Mes mecs et moi... et moi... et moi... et MOUAH???

j'ai dit "pas de fringues!", j'ai dit "NOOOOON!" et ben, bon, elle me menace toujours de faire des pulls verts fluos ("mééé nooon, pas fluo! enfin si, j'ai de la laine fluo, mais, là, c'est du pastel!! C'est joli, les couleurs pastel!!!" ... "Noooon! J'aime pas le pastel sur les bébés, je peux pas blairer ça... c'est fadasse... et en fluo non plus, j'en veux pas!!!!")

Bref, aujourd'hui, j'ai reçu ça:

et ça:



ensemble, ça donne ça:



paraît que c'est du bleu "jean"... (doit être délavé, le jean qui a servi de modèle...)... pfff, j'aurais préféré avec du noir et du "crème", mais, bon, c'est mettable, c'est déjà ça!

Scène n°1

Ma grand-mère maternelle (apercevant le vélo de Témüjin, auquel il manque une roulette... disparue tragiquement lors de l'atterrissage, suite à son envol, du vélo, qui me barrait l'accès à la porte d'entrée): Oh! C. (ndlr: ma mère), tu as vu? Le vélo du petit? Il est cassé!!

Ma mère: Oh! pauvre Témüjin! Son vélo est cassé

Ma grand-mère: On va lui en acheter un autre, à ce petit!!!

Moi: mééénoooon! C'est pas la peine! Son père va le lui réparer; c'est juste la roulette...

Ma grand-mère: ... à Emmaüs, on va bien en trouver un, hein?

Ma mère: oui, ça fait un moment qu'on n'y est pas allées... on va sûrement en trouver un...

(bizarre, j'avais pourtant l'impression d'avoir dit non...)

Scène n°2

Ma grand-mère maternelle (oui, toujours la même...): Oh! mon dieu, ma chérie! J'ai oublié de te porter des oeufs (ndlr: des poules de son poulailler, à la cambrousse... que même que j'ai rien demandé)!!!

Moi: C'est pas grave, je viens d'aller faire des courses, j'en ai acheté. Sérieux, j'en ai assez, tu sais, on n'en mange qu'une fois par semaine, des oeufs!

2 jours plus tard...

Ma grand-mère maternelle (speedée, façon "on est mal garées", une boite de 10 oeufs à la main): tiens, ma chérie, tu en donneras aux petits (oui, je ne les nourris qu'avec ça...), j'ai marqué ceux du jour!

Moi (sourire): bon, ben, merci... je ferai un gâteau... (j'en fais ja-mais... ou presque)

Ma mère (speedée aussi, une grosse poche à la main): tiens, là-dedans, tu as des tomates, tu les leur fais ce soir, aux petits, elles sont extras (blablablablablabla)... tu as aussi de la pâte de coing qu'a fait ta grand-mère... tu verras...

Elles s'éclipsent... je pose la poche sur la table de la cuisine: oui, y'a un gros truc dégoulinant sucré qui s'échappe d'un morceau d'alu (pâte de coing, direction autre poche en plastique et frigo), quatre grosses tomates et.... deux boîtes de 6 oeufs... Ce qui me fait un total de 22 oeufs + les 12 que j'ai acheté, genre, 3 jours avant... Je vais passer à la revente, moi...

Là encore, j'avais pourtant l'impression d'avoir dit "non"... comme quoi, entre ce qu'on pense très très fort, et ce qu'on pense avoir dit, y'a un monde...

Il est à noter que pour le go'auld, j'ai bien spécifié et martelé que, fille ou garçon, je ne voulais pas de fringues... Du coup, ma mère boude... Bon, toutes celles qui ont des envies d'acheter des machins roses avec des petits noeuds boudent aussi, d'avance, au cas où ...


Scène n°3 (toute la journée bizarroide de mercredi...)

la veille, lors de la remise des oeufs (et du reste!) j'ai malencontreusement dit que non, non, non, merci, il nous en reste une bonne dizaine (et je ne compte pas les pots au sous-sol!) de pots de confiture, même si Témüjin en mange tous les matins sur ses tartines (à raison de deux cuillères à café par jour)... il a du mal à écluser...
Ma mère et ma grand-mère (vivi, les mêmes!) doivent passer prendre Attila entre 12h30 et 13h pour le garder l'après-midi, pendant que son frère a rendez-vous chez le médecin... jusque-là, tout baigne... 12h: le téléphone sonne:

Ma mère: je suis au marché avec ta grand-mère... oulala! qu'est-ce qu'on a cavalé, ce matin... (elle commence à raconter... puis se reprend)... Tu as besoin de quelque chose? Des fruits? Des légumes?

Moi: non, non, rien, merci, j'ai tout ce qu'il me faut!

Ma mère: Ok! à tout de suite, on va venir chercher Attila!

'fectivement, 30 minutes plus tard: "driiiiiiiing". J'ouvre. Ma mère me colle dans les pattes une poche contenant deux énormes melons. "Tiens, c'est pour les petits!"... Ma grand-mère se faufile et tend un sac à mon mari... Yééé! Plein de pots de confiture! ChériChéri reste zen, dit merci, s'accroupit près du meuble où on range la popotte... et se met à ranger les pots... avec les autres... Arf Arf Arf...

La suite est plutôt cool... Attila part avec les mamies-gâteaux, mouah, avec Témüjin (qui kiffe trop le métro mais qui est déçu de ne pas changer de ligne... comme avec papa...); quand la visite est terminée, je colle Témüjin à son papa chéri ("je veux venir à ton travaaaailllleuuu!") et je fonce chez moi... Pour étaler mon gras sur le canap' et enfin me reposer, nerveusement et physiquement...

Je me pose, je vérifie mes mails (ma cops se fait auditer aujourd'hui...), je m'installe pour roupiller... j'ai un peu de mal à m'endormir... je comme à plonger doucement... Driiiiiiiing!

Mon grand-père paternel (au téléphone, parce-que j'avais fait la connerie de ne pas le débrancher en allant à la sieste): Bonjour!!! Je t'appelle tout le temps, t'es jamais là!

Moi: ben, je débranche quand je dors... d'habitude...

Grand-père: tu es là, aujourd'hui? Dans deux ou trois heures? Il est loin, l'arrêt de métro, de chez toi?... Parce-que, j'ai mal à la jambe, je peux pas trop marcher...

Moi ("'tain! deux heures! cool, je peux dormir!!!): je bouge pas, mais les enfants ne sont pas là! Le métro... je mets 10 minutes à pieds...

Grand-père: bien, bien, je viens... à tout à l'heure...

Yesss! Je débranche tous les téléphones et je me recouche. Je m'endors... Et moins d'une heure plus tard... Driiiiiiing... Driiiiiiiing... Dreling dreling dreling... (oui, il a la sonnette speed, le papi!).

Je me lève, me sape à la va-vite, la tête dans le c**, je vais au portail... Mon grand-père me regarde (je ne suis pas resplendissante, quand je me réveille... j'avoue..), je lui dis que je dormais et qu'il est un chouia en avance sur l'horaire prévu... et il me répond quoi, le papi? "Hé! Mais tu dors tout le temps!!!"

Rrrrrrrrrrrr.......

Je l'installe dans la cuisine. Il ne veut pas de café (ni thé, ni infusion...). Il a un gros sac, le pose sur sa chaise et commence à déballer... 7 boîtes de gâteaux. 7. Plus une énorme boîte de pop-corn ('tain, j'ai horreur de ça quand je vais au cinoche, alors chez mouah!!!! pouah!)... et 4 bocaux de piperade "maison" (là, je dis rien, j'aime trop... Elle est trop bonne sa piperade! Zou! Dans le frigo!)... Bon, cela dit, le papi, quand il sort de chez lui, il se vide un flacon entier d'after-shave + un flacon de parfum (si, si, c'est possible) qui te laisse un truc tenace dans l'air de ta maison... Ben, du coup, dans la cuisine, ça a viré l'odeur des melons (parce-que je te l'ai pas dit: je hais les fruits à flotte!!! Je ne supporte pas l'odeur du melon, de la pastèque.... eurk!)... avec l'aide aussi du vent (parce-que j'avais ouvert la porte extérieure... pour aérer...

Bref... papoti papota... Driiiiiing! Le portail s'ouvre dans la foulée et Attila déboule dans la cour, suivi par mon père (qui ne sait pas que son père est là... hahaha!)... Attila va faire des grâces à son arrière-grand-père... Mon père entre (temps d'arrêt... la comm' est pas terrible-terrible, dans le famille!), avec une grosse poche et déballe... 2 boîtes de gâteaux (total: 9) + plusieurs sachets de compote (avec sucre ajouté, tant qu'à faire) sur l'air de "elles étaient au frigo, les compotes... mais de toute façon, il en a pas voulu, il a pris une "bio""... Et là, je jette un oeil sur lesdites compotes... et je me demande si par le plus grand des hasards, Attila, 3 ans, 20 dents, n'auraient pas quelques notions de lecture... les compotes, elles sont périmées depuis juillet... Et comme causer ne sert à rien... j'ai attendu que grand-père et arrière-grand-père aient pris la poudre d'escampette... et j'ai balancé les compotes périmées... et un paquet de gâteaux de mon père (périmé aussi!)...

kèkchose me dit que les phrases "non, s'il vous plaît, j'ai plus de place pour des fringues" (surtout achetées en double exemplaire... alors en triple, je t'explique pas), "vous savez, les mômes, ils ont des livrets d'épargne... et 4 coffres à jouets... pleins... la maison ne fait que 60 m²...", bref, je suis pas sûre-sûre que ces mots atteignent leur cible...

Prépare-toi à m'entendre couiner 3 fois de trop: pour la naissance du go'auld, l'anniversaire de Témüjin (ben, ouiiii, si les 3 n'ont pas des cadeaux, je serai hyper suprise, je te le dis!) et, l'horreur dans toute sa splendeur: NOËL!!!

Mais cette année, j'ai un plan... retors.
Le vide-grenier de rentrée de l'école.
J'ai plein de choses à refiler, et je les refile pour presque rien (de 50cts à 2euros MAXIMUM)... Je sens que je vais me faire de la place à la maison... :D

Promis: je prendrai des photos!!!

Il était une fois, un gentil monsieur, qui s'appelait ChériChéri.

Un jour, il rencontra une chieuse terrible qui lui passa fissa la corde au cou, et, 15 ans plus tard, alors, qu'ils allaient accueillir leur troisième enfant... ELLE LE PRIVA DE MATCH DE FOOT A LA TELE, PARCE-CE QUE C'EST PAS DIEU POSSIBLE, ENCEINTE DE 8 MOIS, DE SE COLTINER DEUX BRAILLARDS TOUTE LA JOURNEE, DE LES FAIRE MANGER DE BONNE HEURE POUR PAS QUE PAPA RATE LE COUP D'ENVOI ('tain, en plus sur ce coup-là, j'étais vachement bien disposée, je te juuuuure! Alors que ça fait quand même un petit moment que je me farcis le foot, le rugby, le basket... et encore, il me semble bien qu'il ait râlé l'autre dimanche d'avoir loupé une course moto GP!)... DE L'ENTENDRE SOUFFLER EN RENTRANT (pffff... pfffff... pfff...) ET DE LE VOIR TRAINER LA PATTE ET TIRER LA GUEULE PARCE-QU'IL FAUT DOUCHER LES MOUFFLETS...

Oui, je sais, c'est pas bien, je suis une mauvaise mère ET une épouse négligente... les gosses auraient dû être prêts à aller au lit quand il est rentré, même qu'il n'aurait dû avoir qu'à leur faire le bisou "de bonne nuit"... même pas à les border... Mais, quand je lui ai fait remarquer (à 19h15) qu'il fallait doucher les 2 (ben, oui, quoi? on tire pas au sort pour savoir lequel on lave... hein?), et qu'ils avaient fini de manger, il a répondu "beeen oui, j'ai que ça à foutre!". (gros bruitage de crissements de pneus)

ptêt qu'il avait mal aux dents? ptêt qu'il avait passé un aprèm chiant au boulot? ptêt qu'il y avait eu une panne dans le métro? ptêt que... ptêt que... ptêt que... Ptêt que j'en saurai rien, vu que c'est un de ces fabuleux jours de l'année où je suis censée lire dans les pensées!!!

Non, ChériChéri est comme sa chère et tendre: PAS PARFAIT...

Résultat, j'ai douché les mômes moi-même et JE L'AI PRIVE DE TELE! Ben, oui, maintenant, il a autre chose à foutre! Il a du temps pour lire et écouter de la musique (puisque le reste du temps, il peut pas... je te laisse deviner pourquoi...)...

M'en fous... je ferai quand même pas la vaisselle...