24/05/2010
Allô? ... Docteur?... C't'encore mouah...
Nan, mais c'est pas comme si j'en avais déjà parlé, en plus... ICI, par exemple... *innocente*
C'est pas non plus comme si on me prenait déjà pour une allumée...
Alors, on va commencer de manière très scolaire, par des définitions made in Larousse MaxiPoche 2010 (non, c'est pas un dico inventé par les Têtes à Claques...):
Obsession: nf (tu m'étonnes), du lat obsessio: action d'assiéger (hein?) 1) en psychiatrie, idée qui surgit dans la conscience et l'assiège, bien que le sujet soit conscient de son caractère morbide 2) fait d'obséder; ce qui obsède: l'obsession d'échouer (syn: hantise, phobie)
Là, je me dis que c'est quand même un peu balèze, surtout le coup du caractère morbide de l'obsession... C'est pas comme si penser à une chose très très souvent et très très longtemps était mortifère... si? Ouais, bon, si tu penses à te balancer sous un train très très souvent, ptêt qu'à la longue, ouais, c'est pas très bon pour ton espérance de vie, mais quand même, quoi... Du coup, je suis allée jeter un oeil du côté de la version light:
Fixation (rien à voir avec les chevilles et les vis...): (fam): faire une fixation sur quelque chose ou quelqu'un, attacher une importance excessive à quelque chose, à quelqu'un: Elle fait une fixation sur ce chanteur (véridique... ils me connaissent, tu crois? :D)
Là, déjà, je me sens en terrain connu et reconnu. J'ai donc tenté une troisième définition:
Fixette: nf (de idée fixe) fam: idée qui obsède: Elle fait une fixette sur la vie parisienne (syn fixation)
Alors, en vrai, je pense que faire des fixations, surtout en en changeant plus ou moins fréquemment, comme c'est mon cas, est une bonne façon de contraindre mon cerveau chéri à rester concentré sur une chose à la fois. Il a en effet une fâcheuse tendance à s'égayer du neurone dans la nature et à me faire faire n'importe quoi.
Un exemple simple: je suis une obsédée de la liste. Si je veux être efficace du rangement/ménage/bouffe/etc (tout ce que j'aime) chez moi, il faut impérativement que je fasse une liste et surtout, que je m'astreigne à ne pas commencer une tâche tant que la précédente sur la liste n'est pas torchée. Ce qui m'oblige à garder la liste à portée de vue/main/cerveau, sinon, ça ne sert à rien...
Combien de fois me suis-je retrouvée les mains dans la vaisselle, autour d'un balai ou agrippées à la télécommande, alors que 10 secondes avant, je préparais à manger ou partais à la douche... Si ça fuse dans ma tête, je suis toute désorganisée et 300% inefficace. Je n'ai pas encore rangé le chiffon à poussière dans le frigo en allant me chercher un yaourt entre deux époussetages, mais c'est pas passé loin...
En même temps, bloguer remplace avantageusement la liste des trucs à faire dans la casa: je me colle à l'ordi, et je ne fais rien d'autre... jusqu'au moment où ça urge, et là, je dois faire un choix rapide... En général, j'opte pour "alimenter les enfants"... (surtout si c'est l'heure de manger et qu'ils sont là, en fait...).
Comme tu auras pu le constater dans ma précédente note concernant mes obsessions (légères, légères...), et comme rappelé plus haut: j'en change souvent. Je fais une fixette sur quelqu'un ou quelque chose et je bloque dessus pendant ... ok, en vrai, ça peut varier de quelques minutes à plusieurs mois... (même quelques années: entre la sortie du 1er album des Arctic Monkeys et la sortie du Chinese Democracy des Guns, en voiture, je ne pouvais écouter que le disque des AM. Rien d'autre. C'était la seule chose qui me convenait au volant -ouais, non, quand même, c'est uniquement quand JE conduis...-, qui me permettait de rester concentrée et de ne pas me disperser et rêvasser en pilotant, ce qui, tu en conviendras, est un comportement un chouia dangereux... mon pseudo n'a pas été choisi au hasard, je te le dis... Sachant que le 1er est sorti début 2006 et le 2ème en novembre 2008... tu comprends maintenant pourquoi mes gosses chantent les AM, et maintenant, les Guns...).
Etant une nana, je pourrais faire une fixation sur, au choix: mon nez, mes seins, mon cul, mon poids, mes centimètres, la longueur de mes jambes, ma pilosité et j'en passe, mais je suis heureusement dotée d'un amour de moi qui me susurre à l'oreille des "zyva, il reste des loukoums!" alors même que je constate que je n'ai pas perdu un gramme depuis des mois (juste après avoir pris 5kg...)... Mon cerveau est bien fait de ce côté-là, et je l'en remercie...
Nan, moi, la plupart du temps, je fais des méga fixations sur des mecs.
Pour des tas de raisons. Et pas parce-que j'ai envie de faire des cochoncetés avec. Nan, même pas.
Il suffit d'un truc bénin, d'un texte, d'une chanson (voire, d'une phrase dans un texte ou une chanson), d'un prononciation particulière (j'ai toujours eu un gros faible pour le PETIT cheveu sur la langue... le léger, celui qui s'entend à peine et qui ressort souvent plutôt en cas de stress... héhéhé...), d'une attitude, d'un style, de jolies mains, de beaux yeux noirs (ouais, normalement, les yeux noirs, ça me cause plus que les yeux bleus, alors, faudrait que j'arrive à m'expliquer à moi-même pourquoi ces derniers temps, mes chouchous ont tous les yeux bleus... c'est nase...), pour éveiller mon intérêt et me pousser à fouiller dans la bio ou les oeuvres d'une personne. J'aime savoir. Et si ce que je découvre me plait, j'aime en apprendre encore plus... Et ainsi de suite... Quand j'ai fait le tour de la question, j'ai une petite période de flottement pendant laquelle, je dois bien l'avouer: je m'emmerde. Il est rare que cela dure longtemps, autant je peux passer du coq à l'âne pendant une conversation, autant je suis capable de me fabriquer une fixette de substitution en attendant la prochaine... cf récemment, dans l'urgence, j'ai eu besoin de boutons art-déco. Ben ouais, j'avais un peu fait le tour de James Michael (Sixx:AM sortant un album dans l'année, tu peux raisonnablement t'attendre à ce que ça reprenne, je te préviens... je suis sympa...) et je n'avais plus de sujet de concentration pour m'endormir -entre autres usages.
On y vient, donc: quand je me couche, c'est comme quand je dois faire du rangement: j'ai 36000 idées à la seconde qui passent par ma tête et qui m'empêchent de me concentrer ou de me détendre. Mon doudou-fixette me sert alors à me concentrer... Nan, parce-que, les moutons, j'ai essayé, mais t'imagines même pas tout ce qui peut se passer: déjà, ils se mettent à changer de couleurs, ils se barrent dans tous les sens, y'a forcément une route pas loin avec des camions qui foncent, sans compter, le chien de berger, le loup, le berger, la bergère, le fils du berger qui va à l'école, les papiers à remplir, et comment ils vont faire l'an prochain pour aller seuls à l'école (t'as senti le virage?), et j'ai donné tous les papiers pour les inscriptions?, et je fais quoi à bouffer, demain?, et merde, j'ai encore oublié de regarder le menu de l'école, et c'est normal que je n'aie pas reçu la facture de la halte garderie?, et ChériChéri, il a payé sa dernière cotis' de mutuelle?, c'était quand, déjà?, etc... etc... ça n'arrête pas, ça se mélange, ça me fait chier et comme l'homme, en prime, il ronfle, j'ai aussi des envies de meurtres qui s'ajoutent au reste... C'est un peu le bordel pour m'endormir, quoi... J'ai pas le cul sorti des ronces.
Donc, je cultive mes petites obsessions, que je pourrais remplacer par des médocs en tous genres ou par de réelles addictions... mais j'ai déjà arrêté la clope, c'est pas pour me faire chier avec autre chose... (j'ai vérifié, je ne suis pas cyberdépendante... pfiou!)
Voilà, en deux notes, je pense que j'ai bien réussi à asseoir ma réputation de follasse finie, mais c'est pas grave, je m'aime comme je suis (ouais, je préfèrerais en 38, mais en ce moment c'est 42 et c'est comme ça...), et puis, fallait bien ça pour ma camarade Blonde et son concours... non?
Je terminerai juste par un clin d'oeil d'une finesse toute relative à ma fixette du moment (non, ce n'est pas le chanteur, lui, c'était y'a longtemps...):
bon, j'y retourne... ;-))
17/05/2010
C'est moi, ou bien?
Je suis poursuivie ou juste, je le vois partout?
(la lettre X n'existe pas en turc... d'ailleurs, taxi s'écrit taksi...)
(photo prise à Ürgüp lundi 10 mai)
Cette semaine, toi aussi, tu vas bouffer de la Turquie (faut bien que je te fasse un peu enrager, pour me venger du vilain choc thermique...), en photos, en notes et ptêt même en vidéos si j'arrive à tout extraire comme il faut...
Aujourd'hui: départ de Toulouse et arrivée en Turquie!
Ouais, parce-que, pour le départ, on a été méga méga gâtés: il faisait beau... et le beau temps, va savoir pourquoi, ça rassérène les cons, ils se sentent pousser des ailes, ils te collent, te font des queues de poisson et te grillent dans la file d'attente. Toi, tu te contentes de les fixer de ton air le plus bovin: il reste plus de 2 heures avant le décollage, même en rampant sur le dos, t'arrives à l'avion avant eux... fingers in ze nose... ils ont tous, facile, 20 ans de plus que ChériChéri, et nous, on est rodés aux Klingons, je te rappelle.
Après, on passe la zone où on met toutes ses petites affaires dans un panier avant de passer sous le portique. Je dois avoir l'air grave allumée (on peut dire que je suis contente de partir, oui... on peut...), parce-que, comme pour la première fois de ma laïfe, je n'ai pas déclenché l'alarme, j'ai accidentellement poussé un "yesssss! ça n'a pas sonné!!!", face aux keufs... qu'après coup, je me suis dit que ça aurait pu me coûter une petite fouille et gâcher ma journée...
Je les hais tous dès l'aéroport, en fait. D'emblée. Tous. Ouais, même celle qui ressemble à Manu et qui vient se foutre devant nous dans la file du check-in. Bon, après, dans l'avion, elle va manquer décalquer le type derrière elle parce-qu'il remue trop... faut dire aussi qu'il pense à haute voix (les péquenauds, quand ça a la trouille, faut que ça la ramène...) et que ses pensées ne volent pas à 35000 pieds... L'invit', on l'a eue par S&V (t'as pas besoin du nom en entier, si?), et là, franchement, la plupart des gus, je suis à peu près certaine qu'il ne l'ont jamais ouvert de leur vie (oui, je suis snob, et j'emmerde le monde)... d'ailleurs, ils sont tous penchés sur Voilà, Privé et compagnie... voire, un sudoku...
L'avion devait partir à 20h30, il a plus de 30' de retard, et on sent bien que le commandant de bord essaye de rattraper le retard et il va presque y arriver... à 935km/h... oups... On arrive à 1h20 au lieu d'1h05... On poireaute pour les bagages (mais on poireaute toujours pour les bagages, non?)... on sort de l'aéroport la tête dans le luc... tout est écrit en turc ou en russe (<-ça, ça me va...)... à 2h05: on trouve Nathalie notre guide sur la Place Rouge le parking (facile, notre bus est estampillé S&V... mais aussi Auto-Machin et Télé-kèkchose... là, je me dis que ça craint, façon rillettes BC...), il a la boule à Z, des boucles d'oreille, un look rock n' roll et de beaux yeux noirs... Malheureusement, à une heure si tardive, je n'imprime pas le prénom et le rebaptise Kumar. Ca lui va bien, je trouve... pis, ça fait nom de code... ChériChéri me fait remarquer qu'on a un guide de compète... ChériChéri, il a ce petit sourire en coin du type qui a compris que je lui trouvais une bonne tête au guide... :D ... je kiffe mon mari...
Tiens, y'a l'Agrume qui s'appelle Türkcell... et il me dit que je peux communiquer avec la France... Pourtant, j'ai pô l'international... Je ne sais pas si les Turcs (les gens, pas leur gouvernement) veulent vraiment entrer dans "l'Europe", mais ils sont au point, je trouve...
On arrive à l'hôtel à 3h: ben ouais, fallait récupérer tous les boulets qui ne trouvaient pas le bus... tout droit, en face, sur le parking... Parait qu'on peut aller manger si on a faim (euh... là, non, moyen, je veux juste me cou-cher). Premier contact avec une carte magnétique qui ouvre la porte de la chambre ET sert d'energy card (que tu la colles dans un bitos et que tu peux allumer la lumière après: je te raconte pas comment on a ramé, aidés de la lumière de l'écran de mon téléphone pour comprendre le pourquoi du comment de ce putain de système). A 6h du mat', le téléphone sonne... sonne... sonne... j'ai beau décrocher, il sonne toujours... Puis il s'arrête... Je me traine à la salle de bain et bingo: tête dans le luc force 10... Je saute dans mes fringues... Le téléphone re-sonne, dans la salle de bains, ce coup-ci. Je sors l'appareil photos et je fonce à la fenêtre shooter la piscine...
Puis direction la salle de miam: le café de l'angoisse (tu sais, le truc pas expresso, quoi... eurk...), du pain, de la confiote liquide over-sucrée (ou alors, c'était du sucre liquéfié aromatisé...), des céréales au chocolat sans lait (y'avait p'us...), un petit pain au fromage, un feuilleté roulé au fromage, des patates rôties (deux fois, au grand étonnement de ChériChéri)... Et hop, direction le bus, Kumar et 540km au lieu des 240 initialement prévus (mais le programme change au gré des envies du guide...).
To be continued...
PS: j'ai réussi!!! j'ai réussi!!! j'ai réussi!!! ChériChéri vient d'attaquer la lecture des Heroin Diaries de Nikki Sixx!!! Mouahahahaha!!! Je suis redoutable!!! (et en plus, il kiffe!!! Je suis trooop forte!)
PPS: hein? Kèstudis? Tu voulais des photos?
Allez, en mode reportage:
(tu vois le rideau? ben derrière, y'a la piscine...)
(et oui, lits jumeaux... pffff...)
(hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii!!! Gratuit...)
(hiiiiiiiiiiiiiiii!!!... payant...)
(chouquette, is it not?)
03/05/2010
Où il ne sera pas question de roux...
Attention, si tu comptes te relaxer le neurone sur une note légère, tu peux repartir de suite, aujourd'hui, j'ai prévu de causer addictions, addictologie et même épigénétique...
Cours, Forest, cours...
...
Voilà, donc, toi qui es resté-e, je te laisse d'abord profiter de l'addictologue non-roux-mais-qui-porte-le-même-prénom-que-celui-que-tu-sais-qui-est-roux-mais-a-légalement-changé-de-prénom... Petite précision indispensable: l'addictologue a l'humour pince-sans-rire...
Ça le fait, non? Bon, ok, là, c'était un questionnaire à la ..., mais bon, sinon, je te jure, il est très intéressant quand il cause... (et je tiens à remercier publiquement Shaya qui, connaissant mon intérêt pour le sujet, a tôt fait de me textoter dès qu'elle a vent d'une apparition télévisée...)
Sinon, une addiction, c'est koitesque? Si tu prends mon dico (pas le plus gros, mais c'est pas une raison), tu trouveras "toxicomanie". Point. Pas plus. On ne pourrait donc être dépendant que d'une drogue (illicite de préférence). Portnawak. Tu peux être addict à tout, et pas seulement à des substances qui font faire des triples loots à tes neurones: la preuve, y'a des gens qui allument leur ordi le matin avant de faire chauffer le caoua et qui emmènent leur ordi/iphone/etc en vacances, pour ne pas rester déconnectés. (Penser à vous c'est une choses, mes biquet-te-s, vous emmener en vacances en Turquie avec moi, c'en est une autre...). L'addictologie est une discipline qui s'intéresse, entre autres choses, aux causes communes aux divers comportements de dépendance physiologique et psychologique. (S'tu veux plus de détails, tu wikipèdes "addictologie", tu verras, c'est fun fun fun...). (je fais simple, parce-que sinon, on n'a pas le luc sorti des ronces, mais la manière d'envisager la prévention et les soins est aussi un peu plus 21ème siècle que l'enfermement en HP avec bourrage de médocs pour tout le monde, très en vogue dans les pays qui ont des lois "répressives" à l'égard des usagers...)
Récemment, donc, à la tévé, j'ai entendu Ze Doctor dire que les gens souffrant d'addictions qu'il avait pu rencontrer avaient tous en commun une hypersensibilité (et des causes "secondaires" diverses et variées). Comme ça, je suis tranquille, hypersensible, c'est pas demain la veille... Merde, je serai jamais accro... C'est pas dans ma nature... ;-)) Pourquoi je m'intéresse à ça, d'abord, moi, si ça ne me concerne pas? ... Bon, je vais me recoucher? (donc, en fait, j'aurais pu arrêter de fumer beaucoup plus tôt, j'étais même pas accro spykologiquement... merde!)
Et c'est là qu'avec mon ignorance crasse du sujet et mes lectures approximatives et en diagonale du S&V de ChériChéri, je me rappelle de cet article sur l'épigénétique... Ptain, je fais iéch, aujourd'hui, hein? L'épigénétique, ça cause des "modifications chimiques qui affectent l'ADN" et l'article en question faisait part de travaux plutôt (le chien de Mickey) récents mettant en lumière l'action du stress sur l'ADN... Tu lis ça, de suite, tu as envie de partir sur une île déserte loin des infos, des enfants, de la famille et de ton banquier... Tu te rends compte que le stress affecte l'intérieur du dedans de toi (tes cellules) au point de les faire vieillir de 9 à 17 ans!!! AAAAAAAAAAhhhhh!!! que tu as envie de crier et je te comprends... Alors, tu imagines que sur tes chromosomes, y'a des petits chapeaux protecteurs, qué s'appellorio des télomères et qui racourcissent au fur et à mesure que la cellule prend de la bouteille, mais que sous l'effet du stress, ces capellous racourcissent à vitesse grand V... Méchant, le stress... Le bon point dans l'histoire, c'est que les capuchons grandissent à nouveau lorsque le niveau de stress diminue. Dingue. Bon, l'étude a été menée sur des mères angoissées grave et confrontées à une maladie gravissime et chronique d'un moufflet... Tu vois le genre...
Mais le plus fun, dans tout ça, c'est la partie épigénétique: les modifications chimiques, donc. Imagine, t'es dans un magasin et quelqu'un s'est planté dans l'étiquetage des strings qui sont maintenant à 199€... ben, c'est un peu le même truc, sauf que là, l'étiquetage sert à dire quel gène doit être utilisé ou pas: ben, y'a un biniou (qué s'appellorio groupement méthyle -que même ça fait des méthylations... aie, une aspirine, vite...) qui empêche les gènes de s'exprimer (tagle, en gros). Or, le stress et les traumatismes psychiques (subis dans l'enfance, pour les exemples qu'ils donnent) entraînent ce genre de pataquès pile poil dans la zone qui gère les émotions. Le résultat, c'est que c'est la grosse mierda pour gérer le stress après, vu que tu n'es plus trop équipé pour (études menées sur des rats -pov'bêtes- et sur les cerveaux de gens suicidationnés de leur plein gré, certains ayant subi des abus et des sévices dans l'enfance)... Et c'est un peu le même résultat chez les nourrissons dont la mère a été dépressive ou anxieuse pendant la grossesse: ils sont très sensibles au stress.
Alors, moi, je me demande: y'a un rapport entre l'hypersensibilité des personnes qui ont des comportements addictifs et les soucis d'étiquetages des gènes dans l'hippocampe??? Hein?
...
Nan, mais, je me demande, c'est tout...
Et sinon, l'étude qui a servi de base à l'article est menée par Elizabeth Blackburn (prix Nobel 2009 de médecine) et Elissa Epel (psychiatre). D'ailleurs, la première signale qu'une prestigieuse revue a refusé de publier les travaux d'une autre chercheuse sur "l'impact de la maltraitance subie par les femmes battues sur les télomères" et que si l'étude avait concerné les militaires américains en Irak, elle aurait été acceptée.
Bon, t'as suivi, là? Sinon, tu peux te procurer le S&V de mars (en prime, y'a un article sur les tombes de la Vallée des Rois, avec mon pote Zahi).
PS: tu as un myspace? nan, je demande, parce-que quand tu bidouilles ton compte, on te demande QUI tu aimerais rencontrer. Que moi, j'ai dit "haha, je me connais déjà, je me suffis..."... mais je l'ai pas écrit, en vrai, ça le fait pas trop... et là, ben, j'ai réfléchi, un peu (ça t'étonne qu'il pleuve?... bouge pas, les grenouilles arrivent...), et à part mes chouchous musiciens et mes coupines blogueuses, j'aimerais bien rencontrer ces deux nénettes, là, qu'elles me causent épigénétique, pis aussi Axel Kahn et William Lowenstein...
Voilà.
Allez, bonne journée... (J-4!!!)... (à l'heure où je programme, je ne sais pas encore si je vais à la piscine ou pas... ce sera la surprise... Mais j'ai besoin de détente, là...)
PPS: oups: j'ai failli oublier: ce soir, sur la 3, une émission sur les femmes et les addictions "Des femmes dans la dépendances : comment sortir d’une addiction?": un doc suivi d'un débat... (me cherche pas sur twitter, quoi...)
06:05 Publié dans Approuvé par Day, C'est lundi, c'est PAS ravioli! Non mais!, Lectures et relectures, Me, Myself, I ... et mes chéwis | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : addictologie, cuisine, dépendances, stress, adn, épigénétique, william lowenstein, elizabeth blackburn, elissa epel | | Facebook