Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

14/11/2009

Un jeudi soir en cuisine...

Pouf pouf pouf, tu vas rire...

L'autre jour (samedi dernier, en vrai), M. (ma cops) et moi, on fait une virée en ville (histoire de s'aérer le neurone loin des enfants) et j'en profite pour lui faire connaître un magasin d'articles de cuisine (et autres conneries qui rendent gaga). Devant ce magasin, sur un tableau, une annonce: "Jeudi 12, cours de cuisine gratuit avec le chef Stéphane Reau et C*******t... etc...". Je textote tout ça à une copine qui cuisine beaucoup et on entre dans la magasin où on se fait attaquer par le charmant jeune homme du rayon "épices" qui avait très très envie de nous parler de ses produits (et de nous les faire sniffer... bon, ok, ils sont de bonne qualité...), puis on tourne, on tourne, on bave devant plein de trucs et finalement, je me dis "ben merde! et pourquoi j'irais pas, moi, au cours de cuisine? HEIN? POURQUOI?"... Du coup, je me suis inscrite. Dingue, non?

 

Me voici donc jeudi soir, emmitouflée dans ma célèbre parka kaki (il ne fait pas froid, mais le cours doit durer jusqu'à 21h, et je rentre à pinces...), qui entre à nouveau dans le magasin où je suis rapidement rejointe par la cops à qui j'avais textoté. Le chef arrive, se présente et annonce le programme: macarons au chocolat, pain d'épices, pain tout court amélioré et purée de potimarron (sans potimarron, mais avec potiron suite à un problème de logistique...). Je vois que quelques personnes ont dégainé leur calepin et commencé à prendre des notes (hein? déjà? il a dit un truc??? j'ai pas entendu???), je sors donc le mien, faudrait pas que je rate l'explication de la fabrication des macarons parisiens (joke inside). Et là, alors que je commence à noter frénétiquement les dosages pour du pain avec de la farine de pistaches et des figues, l'un des employés du magasin me tend une flute (en plastique, hein) de champagne. Plaît-il? Bah, j'ai mangé avant de venir (toujours se méfier quand un mec est aux fourneaux ;-)), je peux bien picoler un peu... Dans la foulée, l'autre employé démaillote un plateau de fromback (de chez le fromager d'à côté qu'est très côté... héhéhé) et mmmh... là, j'ai un problème: comment écrire, debout, en tenant d'une main le calepin et le stylo et de l'autre, la flûte de champs (ben, je siffle pas tout d'un coup, mouah!)? Déjà, à ce stade, je suis parvenue à piquer un bout de fromback et à l'engloutir, en évitant d'avaler la croûte (iiiirk), mais du coup, je me suis retrouvée avec la croûte dans la main, sous le calepin, et pas de poubelle à l'horizon (360°)... *cogite* *cogite* *cogite*... je me suis retournée, j'ai posé la flûte sur le comptoir (en lançant des regards de pitt-bull pour que personne n'y touche), je suis revenue dans ma position initiale, et là, aussi discrètement et naturellement que pour ramasser un billet de 10€ en pleine rue, j'ai fouré les croûtes dans la poche "portable" de mon sac (t'inquiète, je l'ai vidée, après... et puis, j'ai pris du fromage à croûte mangeable...) et j'ai pu reprendre des notes (en copiant un peu sur les autres).

Les recettes? Bah, les recettes, je les mettrai sur le blog miam (quand j'aurai le temps), mais je peux te dire que le chef, il a FOIRE SES MACARONS! Mouahahahahahaha!!!! D'abord, il n'avait pas assez de blanc d'oeuf, et le batteur a refusé de les monter... pendant que ça pédalait dans la semoule, le sirop a massé (? bref, il était inutilisable, et la casserole a failli mourir aussi, heureusement, deux joyeuses cinquantenaires bien élevées avaient été volontaires pour aider le chef et elles ont bien nettoyé les ustensiles! Tu sens les cours d'économie domestique...), il a alors fouetté les pauvres blancs à la main, relancé le sirop, tenté le mélange mais nahan, rien à faire... c'est donc parti à la poubelle (oui, entre-temps, ils avaient sorti la poub du magasin, tu sais, la poub de compète pour gens toqués: celle qui s'ouvre toute seule quand tu passes la main devant... hin hin hin...), et il a recommencé à peser les blancs, refaire un sirop et re-mélanger... mais rien à faire, ça ne voulait pas monter ensemble... il a quand même mélangé ça à la préparation sucre glace/poudre d'amandes/blanc d'oeuf... et il y a eu des macarons (mais comme il les avait fourés avec une ganache au chocolat noir, je ne les ai pas goûtés :D en plus, il a insisté sur le fait que les macarons parisiens ne doivent être mangés que 48h après leur fabrication, que même il parait que chez L****ée, ils les mettent dans un frigo pendant deux jours avant de les mettre en vitrine!!! C'est pas un scoop, ça?).

Le pain, il était vert dedans, il n'avait pas goût à pistache (elles n'étaient pas grillées, hein, ni salées), mais miam miam les bouts de figue séchée... j'ai repris du fromage avec, d'ailleurs, je surkiffe le mélange... (oui, le mr, il voulait qu'on associe tout soit avec du foie gras, soit avec du magret... et qu'on fasse cuire tout avec du jus de poulet... le végétarisme était là, dans les plats, mais pas en pensée, hein...)... La purée de potimarron/potiron a été l'occasion d'apprendre que la peau du potimarron (potiron: même combat), ben, c'était saaaale! Et qu'il ne fallait pas la manger. Je suis conne, moi, aussi: quand il a dit "vous pelez le potimarron", j'ai levé la main et j'ai dit "keuwaaaa??? vous pelez les potimarrons???"... Il a été très gentil, le chef, il m'a expliqué que c'était beurk, qu'il ne fallait pas la manger, que d'ailleurs, on ne mange pas la peau des pastèques (ni l'intérieur, si tu veux mon avis perso... mais bon), j'ai pas très bien saisi le rapport, mais juste je te promets que c'est pas demain la veille que je pèle un potimarron (potiron, oui, trop épaisse et sans intérêt gustatif). Tiens, d'ailleurs, à propos de choses qui se passent dans une cuisine de chef, je vais partager avec toi ce que j'ai appris hier sur les oeufs (pour les blancs, je te réserve l'horreur de la nouvelle sur l'autre blog... l'auto-promo, je peux, non?): les oeufs, ben, ils sont lavés après "récolte" parce-que "on sait tous d'où ça sort" (sic), donc, c'est crade (déjà, les oeufs, ça ne se lave pas, bordel, ça vire la protection naturelle à la surface de la coquille, qui est poreuse!) et après, il parait que lorsqu'ils arrivent au resto, ils sont trempés (longtemps) dans un bain avec des produits aseptisants (genre javel?), puis ensachés et mis à part des autres aliments dans un frigo. Ben putain, tu te rends compte que je m'empoisonne à l'oeuf pas lavé depuis 40 ans, quand même?!?!?! En tous cas, c'est pas demain la veille que je mange un truc qui ressemble de près ou de loin à un oeuf dans un resto! Et vive la peau (brossée et lavée, elle) du potimarron!

Le truc qui tue, le pain d'épices, présente, hélas, un inconvénient: y'a du miel. Et moi, j'aime pas piquer le miel des abeilles, ça m'énerve. Pis, le pollen, la cire et la gelée royale non plus. Mais comme ça fait longtemps que je n'en ai pas mangé, j'ai goûté. C'est pas mauvais. J'ai ramené un gros morceau à ChériChéri (note à mouah-même: toujours repartir en dernier, les gens d'avant, si tu les regardes avec insistance et un grand sourire, ils ont HONTE de prendre des grosses tranches, il en reste plein quand ça arrive à toi...), j'ai repris du pain, du fromback, une autre tournée de champs et la carte de fidélité, pour pouvoir assister aux happenings suivants et surtout, aux soldes privées (avec magasin fermé!) où ptêt ben qu'ils mettront en vente à prix compétitif les ustensiles utilisés lors des cours de cuisine... gniark gniark gniark... c'est bientôt naaaaaweeeeeel!!!! Les promos et les trucs gratuits, c'est vraiment trop mon truc...

Sinon, à la base, ça devait durer 2h, ça a duré 3h30, je suis arrivée chez moi à 23h... zen... estomac plein... tout le monde dormait... re-zen...

Pour celles/ceux que ça intéresse, le magasin ouvre une succursale à Bordeaux début décembre, et il y a fort à parier qu'ils fassent des soirées "à thème" là-bas aussi. Pis à Toulouse, ça continue... (tu me mailes, je te donne les coordonnées... ceci n'est pas un article sponso!)

12/09/2009

La diététique en vacances

 

 

DTC.

C'est clair, non? Déjà, les régimes, c'est pô du tout du tout mon truc (je suis plutôt "mantra" sur ce coup-là... ou méthode Coué... voire, les 2 combinés...), mais là, la semaine à l'océan, j'avoue, j'ai bien déliré.

Mon tour de bide en témoigne ("Sors-moi de ce jean!!!!" qu'il gueule dès que je ferme le bouton... pis après, il fait rien qu'à pousser la fermeture éclair et elle s'ouvre, c'te pute...). Au menu (végétarien, faut pas pousser, hein!), à part deux salades tomates/concombres et un plat de courgettes, ça a été frites, pizzas, pain et fromage, viennoiseries, glaces et crêpes aux nut-nut (liste non exhaustive). Y'a même des gens (M. et ChériChéri, pour ne pas les nommer) qui ont cru (HA!HA!HA!) que je m'étais inscrite à l'aquagym pour me donner bonne conscience (mdr!!!)... nân! C'est juste parce-que ça faisait partie des activités gratos du VVF (j'ai même fait une séance de step!!!), que j'en avais jamais fait (et en plus, dans une piscine où on n'avait pas pied :D) et que ça me libérais une heure entière de mes 4 boulets à la testostérone.

 

Bon, maintenant, faut que je bouge mon cul ou la robe va me mouler...

21/06/2009

A (long) trip to Paris (Part Tri)

Préviously on "A (long) trip to Paris":

The First Hours (avec des vrais morceaux de blogueuses irl)

The Danone Research Center (avec des vrais morceaux de Jérémy dedans)

 

And now, the conclusion:

 

Ayé, la visite du centre est terminée! On repart avec nos petites glacières, les gobelets, les bdr et les dvd de Fred et Jamy (si t'en veux un, tu cries...): on dirait un gang.

17h30. Arrivée en bus à la gare Montparnasse.

Et kèstukroa qu'elles font, les blogueuses?

Elles jacassent au milieu de la route. Là, devant le bus.

Bon, au bout d'un moment, ça monte quelques marches pour aller papoter safe, faire des bises, toucher de la blogueuse influente (oui, on l'a toutes fait: Poppyrose était recouverte de traces de doigts bien grasses... sorry pour la tunique, hein...), causé Kiwio et "us et coutumes" (notamment des niçoises...).

Sorties de la gare (genre, deux heures plus tard), vlà-t-y-pas la Manu qui repère des pompiers et qui se jette dessus pour leur acheter non pas un ticket, mais tout leur carnet à souche (c'était pour une oeuvre? le bal? Nan, je demande, on n'a pas ça, chez nous...). Grande classe. Aucun scrupule pour aller tripoter du mâle en tenue.

Après, elles m'ont fait descendre la rue de Rennes avec en musique de fond "Et ça? vous z'en avez pas, à Toulouse, hein?"

Alors, pour les boutiques, faudrait voir à arrêter de croire qu'on vit dans la pampa avec des vaches: on a pratiquement les même chaînes de merde que vous. Surtout depuis que plein de parisiens s'entêtent à venir s'installer ici. Faut bien qu'ils ne soient pas trop dépaysés, les pauvres. Déjà qu'ils ne trouvent plus leurs pains au chocolat... :D. On a aussi du bitume sur les routes, on roule en voiture (à moteur, pas à cheval), on a même un métro (sans conducteur et qui ne pue pas). On a l'électricité ET l'eau courante. On a aussi des poubelles pour le tri sélectif. Si!

Bon, j'ai vu Gap... No comment. En plus, ça me fait penser au métro londonien (pour celles qui connaissent :D...).

...

Quand même, sérieux, vous me faites marrer avec votre Starbuck... hin hin hin... Déjà, moi, le café, le seul intérêt que je lui trouve, c'est la caféine. Et tant que le tout vient de Colombie, je suis jouasse. Le café au caramel, ou le latté-mes-genoux-au-triffle-aux-baies-roses avec double crème fouettée et étoiles en chocolat, je suis dinde, je vois pas l'intérêt. A la limite, exceptionnellement, je veux bien une noisette (non, pas Noisette, je parle du macchiatto, là), mais faut qu'elle soit bonne (et à Toulouse, je recommande expressément celle du Beaucoup).

 

Finalement, après avoir essayé de me perdre chez Ladurée (on me la fait pas, déjà, j'aime pas les macarons, mais alors, les jaunes fluo, j'y pense même pas! ... Et puis, j'ai une tronche à faire la queue dans la rue pour acheter des gâteaux????), elles m'ont trainée dans une pizzeria où on a enfin pu picoler (voyager sans enfants, c'est bien :D). Sauf une, qui marche au jus de pomme non fermenté. Bref, elles ont pu constater que je parle beaucoup. Ce n'est pas une légende. Et on se demande de qui tiennent mes gosses, etc, etc...

On a même pris des photos, mais ça bougeait de partout, c'est donc très flou. Sauf une. Tiens. Mais on n'avait pas encore picolé, là... (enfin, je crois, je me rappelle plus très bien, en vrai...)

MarcoPolettes&Ratou.jpg

Après, on a largué Ratou dans le métro et Manu et MaO ont essayé de me faire vomir en sifflant des tisanes sous mon nez dans un bistrot auvergnat (j'ai dû boire un coca pour combattre la nausée), puis elles m'ont largué à la gare. Comme ça.Casse-toi!

Pfff...

Donc, là, je me suis trainée péniblement jusqu'à mon wagon, et j'ai pleuré ma race en voyant mon compartiment déjà plein... Dedans, jacassant, trois blondasses nordiques qui boulottaient des gâteaux et des chips en parlant une langue atroce. Tellement moche que le suisse allemand pourrait presque paraitre écoutable en comparaison.... (oh! j'ai dit PRESQUE...). En prime, ce con de train est parti avec 20 minutes de retard, et ces dindes ont continué à bavasser nordique (mais putain que c'était laid cette langue!!!!)... même après avoir éteint la lumière...

Comme j'avais picolé et que j'étais crevée de la nuit d'avant (et de la journée avec les parigaudes), je me suis vite endormie... et devine ce qui m'a réveillée à 6 heures du mat'??? Les blondasses!!!

Du coup, j'ai comaté jusqu'à la demie et quand mon train train est arrivé à Toulouse (con), je me suis tapé une virée supplémentaire de 3/4 d'heure de marche pour aller chercher les chocolatines et les croissants pour mes mecs... Super Maman Staïle... Quand je suis arrivée, tout le monde roupillait, j'étais en nage, je me sentais grave crade... j'ai foncé sous la douche (non, y'a pas de photo) et j'ai petit-déjeuné en suisse (tout un art de vivre... sauf pour les langues, là, ça craint)... Zen...

 

S6301332.JPG

Depuis, j'essaye vainement de redonner forme à mes valises... si tu vois ce que je veux dire... :D

 

oh, et bonne fête de la zizique: