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21/09/2009

Attention, cette note n'est pas pour Manu

M'enfin, tu fais ce que tu veux, juste, je te préviens, quoi...

 

Bref. On est d'ac, hein, t'es prévenue. Même si c'est ta faute, cette note, t'avais qu'à pas parler du "nouvel" album des Boeufs Attelés (oui, je sais, ça remonte, mais je te rappelle que j'ai pas tout le temps internet, je fais ce que je peux)... C'est sûr, y'a des trucs qu'on a écoutés (et, à l'insu de mon plein gré, je me suis farci "Gabrielle" le matin au réveil très souvent grâce à ma tante... j'en garde un souvenir... particulier... mais bon, j'aime toujours ma tante... pis sa fille a collé du Axl partout pendant son adolescence... Je me sens vengée, quelque part...) et qui ne valent pas qu'on y retourne, puis certains dont on regrette le staïle (comme moi avec le premier album des Arctic Monkeys: oui, ils ont le droit d'évoluer, c'est même souhaitable, mais ce que j'aimais chez eux, c'était le côté "roots", brut... si leur musique doit me coller le cafard, à quoi bon, je te demande!).

 

Donc, là, pendant que ChériChéri regarde un truc sur la ferme des corps (y'a des bons trucs sur le câble, non?), je joue au solitaire (sur l'ordi... les cartes?... par 3, barre d'état, silhouette sous le déplacement, score standard...?) et comme je ne veux pas entendre les commentaires (et les mouches: je te juuuure, on entend les mouches!!!) dans le doc, je mets mon casque... et je tente Lies (oui, les Guns... mais celui-là, je ne l'avais pas écouté depuis 91 ou 92, j'ai une excuse...en vrai, je voulais pouvoir écouter Patience en boucle pour rester zen face aux klingons...je t'expliquerai comment plus tard...) et je re-découvre un petit bijou de titre rock avec un texte qui me fait gondoler les abdos, le tout sur un ton très... primesautier, je dirais... De deux choses l'une: soit c'est une très bonne chanson, soit je commence à pédaler sévère dans la semoule de mes neurones... euh... oublie, je vais TRES BIEN!

 

Alors, je vais de ce pas te faire profiter de la chose: (et si tu captes pas l'anglais, pas grave... ;-))

 

I used to love her, but I had to kill her (bis)

I had to put her six feet under

and I can still hear her complain

 

I used to love her, but I had to kill her (bis)

I knew I'd miss her, so I had to keep her

She's very right in my backyard

 

I used to love her, but I had to kill her (bis)

She bitched so much, she drove me nuts

and now I'm happier this way

 

ohohoh oh yeah

take it for what it is

 

I used to love her, but I had to kill her (bis)

I had to put her six feet under

and I can still hear her complain

 

 

Finalement, comme je le disais récemment, y'a des avantages à ne pas être connectée 24h/24 (tu sais que même en écrivant, là, je l'écoute? hin hin hin...).

Plus sérieusement, il y a un autre titre sur cet album qui est à l'origine de tous les noms d'oiseaux accolés au nom du rouquin hurlant depuis quelques années et deux décennies... ben, plus je l'écoute, plus je trouve que musicalement, c'est très bon, que la voix est géniale et que le texte n'est pas du premier degré. Maintenant, c'est clair, y'aura toujours des gens pour affirmer le contraire. Et je m'en cogne.

 

Oualà.

 


 


56k powaaaaaa!!!!

19/09/2009

Comment je bouge ma laïfe

 

Quand on s'emmerde grave par manque d'activité (intellectuelle) de détente (mode 2.0 uniquement, le sudoku et les mots croisés, je peux pas, je suis allergique), faut bien faire autre chose que regarder désespérément son modem en l'insultant, de 10 à 200 fois dans la journée (c'est long, une journée où on s'emmerde).

Enfin, je me comprends: ce n'est pas comme si je n'avais rien à foutre de mes days, mais au contraire que j'ai des tas de trucs bien chiants à plier (et torcher un Greffon qui s'épanouit dans la diversification alimentaire, c'est coton... pis bizarrement, ChériChéri, c'est le moment où il ne sent rien, ne voit rien, n'entend rien... si, il cause... bref, il-peut-pas-il-a-piscine... c'est con, moi, ça me colle la migraine... :D) et aller me changer les idées (que les notes soient sérieuses ou complètement déjantées) chez toi, blogovoisin-e, c'est comme qui dirait, le minimum syndical...

 

Bref, ça me gave. Alors, plutôt (le chien de Mickey) que de m'apitoyer sur mon sort (je le fais très bien quand même... je râle beaucoup, je couine pas, hein, confonds pas!), j'ai décidé de m'inscrire à un cours de danse orientale. Ouais, je sais, c'est pas nouveau nouveau, je devais faire ça il y a un an, mais en duo... seulement, il s'est trouvé que les deux parties du duo se sont retrouvées overbookées et avec des agendas pas compatibles... Et ben tu sais quoi? J'y vais toute seule. Oualà. (Tu m'en veux pas, hein, ma caille? En plus, t'es occupée, non? ;-))) . Une bonne chose de faite. Je te tiendrai au courant des progrès que je ne manquerai pas de faire. Puis, ptêt que l'an prochain, je me mettrai (enfin) à la salsa. S'il font des cours de danse en SOLO. Je déteste danser avec quelqu'un... ou alors, c'est un pogo :D J'aime pas que quelqu'un dirige... j'y peux rien...

 

Et quoi d'autre? Ben, j'ai commencé calmos par 15 min (pour ne pas m'écoeurer, non plus, là aussi, je suis allergique!) et au bout d'une semaine, je suis à 30': la gym à la maison, avec le Greffon qui mate (déjà raconté, ça, non? ;-)) Pourquoi me torturer, tu te demandes? Ben, parce-que des futs en 42, j'en ai pas des masses, j'aimerais bien remettre les autres... si mes abdos avaient la délicatesse de rester en place et de tenir mon tablier (bouée?) et mes fessiers la gentillesse d'arrêter de pousser vers le bas, ça m'arrangerait bien... ça, plus la marche matin et aprem avec les 13kg (+ le sac à dos) du Greffon (compte une bonne heure en tout, + quand je vais au marché ou en vadrouille..) . Non, je ne fais pas de régime, c'est toujours contraire à mes convictions :D (ouais, bon, je me goinfre pas entre les repas et j'ai arrêté momentanément le coca, mais pas les pizzas, hein... )... Par contre, je ne crois pas que je pourrais tenir une heure par jour en exercices sur le tapis, c'est clairement pas mon kif quand ça s'éternise... (heureusement, j'ai une compil sympa faite maison avec Carlos Santana, Anastacia, Blondie, etc... )

 

Mais c'est pô tout! Nan! En pensant à mon retour au taf (prévu pour le 2 novembre 2010 :S), retour angoissant s'il en est (même à distance!), j'ai longtemps hésité entre démissionner, glander jusqu'à être virée ou demander une rupture conventionnelle... Puis, j'ai calculé que deux mois après la reprise, c'était nawel et que ce serait sympa d'avoir de l'oseille à ce moment là... Pis de pas bosser toute la journée, non plus, merde... Donc, d'une: j'ai décidé de bien reprendre mon taf en novembre 2010 MAIS de le faire à mi-temps (ils ont pas en dessous...)... de deux: je vais demander une rupture conventionnelle (que ça peut durer, m'en fous, j'en branlerai pas une en attendant, des fois que ça les motive)... de trois: je vais chercher... quoi? ben, moi, en clair. Je vais explorer mes capacités et mes aspirations profondes et voir s'il n'y aurait pas moyen de trouver un métier qui ne me hérisserait pas le poil (enfin, pas trop, quoi...) pis, s'il existe (arf arf arf), trouver une formation... que je pourrais suivre après avoir mis les voiles (voir la "deux"), par exemple... Et pour ça, ben, j'ai déjà commencé les démarches. Si. Moins d'internet, plus de téléphone. CQFD. Pis, je suis pas une timide du téléphone... (note à mon employeur: NON, je ne vais pas au pool téléphonique commercial, MERDE! Je suis gestionnaire de contrats (c'est pompeux, hein?), pas commerciale, bordel!)

 

Bon, et sinon, toi, ça va? Je faisais des notes plus courtes, quand j'écrivais directement sur la plateforme, non? Pas trop long? Pis bon, c'est mon blog, ma laïfe, hein!

 

 


18/09/2009

Une petite histoire

 

 

Par une chaude nuit d'été, un petit cafard tout mignon se promenait avec ses parents et ses 275000 frères et soeurs dans les poubelles d'une pizzéria très chic du front de mer. Zébulon, car c'était son nom et autant l'appeler comme ça plutôt (le chien de Mickey) que Totor... ce serait idiot, Totor, c'est son cousin, et franchement, il n'ont pas grand chose en commun... pis, on ne saurait plus de qui je parle... Zébulon, donc, rêvait de solitude. Pas qu'il n'aimât pas sa famille, ni ses voisines les mouches et leurs petits asticots, ou les rats bien gras de l'arrière cour de la brasserie une étoile au Michelin, mais il aurait aimé, de temps en temps, un brin de silence. Chose difficile au milieu de cette foule de vacanciers faisant bombance. Oui, l'été, les vacanciers humains remplissent restaurants et poubelles et ceux à plus de 4 pattes (plus les rats) font la transhumance avec eux. Peut-être pas dans leurs valises. Mais sait-on jamais.

 

Zébulon se confia à Zézette, Zaza, Zinou, Zina, Zetoré, Zalope, Zetemmerde, Zémalopié, Zemanfou, Zetepiss et Zalaré (non, rien à voir avec les liens, bordel! Je fais ce que je peux, j'ai pas internet... enfin, si, mais une heure par jour... J'ai récupéré une partie de mon cerveau, du coup et c'est pas ce qui pouvait arriver de mieux...), qui ne comprirent pas son envie de solitude et de silence. C'était si bon, de krkr-ter de concert, tout en se marchant dessus pour arriver avant les 10000 autres familles à la délicieuse Végétarienne abandonnée au fond de la poubelle... de courir dans tous les sens pour éviter le spray anti-cafard qui chatouille les antennes et énerver le cuistot qui les verrait bien en déco sur la pizza mexicaine avec des grillons grillés...

 

Zébulon décida donc de partir seul à l'aventure (bon, fallait bien en arriver là, ça commençait à stagner, non?). Il se faufila jusqu'à l'arrière cour de la brasserie, grimpa sur le tas de cartons de steaks surgelés à dlc dépassée (les meilleurs!) et descendit de l'autre côté de la palissade, directement dans un immonde jardin bien propre et qui sentait le pesticide et l'engrais... Il prit bien garde de ne toucher aucune plante, marcha bien au centre de l'allée pavée, lavée, balayée, dépoussiérée... une misère, je vous dis. Il était presque arrivé de l'autre côté lorsqu'il se retrouva brutalement immobilisé et dans le noir le plus complet. Un piège? Que nenni. Un félidé. Vicieux, de surcroît. Qui laissa ce pauvre Zébulon repartir; puis l'immobilisa de nouveau; le relâcha; le reprit... une bonne dizaine de fois... avant de se lasser et de l'avaler d'un trait sans le mâcher.

 

Zébulon entama donc d'une patte alerte ce voyage intérieur, bien décidé à voir rapidement l'autre bout du tunnel. La pérégrination fut longue et semée d'embûches, de suc gastrique et de matière plus ou moins digérée -tiens! une queue de rat! L'avantage d'être un cafard, c'est qu'on résiste à tout ou presque -même au xanax... ah, oui, mais pas à une semelle de Doc Martens taille 38. Notre petit cafard tout mignon fut expulsé du chat quelques heures plus tard... Le soleil était déjà haut dans le ciel, les vagues roulaient sur la plage et lui était sur un bout de rocher, bien englué dans un petit tas de viande digérée. Il s'extirpa de l'amalgame et se hissa au sommet où il s'installa confortablement.

 

Enfin seul.

 

*crissement de pneus*

 

Et maintenant, le "director's cut" (c'est trop hype, je peux pas résister).

 

Donc, c'te saloperie de chat l'a avalé, mais il est résistant (le cafard, pas le chat...), sauf que ses pattes, elles résistent moyennement au circuit de digestion du félin (pour l'autre), de même que ses antennes. Si bien qu'en passant le trou du cul du chat, il sait pas trop où il est, et en prime, à part ramper en pliant ses ptites ailes, il peut peu. Il finit comme Johnny (celui qui "s'en va-t-en guerre", pas le belge franco-suisse), seul, abandonné sur son tas de merde, alors que le chat qui vient de le larguer se fait écraser par une bagnole de petits cons qui rentraient des fêtes de Dax, ivres morts et que ses parents sont déjà arrivés à la lettre C (t'avais compris, pour les noms des gosses, non?).

La crotte sera ramassée et finira dans une poubelle...

All roads lead to Rome.

CQFD.