04/05/2010
Toi, je te cause plus...
Devant la tévé, dimanche soir. Zapping post épisode "star trek" des Experts.
Pascal Sevran apparait dans le poste. Il chante... Sevran, pas le poste, bordel!
ChériChéri: ... c'est pas un truc de Sacha Distel, qu'il chante?
Mouah: gnééé? Han, connais pas...
ChériChéri: ah, ben oui, forcément, si c'est pas produit pas James Michael...
Mouah: WTF???????? Quoi? ... Je te cause plus...
ChériChéri: hu hu hu ...
Bon, en même temps, je le bassine à peu près autant que toi (les photos et les vidéos en moins, sauf pour la vidéo du chat que je lui mimée à table, entre deux gloussements... j'abuse, tu crois?)...
Et hier, rebelotte: l'homme rentre du boulot, on est dans la cuisine tous les deux quand soudain:
- ah! mais tu regardes la 3, ce soir, à tous les coups?
- euh, ben... oui... (à bon? ça aussi, ça se remarque?)
PS: pfiou! ça détend après la note d'hier, non? :D
03/05/2010
Où il ne sera pas question de roux...
Attention, si tu comptes te relaxer le neurone sur une note légère, tu peux repartir de suite, aujourd'hui, j'ai prévu de causer addictions, addictologie et même épigénétique...
Cours, Forest, cours...
...
Voilà, donc, toi qui es resté-e, je te laisse d'abord profiter de l'addictologue non-roux-mais-qui-porte-le-même-prénom-que-celui-que-tu-sais-qui-est-roux-mais-a-légalement-changé-de-prénom... Petite précision indispensable: l'addictologue a l'humour pince-sans-rire...
Ça le fait, non? Bon, ok, là, c'était un questionnaire à la ..., mais bon, sinon, je te jure, il est très intéressant quand il cause... (et je tiens à remercier publiquement Shaya qui, connaissant mon intérêt pour le sujet, a tôt fait de me textoter dès qu'elle a vent d'une apparition télévisée...)
Sinon, une addiction, c'est koitesque? Si tu prends mon dico (pas le plus gros, mais c'est pas une raison), tu trouveras "toxicomanie". Point. Pas plus. On ne pourrait donc être dépendant que d'une drogue (illicite de préférence). Portnawak. Tu peux être addict à tout, et pas seulement à des substances qui font faire des triples loots à tes neurones: la preuve, y'a des gens qui allument leur ordi le matin avant de faire chauffer le caoua et qui emmènent leur ordi/iphone/etc en vacances, pour ne pas rester déconnectés. (Penser à vous c'est une choses, mes biquet-te-s, vous emmener en vacances en Turquie avec moi, c'en est une autre...). L'addictologie est une discipline qui s'intéresse, entre autres choses, aux causes communes aux divers comportements de dépendance physiologique et psychologique. (S'tu veux plus de détails, tu wikipèdes "addictologie", tu verras, c'est fun fun fun...). (je fais simple, parce-que sinon, on n'a pas le luc sorti des ronces, mais la manière d'envisager la prévention et les soins est aussi un peu plus 21ème siècle que l'enfermement en HP avec bourrage de médocs pour tout le monde, très en vogue dans les pays qui ont des lois "répressives" à l'égard des usagers...)
Récemment, donc, à la tévé, j'ai entendu Ze Doctor dire que les gens souffrant d'addictions qu'il avait pu rencontrer avaient tous en commun une hypersensibilité (et des causes "secondaires" diverses et variées). Comme ça, je suis tranquille, hypersensible, c'est pas demain la veille... Merde, je serai jamais accro... C'est pas dans ma nature... ;-)) Pourquoi je m'intéresse à ça, d'abord, moi, si ça ne me concerne pas? ... Bon, je vais me recoucher? (donc, en fait, j'aurais pu arrêter de fumer beaucoup plus tôt, j'étais même pas accro spykologiquement... merde!)
Et c'est là qu'avec mon ignorance crasse du sujet et mes lectures approximatives et en diagonale du S&V de ChériChéri, je me rappelle de cet article sur l'épigénétique... Ptain, je fais iéch, aujourd'hui, hein? L'épigénétique, ça cause des "modifications chimiques qui affectent l'ADN" et l'article en question faisait part de travaux plutôt (le chien de Mickey) récents mettant en lumière l'action du stress sur l'ADN... Tu lis ça, de suite, tu as envie de partir sur une île déserte loin des infos, des enfants, de la famille et de ton banquier... Tu te rends compte que le stress affecte l'intérieur du dedans de toi (tes cellules) au point de les faire vieillir de 9 à 17 ans!!! AAAAAAAAAAhhhhh!!! que tu as envie de crier et je te comprends... Alors, tu imagines que sur tes chromosomes, y'a des petits chapeaux protecteurs, qué s'appellorio des télomères et qui racourcissent au fur et à mesure que la cellule prend de la bouteille, mais que sous l'effet du stress, ces capellous racourcissent à vitesse grand V... Méchant, le stress... Le bon point dans l'histoire, c'est que les capuchons grandissent à nouveau lorsque le niveau de stress diminue. Dingue. Bon, l'étude a été menée sur des mères angoissées grave et confrontées à une maladie gravissime et chronique d'un moufflet... Tu vois le genre...
Mais le plus fun, dans tout ça, c'est la partie épigénétique: les modifications chimiques, donc. Imagine, t'es dans un magasin et quelqu'un s'est planté dans l'étiquetage des strings qui sont maintenant à 199€... ben, c'est un peu le même truc, sauf que là, l'étiquetage sert à dire quel gène doit être utilisé ou pas: ben, y'a un biniou (qué s'appellorio groupement méthyle -que même ça fait des méthylations... aie, une aspirine, vite...) qui empêche les gènes de s'exprimer (tagle, en gros). Or, le stress et les traumatismes psychiques (subis dans l'enfance, pour les exemples qu'ils donnent) entraînent ce genre de pataquès pile poil dans la zone qui gère les émotions. Le résultat, c'est que c'est la grosse mierda pour gérer le stress après, vu que tu n'es plus trop équipé pour (études menées sur des rats -pov'bêtes- et sur les cerveaux de gens suicidationnés de leur plein gré, certains ayant subi des abus et des sévices dans l'enfance)... Et c'est un peu le même résultat chez les nourrissons dont la mère a été dépressive ou anxieuse pendant la grossesse: ils sont très sensibles au stress.
Alors, moi, je me demande: y'a un rapport entre l'hypersensibilité des personnes qui ont des comportements addictifs et les soucis d'étiquetages des gènes dans l'hippocampe??? Hein?
...
Nan, mais, je me demande, c'est tout...
Et sinon, l'étude qui a servi de base à l'article est menée par Elizabeth Blackburn (prix Nobel 2009 de médecine) et Elissa Epel (psychiatre). D'ailleurs, la première signale qu'une prestigieuse revue a refusé de publier les travaux d'une autre chercheuse sur "l'impact de la maltraitance subie par les femmes battues sur les télomères" et que si l'étude avait concerné les militaires américains en Irak, elle aurait été acceptée.
Bon, t'as suivi, là? Sinon, tu peux te procurer le S&V de mars (en prime, y'a un article sur les tombes de la Vallée des Rois, avec mon pote Zahi).
PS: tu as un myspace? nan, je demande, parce-que quand tu bidouilles ton compte, on te demande QUI tu aimerais rencontrer. Que moi, j'ai dit "haha, je me connais déjà, je me suffis..."... mais je l'ai pas écrit, en vrai, ça le fait pas trop... et là, ben, j'ai réfléchi, un peu (ça t'étonne qu'il pleuve?... bouge pas, les grenouilles arrivent...), et à part mes chouchous musiciens et mes coupines blogueuses, j'aimerais bien rencontrer ces deux nénettes, là, qu'elles me causent épigénétique, pis aussi Axel Kahn et William Lowenstein...
Voilà.
Allez, bonne journée... (J-4!!!)... (à l'heure où je programme, je ne sais pas encore si je vais à la piscine ou pas... ce sera la surprise... Mais j'ai besoin de détente, là...)
PPS: oups: j'ai failli oublier: ce soir, sur la 3, une émission sur les femmes et les addictions "Des femmes dans la dépendances : comment sortir d’une addiction?": un doc suivi d'un débat... (me cherche pas sur twitter, quoi...)
06:05 Publié dans Approuvé par Day, C'est lundi, c'est PAS ravioli! Non mais!, Lectures et relectures, Me, Myself, I ... et mes chéwis | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : addictologie, cuisine, dépendances, stress, adn, épigénétique, william lowenstein, elizabeth blackburn, elissa epel | | Facebook
02/05/2010
Dimanche en musique...
Tiens, je vais inaugurer une série... "Un jour, un mec", sous-section 12 au fond du couloir à droite, porte 3, étagère "les chansons qui te poursuivent que t'y peux rien, c'est la vie..."
("un jour, un ex", ça aurait fait un peu tepu, non?... hein?)
Aujourd'hui, un presque drame de ma vie (vas-y, sors ton mouchoir): presque mon premier petit copain (ah, ben ouais, fallait se réveiller plus tôt, j'avais du succès, kèstuveux!), presque ma première gamelle amoureuse (la même année), presque Roméo & Juliette (personne n'est mort, mais la guéguerre entre nos familles, c'était trop staïle!!!) presque failli être le premier pour autre chose aussi (ouais, mais j'avais pas 13 ans), presque l'amour de ma vie (oh! hey! j'avais 12 ans et des brouettes... j'ai des excuses), presque parfait (matheux, sportif, gaucher, les yeux bleus: y'en a à qui ça rappelle des choses?), presque obéissant (une menace de baffe et il arrêtait de vouloir des choses que je ne voulais pas), presque mélomane... ouais, là, quand même, y'avait un truc avec ce mec, et en tant que mono-maniaque obsessionnelle, je sais reconnaître les symptômes: il écoutait UNE chanson en boucle. Au point que cette chanson s'est confondue avec lui et que l'entendre me LE rappelle invariablement.
Bref, donc, t'as compris, l'enfoiré m'a larguée (les enfoirés affectifs sagittaires, ça existe aussi, je dis ça à l'attention de celle qui se reconnaîtra), je l'ai moyennement bien pris (à 13 ans, c'était dur: j'ai bien dû chialer une heure... après, je suis retournée regarder la télé), je suis sortie avec son meilleur pote (haha!) et j'ai continué ma petite vie tranquille jusqu'à ce qu'un prof d'anglais passionné nous refourgue le texte de la chanson à étudier... Faut dire, là, je la connaissais par coeur, j'ai scoré grave, mais je me suis rendue compte que je n'avais pas franchement digéré l'affront... Qu'à cela ne tienne: l'année suivante, bien décidée à me sevrer, j'ajoute ce texte à la liste de ceux que je présente pour l'oral d'anglais... et là, bingo: l'examinatrice ne réfléchit pas deux secondes: elle saute sur cette chanson. Comme je l'avais toujours en travers, finalement, ça a dû se sentir, et j'ai pris 16, bien fait pour moi, j'avais qu'à pas...
Quelques années plus tard, amoureuse zénifiée et sur le point de convoler, je me rends compte que le largage ne s'est pas fait dans les règles de l'art: mon cerveau a moyennement enregistré la nouvelle et je me dois d'être bien certaine que je n'ai pas loupé un épisode. Je m'arrange pour contacter le fils de pute mon ex et arrange un rdv avec lui. Ben tu sais quoi? En cadal, il m'a ramené l'album best-of sur lequel figurait la chanson en question... Maudite... Je suis maudiiiiiiite! (ouais, non, en fait, j'ai rapidement pris conscience que l'un de nous était resté tel qu'il était à l'époque... et moi, j'aime bien l'idée que les gens évoluent un minimum entre l'adolescence et l'âge adulte... Donc, j'ai tiré un trait dessus et "clôturé" cette histoire... Et épousé ChériChéri en toute sérénité...)
Tiens, maintenant, à toi de l'écouter tourner en boucle (elle est difficile à partir, c'te conne, non?)
PS: y'a des gens, il parait qu'ils croient que cette chanson parle d'un vrai hôtel (huhu), et d'autres, que ça raconte l'histoire d'un culte satanique (si, si, moi aussi ça me fait rire): Mouah, je dis, cette chanson, elle parle de drooooogue... et toi? t'en penses quoi?
PPS: en parlant de drogue, souhaitons toutes et tous gaiement un Joyeux Anniversaire à l'autre frapadingue qui doit consommer autre chose que du persil plat... j'ai nommé... FR@MBOIZE!!!
06:05 Publié dans Fun Fun Fun, Musique | Lien permanent | Commentaires (9) | | Facebook