12/02/2010
Une corde de plus...
... à mon arc de vilénie (qui commence à ressembler à une harpe...).
La semaine dernière, un petit mot de la maîtresse et de la direction de la maternelle nous apprenait qu'afin de veiller au bien-être alimentaire de nos enfants et d'éviter de susciter des jalousies entre chérubins, nous, les parents, ne devions plus donner de boisson à nos petits pour le goûter. L'école se chargerait de leur donner de l'eau.
STOP. Rewind. Play it again (Sam).
L'école se substitue à nouveau à nous, pauvres parents qui envoyons nos gosses à l'école avec du soda et des chips... Ah, non, pardon, j'ai gouré: ce sont les jus de fruits, qui sont visés... ben merde... c'est sucré, ça? Sympa, l'argument... Les gamins de 3 à 6 ans qui rament à l'eau depuis le matin, n'ont plus le droit de recharger leurs batteries en vitamines à l'école. Le lait d'amande n'a plus droit de cité non plus, j'ai vérifié.
Non, parce-que, en vrai, les gamins qui picolent du soda et bouffent des chips au goûter, ça existe: ils goûtent au parc (ou chez eux). Et j'en connais un paquet.
Alors, du coup, ça m'a fait râler intérieurement. Surtout le passage qui concerne les jalousies. Ne pas susciter de jalousies (sic). Donc, au lieu d'apprendre aux gosses à, soit partager, soit ne pas envier le petit copain, on brime tout le monde.
Là, j'ai commencé à prendre des tours.
Attila ne mange pas beaucoup et se dépense énormément (en clair, il est long et il n'a que du muscle). Deux fois par semaine, il goûte à l'école et à cette occasion, je lui donne une briquette de lait d'amande ou de noisette, le truc bien calorique et vitaminé, en plus de la compote sans sucres, du bout de pain et de la bille de chocolat (noir aux cranberries, quand j'ai... gaffe aux doigts...). Ca m'a gonflée grave, de devoir lui dire qu'il n'en aurait plus parce-que la maîtresse préférait lui filer de la flotte...
Le lendemain, il restait goûter à l'école... Puisqu'il ne pouvait pas avoir son lait d'amande, je lui ai donné une poignée d'amandes grillées (non salées :D), les trucs qui déchirent grave (et qu'il ne faut pas partager, à cause des allergies alimentaires, toussa toussa...). Je lui ai dit de bien mâcher, que ça ferait presque comme du lait ;-)))
Et là, en faisant les courses au supermarché, à la caisse, j'ai vu un pack de K*nder M*xi... C'est pas interdit, ça, à l'école... C'est pas sur la liste: c'est pô une boisson sucrée...
Aujourd'hui vendredi, Attila ira à l'école avec une barre. Pas deux: UNE. Juste assez pour voir comment la maîtresse gère la jalousie des petits copains.
J'adore foutre la merde!
Surtout quand on me fait chier...
08/02/2010
Attention: piège à cons!
Va y avoir du rabâchage, mais c'est une nécessité:
ON SE PAYE NOTRE TRONCHE!!!
comment ça, tu le savais?
Nan, mais, atta, je sais que j'ai déjà parlé de la barquette de 500gr qui coûtait plus cher au kg que les crèmes en petits pots (on peut revoir les arguments de vente?), mais là, ça empire!
Ouais!
La dernière fois, on était à 2,98€/kg pour la barquette contre 2,08€/kg pour la crème en pack de 8 petits pots... La barquette est désormais à 3,30€/kg... Non, ça me fait mal à la tête les calculs de pourcentages, démerde-toi. Voilà. D'un coup...
Comment ça sent trop le piège à bobos kidultes! (et j'te parle même pas de la pub...)
Du coup, comme j'ai des gamins et un mari morfales, j'ai pris le pack de 16 pots pas écolos à 1,52€/kg.
et sinon, pour redevenir zen, je vais zyeuter et écouter par là (tiens, c'est marrant, y'a le même truc en vignette dans colonne, là, à droite!):
(je serais toi, je me plaindrais pas... Clique sur "Listen", le lien du 1er exemple ne fonctionne pas, mais les autres oui... pfff... ces quinquas qui ont 15 ans d'âge mental, alors... j'te jure... ;-)))
06:05 Publié dans 'tain, ça saoule!, C'est lundi, c'est PAS ravioli! Non mais!, MAN-GER!, Shoppiiiiiing | Lien permanent | Commentaires (24) | Tags : chère barquette | | Facebook
02/02/2010
Grosse colère du dedans ...
Ben voilà. Je suis vénère.
Pourtant, en ce moment, je suis plutôt (le chien de ?) tel l'épagneul dans le champ de blé au printemps (il est où? il est où? il est où?), truffe au vent, oreilles nouées derrière la tête, la langue pendante, à farfouiller la toile et à suivre mes chéwis... en toute zénitude...
Pourquoi a-t-il fallu que je chope un vieux numéro de Côté Mômes pendant que je poireautais chez le psy de Témüjin. C'est vrai, quoi... j'aurais aussi bien pu me fader un magazine de droite sans surprises ou de la documentation sur le cancer, la contraception, le don d'organes...
Nan, j'ai pris ce magazine et j'ai lu une interview d'un psy célèbre et télévisé, que même ma mère l'adore (j'aurais dû savoir que ce n'était pas un bon signe, déjà, là...). A la base, je n'avais rien contre lui. Tant qu'il s'occupe (bien, apparemment) d'ados anorexiques, tout va bien. Mais là, je suis tombée sur un article consacré à un livre qu'il a sorti sur les pères.
Et déjà, ok, autant partir du principe que tout le monde A un père... Pardon, que tous les petits garçons ont un père.
Tant qu'à faire.
Un géniteur, voire, un donneur de sperme, je veux bien. Un père... ce n'est pas exactement la même chose.
Je n'ai pas lu le livre, c'est vrai, et peut-être qu'il y développe les cas "atypiques" (pincettes *on*) des mamans-solos et des couples homosexuels, mais l'interview ne mentionne que le schéma hétéro de base: un enfant a une père et une mère. Point.
Et ça commence fort avec un "Si j'étais un bébé sur le point de naître, je me demanderais "Qui est papa, qui est maman?"...". Ah. Bon. V'là aut'chose... Donc, on part du postulat que le bébé AVANT de naître a des pensées organisées et connaît la différence entre papa et maman. On n'a pas le cul sorti des ronces, là... On prend directement les paris pour la prochaine réincarnation avec mémoire des vies antérieures incorporée ou on vote B16 en 2012? Je ne sais même pas dans quelle catégorie ranger ça? Est-ce que ça en mérite une?
Bah... après, il explique à la personne qui l'interroge qu'il doit y avoir des différences entre les parents (les pères ne sont pas des mères, il parait) et un peu plus loin que les garçons, ben, c'est normal, ça joue à faire des cabanes et à se battre à l'épée à un âge où les filles savent déjà qu'elles vont être mamans (à 5 ans). Ah ouais? (ouais, tu vois bien qu'on est pas pareils, duh!)
Alors, je suis anormale (et je ne dois pas être la seule), puisque je jouais avec des petites voitures, des pistolets, je grimpais partout, je démontais les poupées et je rêvais d'avoir un arc, des flêches et un carquois... entre autres... oui, j'ai demandé au père naouèle un fer à repasser et un aspirateur (comme maman), mais ils ont servi une fois chacun (enfin, non, le fer, ma mère l'a longtemps utilisé comme fer de voyage)... non, à 5 ans, je ne portais pas d'enfant en moi... je n'aimais pas les bébés... je voulais rester fille unique... et l'idée d'avoir un locataire un jour m'a terrorisée jusqu'au jour où le test pipi a affiché deux barres. Je me rappelle, à 9 ans, avoir "suivi" la grossesse de ma tante: c'était clairement pas un truc qui pouvait m'arriver. (Bon, après, les raisons, c'est un autre sujet...).
Brèfle. Le père doit avoir un côté héroique... même que c'est avec ça qu'il aurait séduit bobonne la Mère (elle est un peu couille, celle-là, il ne lui en faut pas beaucoup...).
Et quand la journaliste (?) lui demande s'il vaut mieux avoir un père malsain plutôt (le chien de ?) que pas de père du tout, il répond par l'affirmative.
Faut que je le dise?
CONNARD.
Et ça vient du coeur, crois-moi.
J'oubliais:
CONNASSE.
Ouais, l'interview n'est pas du tout orientée.
Il y a des enfants qui n'auront jamais de père et d'autres qui en auront deux.
Et il y en a qui auraient préféré ne pas en avoir.
Et j'en connais 3 qui ont un père qui n'est pas "comme ces trois couillons de trois hommes et un couffin, un peu trop mères", et qui pourtant les a bercés, nourris, changés, consolés, lavés, emmenés au ciné... qui fait la vaisselle, sa lessive: leur montre sans se forcer qu'un mec n'est pas nécessairement devant la télé à beugler sur 11 types en short, une bière dans une main (l'autre tenant la télécommande ;-))... qui n'a pas plus envie que ça de voir ses fils se distinguer dans des sports de brutes dits virils (jusqu'à présent, la seule à avoir pratiqué le rugby ici, c'est môman... et encore, pas en club... j'aime pô le sport...je veux juste grimper aux arbres avec un arc et des flêches... et un carquois, bordel!).
Et mes fils, ils ont une maison de poupées et de temps en temps, ils la demandent, s'éclatent dessus pendant des heures à jouer avec le mobilier et la famille qui vont dedans... puis on la range jusqu'à la prochaine fois (elle prend un max de place!). Et à naouèle, cette année, j'ai commandé deux poupons (un gars, un fille): le Greffon les a adoptés tous les deux... et de temps en temps... hihihi... je chope les grands à les cajoler... Alors? Les garçons? Ça n'aime que les épées et les cabanes dans les arbres ou c'est seulement le résultat d'une pression sociale couplée à un formatage judéo-chrétien? Nan, parce-que, Témüjin, avant que ses grands-parents lui achètent des pistolets, il ne savait pas ce que c'était... tout ce qui l'intéressait c'était de démonter les jouets... (mon fiiiiiiils!!!!)
06:05 Publié dans 'tain, ça saoule!, ben voyons!, Lectures et relectures | Lien permanent | Commentaires (24) | | Facebook