grimper aux arbres avec un arc et des flêches... et un carquois, bordel!).

 

Et mes fils, ils ont une maison de poupées et de temps en temps, ils la demandent, s'éclatent dessus pendant des heures à jouer avec le mobilier et la famille qui vont dedans... puis on la range jusqu'à la prochaine fois (elle prend un max de place!). Et à naouèle, cette année, j'ai commandé deux poupons (un gars, un fille): le Greffon les a adoptés tous les deux... et de temps en temps... hihihi... je chope les grands à les cajoler... Alors? Les garçons? Ça n'aime que les épées et les cabanes dans les arbres ou c'est seulement le résultat d'une pression sociale couplée à un formatage judéo-chrétien? Nan, parce-que, Témüjin, avant que ses grands-parents lui achètent des pistolets, il ne savait pas ce que c'était... tout ce qui l'intéressait c'était de démonter les jouets... (mon fiiiiiiils!!!!)

07/09/2007

Keep tryin'!

En plus des deux livres que je me suis offerts pour la fête (nân, si tu sais pas quand, je te le dirai pas! na!), j'essaye désespérément de lire ça (qu'on m'a offert pour ma fête... rôôôô, très bien trouvé, vraiment!!!!):

589ea15a72f34f132838353b1bdba7df.jpg


('tain! ça y est, j'ai réussi à dépasser la première page!!!! Merci la coupe du monde de Rugby!!! Ben, en même temps, y'a des quizz à chaque page, donc il faut un minimum de concentration!!!)

et ça (que je me suis payé pendant mes vacances... l'ambiance s'y prêtait...):

8c515a10431e1652fb8362bd1b30207e.jpg


c'est super instructif, ça me donne envie (en même temps, le f*** de p*** qui a écrit le "petit manuel pour inquisiteurs es-sorcellerie" est né dans le même bled que ChériChéri... fdp est un épithète que j'utilise rarement, voire quasiment jamais, mais là, faut avouer, vu ce qu'il a généré... les filles, j'vous jure, y'a de quoi insulter toute sa lignée maternelle!!!)