Mes mecs et moi... et moi... et moi... et MOUAH???

Bon! allons-y! let's go!...

7h30: les deux furieux entrent dans notre chambre...
7h30 et 10 secondes: ça galaupe, ça allume la lumière, ça crie
7h30 et 15 secondes : j'ai tenu bon, un peu, maintenant je hurle "vous mettez les chaussons, la robe de chambre, vous fermez la porte!"
7h31: "vous allez me fermer cette £*¤>@ de porte!!!!"

la porte se ferme.

8h: ChériChéri se lève. Pas moi. Couchée tard... blog, msn...
8h30: je suis réveillée par des hurlements. Je me lève. Tout va bien....
8h45: je bois un café (j'aurais dû en prendre un double, ou un triple...)
....
9h40: départ avec les deux terreurs pour la fête de Noël du club de judo.
10h00: je suis super organisée, j'arrive pile à l'heure et Témüjin est déjà en kimono (je suis balèze, quand même, non?)
10h15: Témüjin pleure au bord du tatami ("je veux pas y aller" "pourquoi, mon coeur?""je sais pas" "mais, si, tu sais!" "d'abord, je voulais pas m'inscrire au judo" "p****! qu'est-ce que ton grand-père t'a encore raconté??? ça te plait pas le judo?" "si, mais pas les fêtes du judo! je veux aller au cours, mais pas là!")
le prof de judo (celui que j'aime pas, ça doit se sentir) vient le voir. rien à faire. Le père de son pote essaye, sans plus de succès. Le pote de mon fils vient le chercher pour l'emmener avec lui sur le tatami. Marche pas!
Attila en profite pour s'échapper (qu'est-ce que tu croyais? qu'il dormait?)... moi, j'achète la photo de groupe avec les cartes de voeux et le portrait de mon petit ange en kimono (même qu'à côté de moi, y'a un chanteur de... nan, je le dirai pas... nananère et que là, maintenant, je vais me la péter, genre "mon fils fait du judo avec la fille de "X""... hihihihi!)
10h30: j'ai un peu speedé: j'arrive chez moi ET JE PEUX PAS ME GARER PARCE-QU'IL Y A UN CONNARD GARE JUSTE LA OU Y'A ECRIT "PASSAGE". Je mets le cligno, je bloque un peu la rue, histoire de pas être la seule à me faire emmerder, et je klaxonne... encore et encore... et rien... pendant plus de 5 minutes (des vraies minutes, hein, pas une vue de l'esprit!). ChériChéri est sorti de la maison et a récupéré les moufflets. Finalement, une espèce d'armoire à glace (si, si, en plus, c'est vrai!) sort du cabinet psy d'en face (ça ne s'invente pas!) en bafouillant. Je bondis hors de ma voiture (c'est pas le jour, et en plus, c'est pas la semaine...), je gueule "mais y'en a marre, maintenant! ça fait plus de 5 minutes que je klaxonne!"
Le gros con: d'abord, bonjour, madame!
moi: mais j'en ai rien a foutre! non! pas bonjour! vous me faites chier! Putain! vous pouvez pas aller vous garer ailleurs?
le gros con: ce n'est pas la peine d'être vulgaire! est-ce que je vous insulte moi!
moi: mais je t'emmerde! Putain! tu sais pas lire, c'est ça? y'a écrit passage, là!
le gros con: je ne vous tutoie pas, alors ne me tutoyez pas!
moi: va te faire enculer connard! tu sais même pas lire! casse-toi!

tous les voisins sont aux fenêtres. Je vais avoir une belle réputation de poissonnière (au minimum!)
Après, je gare ma caisse, je vais direct dans le cabinet psy: juste une patiente dans la salle d'attente. pas d'accueil. Pas grave, je vais leur torcher une lettre, à ces pouffes, parce-que je commence à en avoir ras la couette de leurs patients qui se gare devant ma porte (et qui nous empêchent de rentrer ou de sortir!)

Il parait qu'Attila a dit à ChériChéri "maman fâchée", en m'entendant gueuler depuis l'intérieur de la maison...

... je passe le temps d'écrire tout ça (15 minutes de calme relatif...), de faire manger les mômes et hop:
l'après midi!

Visite à la ferme (pour l'http://salutthomas.blogspirit.com/archive/2006/12/09/amap-kes-aco.html): je mets les fauves dans la voiture (mon père débarque à ce moment là, je passe les détails, ça va m'énerver, là...), et je roule, direction la cambrouse. Je récupère une copine (co-voiturage, très important, ça, le co-voiturage!) en route et au bout d'une dizaine de minutes, nous sommes sur le parking de la ferme! Attila roupille sur son siège auto (normal, j'avais mis les Arctic Monkeys en fond sonore!), il va donc falloir que je me le trimballe dans les bras. Je bise des gens, je cause, je bouge: il ne se réveille pas. Finalement, comme il est super lourd, l'animal, j'accepte avec plaisir de le poser sur le siège avant d'un camion, à l'ombre... la position horizontale LE REVEILLE! Ce gosse est monté à l'envers, j't'l'dis, moi!
Bref!
On cause amap, contrats, etc. Notre agriculteur propose une visite groupiert des plantations... je reste en retrait pour accueillir les retardataires (pas du luxe!) et j'assiste, bienheureuse que je suis, au bain de boue de mes moufflets! Y'a quelqu'un qui a eu la bonne idée de leur dire de chercher des vers de terre... dans la terre bien imbibée de l'averse de la nuit précédente! Trop de chance! A l'heure qu'il est, les fringues sont en train de tremper dans une bassine, même que j'aimerais bien que la terre QUITTE leurs fringues... c'est pas gagné!
Non, mais, parce-que, quand je dis bain de boue, ce n'est pas une image! Ils se sont vraiment roulés dedans! Les godasses, je sais pas ce que je vais en faire...
Finalement, on devait rester là-bas une heure... et ça s'est transformé en 3h30! Il faisait super froid à la fin, mes mômes ont, bien évidemment, mis la zone. J'ai même entendu quelqu'un me dire "ben tu vois, il n'ont rien cassé!" et dans la foulée, Attila lui tend un bout de plastique blanc... en fait, un morceau du banc sur lequel la personne était assise (le genre de truc bidule qui maintient les parties dudit banc ensemble...)... C'est bon, là: ils ont compris!

Est-il besoin de préciser que tout le village connait maintenant les prénoms de mes chérubins?

Je vais les emmener à une distribution, bientôt, si on me fait trop ch**!

Bon, ben, là, l'avantage de cette journée, c'est qu'ils roupillent profondément! et avec un peu de chance, je pourrai faire la grasse mat' demain!!!!

Voilà, c'est à nouveau Mardi!!!!
donc, au lieu de faire une note de 3 km de long sur les amap, je vais aller me faire ch** dans la cuisine pendant 3 plombes, à laver, raper, cuire, etc, etc...

bon, ben, j'y vais... je vais pas tarder... à y aller...

ouais, ouais, ... je me casse...
pffff...

Euh... des volontaires, pour m'aider à éplucher les patates?

non?

Je m'en doutais... un peu... remarque...

bon, allez, zou...